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Certes, on lui avait souvent répété que Brianna ressemblait à son père, mais cela n’atténuait en rien le choc de voir le visage de la femme qu’il aimait brusquement transfiguré par les ans et une personnalité non seulement masculine mais redoutable.

C’était comme si on caressait la fourrure d’un joli chaton avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’un tigre. Roger réprima son envie de reculer, tout en se disant que Claire n’avait pas exagéré sa description de Jamie Fraser.

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— « Bree » ? C’est le surnom que vous donnez à votre fille ? demanda-t-il.

— Oui, pourquoi ?

Un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Il jeta un coup d’œil à Jamie, toussota, puis enfouit son nez dans son verre.

— C’est un mot écossais, Sassenach , m’expliqua Jamie. Une bree est une emmerdeuse.

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Il la vit hésiter et comprit son trouble. Il s’éclaircit la gorge.

— Tu n’as qu’à m’appeler… pa, dit-il. Enfin, si tu le souhaites.

— Pa, répéta-t-elle. C’est du gaélique ?

— Non, c’est simplement… plus court.

Soudain, tout redevint simple. Il ouvrit les bras et elle se blottit contre lui, s’apercevant qu’elle s’était trompée. Il était aussi grand qu’elle l’avait imaginé et ses bras, plus puissants qu’elle n’aurait osé le rêver.

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Il la prit dans ses bras et la serra si fort qu’elle crut étouffer. L’évocation de sa mère fut trop forte. Son visage se plissa et les larmes qu’elle retenait depuis des jours déferlèrent sur ses joues. Elle était si soulagée, riant et pleurant tout à la fois…

— Eh ! Ne pleure pas, a leannan ! s’exclama-t-il, inquiet. Tout va bien, m’annsachd .

Il sortit un grand mouchoir froissé de sa manche et le lui tendit.

— Ce n’est rien, le rassura-t-elle en s’essuyant les yeux. Je suis tellement heureuse ! Que veut dire a leannan ? Et cet autre mot que tu as dit ensuite ?

— Tu ne parles pas le gaélique ? demanda-t-il. Mais je suis bête ! Pourquoi le connaîtrais-tu ?

— J’apprendrai, dit-elle sur un ton résolu.

— A leannan veut dire, « ma chérie », et m’annsachd , « ma bénédiction ».

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— Vous… vous êtes bien Jamie Fraser ?

Il redressa brusquement la tête.

— Oui. Qui le demande ? Tu as un message pour moi ?

— Je m’appelle Brianna.

Il fronça les sourcils et une lueur étrange traversa son regard. Elle déglutit, sentant le sang lui monter aux joues.

— Je suis votre fille.

Il pâlit mais ne bougea pas et ne changea pas d’expression ; il la dévisageait fixement. Elle esquissa un sourire timide. Il leva une main et suivit les contours de ses pommettes, de sa mâchoire et de son menton, comme s’il avait peur de la toucher.

— C’est vrai ? murmura-t-il. C’est vraiment toi, Brianna ?

Il prononça son prénom « Brrriiiianah », un son doux et chaud qui la fit frissonner d’aise.

— Oui, c’est moi, dit-elle d’une voix rauque. Ça ne se voit donc pas ?

— Si, répondit-il doucement. Je… je ne pensais pas que tu serais si grande. J’ai bien vu des images, mais je t’ai toujours imaginée comme une petite fille. Je ne m’attendais pas à…

— Des images ? Tu veux dire, des photos ? Maman t’a retrouvé, n’est-ce pas ? Quand tu parlais de ta femme tout à l’heure, tu voulais dire…

— Claire. Tu ne l’as pas encore vue ? Mon Dieu ! Elle va être folle de joie !

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Il lui prit la main et la plaqua contre la sienne, paume contre paume.

— Tu connais le serment des mains ? demanda-t-il.

— J’en ai entendu parler. C’est une sorte de mariage provisoire ?

