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« Dans mon bureau, on pleure à cause du petit caporal qui nous sert de patron, on pleure à cause du temps qui passe, on pleure à cause du corps qui fait mal, on pleure parce qu'on a fait mal à son corps, on pleure parce que la personne qu'on aime est partie aimer quelqu'un d'autre, on pleure parce que ceux qu'on aime s'en vont parfois d'où l'on ne revient pas. Dans ce cas, pleurer est comme leur adresser un ultime appel: Ne partez pas là-bas! Mais ils partent. Et les larmes n'ont servi à rien. Les larmes, c'est un truc inutile contre la mort, mais qu'on n’a jamais cessé d’essayer quand même. »

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Je suis en train de l'examiner quand l'infirmière vient me déranger pour un autre patient [...]

- Attends, je termine avec l'AVC !

Édith me regarde :

- C'est moi, l'AVC ?

Pardon, Édith. Tu es un être humain et moi, je suis un con. [...]

On m'appelle six heures après. "Jean c'est bon, il y a eu un décès dans le service, du coup une place s'est libérée !" et là, je me souviens parfaitement de m'être réjoui. "Super !!" [...]

Ma chance ? Ne jamais avoir croisé dans les couloirs la famille du patient qui venait de rendre les clefs de sa vie. Parce qu'elle était là, évidemment, la famille, quelque part derrière ces murs blancs, et susceptible d'entendre mon "super" lancé avec la plus effrayante sincérité du monde.

Et moi de quitter définitivement l'hôpital deux mois plus tard parce que, eh quoi, je veux soigner ! Pas jouer aux chaises musicales avec les vivants et les morts. Plus jamais je ne veux :

- réduire un patient à sa pathologie,

- me réjouir de la mort de quelqu'un.

Ce n'est pas pour cela qu'on devient soignant.

pp. 35-36

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" C'est incroyable, le pouvoir d'un sourire, ça vous saisit le visage comme un baiser déposé directement sur le cœur."

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" Pourquoi faut-il que la vie soit si souvent douloureuse pour tant d'entre nous ici-bas ?"

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Faut vraiment rêver petit quand on est sur terre:on minimise les risques d'être déçu.

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Nous vivons une époque où le mot résilience est mis à toutes les sauces. C'est une véritable épidémie. Il faut être résilient. Les patients doivent être résilients.

"Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort". Tant mieux. Pour certains, ça doit marcher. Mais pour les personnes que ça a rendu plus fragiles ? Plus sensibles ? Plus chancelantes ? Parfois, ce qui a été fait ne peut être défait, c'est comme ça. Ce qui ne nous tue pas nous brise en mille morceaux.

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Les hommes ont beaucoup trop confiance en eux, bien plus que les femmes, parce qu'ils naissent avec des testicules et un pénis, c'est tout, même que c'est pour cette raison qu'ils se pensent légitimes à exercer un tel niveau de violence sur autrui en tout impunité. Faudrait que les nanas arrêtent toutes de simuler l'orgasme, pour que les mecs sachent une bonne fois pour toutes combien ils sont irrémédiablement nuls. C'est une idée comme ça. Le début d'une utopie révolutionnaire qui commencerait par là : cesser de mentir aux hommes au sujet de leur insondable médiocrité.

p. 167

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[...] "J'ai peur que vous me cataloguiez dingo de service !"

Je hoche la tête et ouvre les mains : "vous êtes dans un cabinet médical, on n'est pas ici pour cataloguer qui que ce soit".

J'ai affirmé ça avec une assurance et un sérieux remarquables, alors que, soyons francs, avant d'être un bon médecin qui ne doit pas juger les gens, je suis français : je t'ai jugé avant même que tu n'aies ouvert la bouche.

p. 142

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Je vous raconte.

Tout commence avec un couteau.

Je ne suis pas installé depuis six mois qu'un type de deux mètres entre dans mon cabinet de médecin de famille et me plaque contre le mur. Je sais ce que vous vous dites : "ça débute plutôt bien, genre film porno des années 70." Non, désolé...J'aurais préféré.

Parce que le type en question m'oblige à lui rédiger une ordonnance de morphonique : "tu le fais ou je te défonce la gueule !" Je suis beaucoup trop mignon pour que pareille chose advienne.

pp. 78-79

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Mme Moreno. Qui a mal au dos. Et qui m'accueille par un merveilleux "ENFIN !" suivi de : "ça fait quatre fois que je vous appelle, docteur, c'est pas possible ! Pourquoi personne ne répond ?" me souviens très bien avoir répondu : "parce que je suis en train de faire caca."

p. 61

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