Où vont les larmes quand elles sèchent

Cet homme et ce roman sont d'utilité publique. Une énorme bouffée d'humanité et d'espoir pour nous tous.tes. Une qualité dans la narration qui nous fait pleurer sans tomber dans le pathos et nous fait rire sans jamais se moquer. Pas besoin de livre de développement personnel, lisez Baptiste Beaulieu ! A consommer sans modération.

Quelle drôle de rencontre avec Baptiste Beaulieu ! Avec jean, avec Josette, avec Charlotte et la misère de la vie, la beauté de la vie, l'angoisse d'un manque de sens constant que l'on tente de recouvrir grâce à un mot, un geste de bienveillance. On navigue avec le narrateur dans cette quête perpétuelle d'un "pourquoi", dans la salle d'attente de son cabinet, dans les maisons vides de rires et pleines de maladies...

Drôle de roman, bouleversant et puissant.

Un bijou, une merveille. On se blotti dans ce récit, on pleure, on ri, on vie! C'est quand même fou quand quelques pages vous retournent autant. Cela démontre la qualité de l'écriture, du choix des mots, de la personne qui choisit ces mots!

Un roman humaniste et poétique, avec un brin d'humour. L'auteur, se décrivant médecin de famille, raconte les relations avec ses patients, ses doutes sur son métier et le rôle qu'il joue dans la vie de chacun. Il dénonce le manque de rapports humains dans la médecine d'aujourd'hui et s'interroge sur le sens de la vie. Il aborde de nombreux sujets de notre société, tels que l'homosexualité, les violences conjugales, la maladie, le deuil, l'amour, la tendresse....

Un roman touchant et juste.

oulala ce livre…il m'a été proposé pour mon challenge 12 livres, 4 amis par ma Biche avec qui je l'ai lu en LC. Ce roman allie à la perfection humour, vérités et introspection.

Il s’agit d’un texte qui vous bouscule et vous remet en question. A travers le regard de ce médecin j’ai remis, le temps de quelques pages, ma blouse blanche, me rappelant les bons et les mauvais aspects du métier de soignant. Et plus profondément le questionnement sur l’humanité de chacun de nous, le respect et la bienveillance que l’on accorde aux autres. L’auteur joue ici d’humour afin de contrebalancer les aspects plus durs voire dramatiques de la vie de ces personnages. Un humour auquel j’ai été sensible et qui m’a aidé à « respirer » entre deux réflexions bien senties.

Pour avoir fréquenté ce monde je peux dire que tout est criant de vérité et c’est à la fois douloureux et inquiétant pour l’avenir. J’ai beaucoup aimé cette lecture qui m’a tirée les larmes et vous la conseille vivement.

Une immersion à la fois drôle et tragique, portée par une plume fluide. Pour certains ce sera une découverte, pour d'autres l'émergence de souvenirs lors de situations similaires.

Encore un livre de Baptiste Beaulieu qui m'a fait rire comme pleurer.

Un livre qui nous raconte l'histoire de Jean, médecin, qui n'arrive plus à pleurer et par son intermédiaire l'histoire de femmes et hommes qui sont passé.e.s par son cabinet.

Une histoire humaine, qui nous fait réfléchir et qui peut nous faire sentir vu et compris.

Baptiste Beaulieu est un de mes auteurs favoris, j'ai lu ce livre en une soirée, j'ai encore et toujours adoré !

Vite embarquée, je me suis surprise à trouver le temps long à la lecture ensuite.

Certes le dénouement est remarquable et explique beaucoup de choses. La vision du docteur sur ses patients est intéressante mais je n'ai pas trouvé grand intérêt.

D'autres lecteurs sauront mieux que moi apprécier ce livre.

Il s'agit du premier roman que je lis de Baptiste Beaulieu, dans cette histoire on découvre Jean, un jeune médecin, qui nous raconte son quotidien auprès de sa patientèle. Il est marqué a jamais par une intervention où il n'a pas pu sauver un enfant, il n'arrive plus à externaliser ses sentiments et en l'occurrence il n'arrive plus à pleurer. Cet état physiologique va lui faire se poser de nombreuses questions.

À ses côtés, on va rencontrer des gens ordinaires qui n'ont parfois que leur médecin pour compagnie, certaines situations sont touchantes, émouvantes, désespérantes et parfois drôles et poétiques aussi grâce à la plume de l'auteur.

C'est la vraie vie, la solitude, la violence du monde qui sont mis en lumière dans ce roman par le prisme d'un médecin généraliste généreux au service de ses patients du mieux qu'il le peut avec les moyens qu'il a à sa disposition.

On sent qu'il y a du vécu dans cette histoire, Baptiste Beaulieu a un style proche de l'oralité. J'ai eu la sensation de l'entendre me parler.

C'est un roman qui fait du bien et qui remet l'humain au centre de l'attention.

Si le docteur Jean n'arrive pas à pleurer, il arrive à faire pleurer les autres.

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce roman, dont je ne connaissais absolument pas l'auteur, découvert sur Instagram grâce à son post où il explique que depuis son point de vue, les hommes n'aiment pas les femmes (je vous conseille vivement de lire son post, ça prend à peine cinq minutes, et c'est stupéfiant). Je n'ai jamais trop eu l'occasion de lire des romans d'hommes engagées auprès des femmes et des minorités, mais je suis ravie que Baptiste Beaulieu s'y soit pris une place.

Toutes ces tergiversations pour dire que l'auteur a réussi à me toucher au cœur. Avec une plume directe sur la condition humaine et son malheur, il sait aussi y allier un peu d'humour pour relâcher la pression de ses constats dépressifs.

Dans ce roman, Baptiste Beaulieu renoue avec l'humanité, avec ses patients, et réhumanise la relation soignant-soigné, parce qu'un bon médecin généraliste, c'est aussi un humain à l'écoute. J'avais un peu peur que le roman soit écrit de manière pompeuse (surtout venant d'un mec docteur ayant fait 12 ans d'études), mais je me suis laissée tenter par sa lecture grâce aux posts Instagram mentionnés précédemment, où j'avais tout de suite accroché à son style et à son humour.

Jean ne pleure plus, ne sait pas vraiment pourquoi, mais ses lecteurs s'épanchent pour lui. Comment résister au récit de tous ces destins tragiques, de Josette, de Charlotte ? Comment garder un cœur de pierre face à tous ces corps malades, mais aux histoires si touchante ? Rester de marbre face à l'ingrate Mme Moreno, pourtant si seule et pathétique ? A la reconnaissance de Zina ? A la souffrance de Virginie et à la bonté de Mme Chahid ?

Ce roman est profondément humain, engagé pour les femmes et pour une meilleure reconnaissance du système social et médical autant mis à mal par l'Etat. Ici, l'auteur touche à tout, parle de tout sans honte (des furoncles aux éjaculations précoces), de la violence (des agressions sexuelles aux agressions homophobes, de la guerre et de la charge mentale), mais aussi d'amour et d'espoir, et n'hésite pas à mettre une fessée aux hommes qui font du mal aux autres.

Je ne sais pas si ma critique est claire, mais vraiment, j'ai été transportée le temps de ma lecture dans le cabinet médical du docteur Jean, peut-être dans son tableau de la tristesse, à observer ses consultations. Car le roman a aussi cela de beau, de lier le fictif au réel, au point où l'on ne sait pas si l'expérience de Jean est aussi celle de Baptiste, s'il a vraiment étalé du beurre 125g sur une voiture et s'il a, lui aussi, pris sa part de violence masculine dans la gueule.