— Plus ou moins. Dans les îles et les régions les plus reculées des Highlands, là où les gens vivent à des lieues de l’église la plus proche, un homme et une femme peuvent échanger leurs vœux. Ils se lient l’un à l’autre pour un an et un jour. Au bout de ce délai, ils se trouvent un prêtre pour les marier en bonne et due forme, ou ils se séparent.

Elle exerça une pression sur sa main.

— Je ne veux rien de provisoire.

— Moi non plus, répondit-il. Mais on ne trouvera pas facilement un prêtre. Ils n’ont pas encore construit d’église ici. La plus proche doit se trouver à New Bern. Je t’ai dit que je te voulais tout entière et que si tu ne voulais pas m’épouser…

— Je le veux.

— D’accord.

Il prit une profonde inspiration et commença :

— Moi, Roger Jeremiah, déclare prendre Brianna Ellen pour épouse. Je jure de veiller sur elle et de l’honorer toujours… pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à la fin de mes jours.

Elle répéta en articulant lentement :

— Moi, Brianna Ellen, déclare prendre Roger Jeremiah pour époux… jusqu’à la fin de mes jours.

Cette dernière phrase revêtait un sens nouveau pour eux ; le passage à travers les pierres avait imprimé en eux la conscience de la fragilité de la vie.

Roger porta la main de Brianna à ses lèvres et la baisa, tout doucement, là où, un jour, elle porterait son alliance.

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— Tu as cru que j’avais trouvé un autre homme… et tu es venu quand même ?

Il poussa un soupir, sa colère ayant disparu aussi brusquement qu’elle était apparue.

— Je serais venu même si tu avais épousé le roi de Siam, idiote !

La jeune femme ne formait qu’une silhouette claire dans l’obscurité. Elle ramassa la noix et s’assit en tailleur, pour la retourner entre ses doigts.

— Tout à l’heure, tu as parlé de battre ta femme , lança-t-elle d’une voix hésitante.

— Et toi, tu as dit que tu étais sûre, répliqua-t-il. Tu étais sincère ?

Un long silence s’installa, qui sembla durer une éternité.

— Oui, répondit-elle enfin.

— A Inverness, je t’ai prévenue que…

— Que tu me voulais tout entière ou pas du tout. Je t’ai rétorqué que je comprenais. Je suis sûre.

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— Redis-le-moi, murmura-t-il.

— Je… t’aime, siffla-t-elle entre ses dents. Ça te va ?

— Oui.

Il prit son visage entre ses mains et, tout doucement, l’attira à lui. Elle se laissa faire, fléchissant les bras.

— Tu es sûre ? demanda-t-il.

— Oui. Qu’est-ce que nous allons devenir ?

Là-dessus, elle se remit à pleurer.

Nous . Elle avait dit « nous ». Roger était allongé sur le dos en pleine rue, couvert de bleus, crasseux et mort de faim, serrant une femme qui sanglotait dans ses bras. Il n’avait jamais été aussi heureux.

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— Pourquoi ? sanglota-t-elle quand il la libéra enfin. Pourquoi m’as-tu suivie ? Tu n’as donc pas compris ? Qu’est-ce qu’on va faire, maintenant ?

— Faire ? Mais de quoi parles-tu ?

Il ignorait si ses sanglots étaient dus à la peur ou à la colère. Sans doute à un mélange des deux.

— Comment va-t-on rentrer ? s’écria-t-elle. Pour revenir, il te faut quelqu’un de l’autre côté. Quelqu’un que tu aimes. Or tu es le seul qui pouvait me faire revenir. Ou plutôt, tu l’étais ! Comment vais-je rentrer chez moi maintenant que tu es ici ? Et toi, comment vas-tu faire, tu y as réfléchi ?

Il resta cloué sur place.

— C’est pour ça que tu ne m’as rien dit ? demanda-t-il. Parce que tu m’aimes ? Seigneur !

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— Je suis venue chercher mes parents.

— Je sais ! Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ?

— Parce que tu ne m’aurais jamais laissée partir, voilà ! Et…

— Ça, tu peux le dire ! Je t’aurais enfermée à clef dans une chambre. Je t’aurais même ligotée, et…

Elle ne le laissa pas finir, et fit mine de le gifler.

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