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Extrait ajouté par Yulii 2019-03-01T02:07:57+01:00

— Je ne sais pas si tu te souviens de mon métier, mon ange... Lorsque tu m'avais demandé ce que je faisais, je t'avais répondu que j'étais docteur, mais un docteur un peu spécial qui soignait les blessures de l'âme. C'est difficile à expliquer : les gens viennent me voir lorsqu'ils souffrent à l'intérieur. Ils souffrent parce qu'ils ont subi des épreuves qui leur laissent des plaies au cœur. Ce sont des douleurs difficiles à soigner...

Le médecin sembla chercher ses mots avant de poursuivre :

— Souvent, ces personnes se sentent fautives de quelque chose, même si elles ne sont coupables de rien. Mon métier, c'est de les convaincre qu'on peut renaître de sa souffrance. Aucune blessure n'est irréversible. J'en suis profondément convaincu : on peut transformer ses meurtrissures en force. Ce n'est pas quelque chose de magique. Ça prend du temps. Souvent, on ne guérit pas totalement. La douleur ne disparaît jamais vraiment. Elle reste tapie au fond de nous, mais elle nous laisse revenir à la vie et continuer notre chemin.

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Extrait ajouté par douae_elhassouni 2019-01-19T11:39:56+01:00

Ma souffrance est ma vengeance contre moi-meme

P:132

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Extrait ajouté par Mai-ly-1 2018-02-10T12:26:53+01:00

Parfois, la réussite d'une vie tenait à pas grand-chose: une rencontre, une décision, une chance, un fil...

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Extrait ajouté par Roxy427 2018-01-02T15:13:07+01:00

C'est l'arme qu'il a récupérée vingt ans plus tôt chez les dealers. Une preuve accablante dont il ne s'est pourtant jamais débarrassé, comme si un sixième sens l'avait averti qu'il en aurait encore besoin un jour.

A la vue du flingue, Evie est restée stoïque. Comme Connor, elle vient du monde d'en bas : le monde du fracas et des coups, le monde où le pire arrive plus souvent que le meilleur.

-Je l'ai retrouvé, expliqua Connor.

-Qui ? demanda-t-elle en accrochant son regard au sien.

-Craig Davis, l'assassin de ta mère.

A présent, leurs deux visages n'étaient plus séparés que des quelques centimètres. Connor vit Evie tressaillir légèrement, une flamme subite s'alluma dans ses yeux.

-Il habite un petit immeuble, juste derrière la cathédrale St. John the Divine. Depuis une semaine, j'y vais tous les soirs. Je connais le numéro de son appartement, le code de la porte d'entrée, ses horaires de garde et l'endroit où il va faire ses courses.

D'instinct, Evie sentit que Connor lui disait la vérité, mais pas un instant elle ne se douta de l'étrange proposition qu'il allait lui faire :

-Si tu me le demandes, je suis prêt à aller le tuer, dit-il en désignant le pistolet de la tête.

Evie fut abasourdie par l'offre de Connor.

-Si tu veux vraiment te venger, continua le neurologue, ça peut être terminé ce soir. Tu n'as qu'un mot à dire et, dans une heure, Craig Davis ne sera plus de ce monde.

Evie fut d'autant plus déconcertée qu'elle comprit que ce n'étaient pas des paroles en l'air.

-Maintenant, c'est toi qui décides, dit Connor en se levant, bien conscient d'avoir remis son destin entre les mains de l'adolescente.

*

Il se passa peut-être une minute avant qu'Evie vienne rejoindre Connor près de la rambarde. Sans un mot, délicatement, elle lui prit des mains le pistolet, dernier témoin de l'épisode douloureux qui avait marqué la vie du médecin.

Avec un mélange incertain de répulsion et de fascination, elle regarda l'arme quelques secondes avant de la projeter de toutes ses forces dans les eaux froides de l'Hudson.

*

Le soleil avait maintenant complètement disparu. Face à l'éventail de gratte-ciel illuminés, la jetée était presque déserte. Longtemps, Connor et Evie étaient restés silencieux, immobiles, ensemble et solitaires. Puis le vent s'était levé d'un coup et Evie avait frissonné.

Alors qu'ils revenaient vers la clinique, Connor posa son manteau sur les épaules de la jeune fille.

Ils échangèrent un regard apaisé et Connors comprit qu'il l'avait sauvée.

Et qu'elle l'avait sauvé à son tour.

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Extrait ajouté par Roxy427 2018-01-02T14:57:41+01:00

-Je ne pars pas sans toi !

-Arrête tes jérémiades ! s'énerve Connor. Moi, je ne m'en sortirai jamais, c'est fini ! J'ai laissé des traces partout. Les flics ne vont pas mettre deux heures avant de remonter jusqu'à moi.

-C'est pas sûr, dit Mark, l feu, ça détruit tout. Et puis, ces deux types, qui va les regretter ? Personne ! La police croira à un règlement de comptes entre gangs, c'est tout.

Les deux garçons arrivent sur le quai de la gare. Malgré l'heure matinale, les voyageurs sont déjà nombreux à se presser le long des voies.

-Allez, fait Connor, bonne chance, mon vieux.

-Viens avec moi ! s'écrie Mark en grimpant dans le wagon. On avait toujours dit qu'on partirait ensemble.

Il veut ajouter quelque-chose mais sa voix est couverte par un coup de sifflet strident annonçant le départ imminent du train.

Resté sur le quai, Connor ne laisse pas son ami reprendre la parole.

-Ecoute, Mark, il faut que tu sois fort. Tu peux commencer une nouvelle vie, mais pour moi, c'est trop tard : je n'ai plus la force de rien, je ne suis plus rien.

-ça va passer, je vais t'aider ! On a toujours fait face tous les deux. C'est comme ça qu'on s'en est sortis !

Le chef de gare vérifie la fermeture des portes.

Connor fait quelques pas sur la quai. Soudain, toute la peur accumulée remonte à la surface. Il se sent tremblant, fiévreux. Dans son esprit, tout se brouille. Les sons se déforment avant de n'être plus audibles. Soudain, c'est le silence total. Il chancelle puis s'écroule.

Déjà, Mark a sauté sur le quai. Il se penche vers son ami, l'attrape sous les bras et, de toutes ses forces, le tire à l'intérieur du wagon.

Après une dernier sifflement, le train s'ébranle avec soupirs et soubresauts.

*

Lorsque la locomotive quitta la gare, elle fut frappée par les premiers rayons du soleil. Mark regarda à travers la vitre. Une lumière pourpre et orangée perçait à travers les nuages.

Toute sa vie, il se souviendrait de la couleur du ciel, ce matin-là.

Le matin où, ensemble, ils étaient partis.

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2017-12-30T17:14:42+01:00

Parfois, la réussite d'une vie tenait à pas grand chose: une rencontre, une décision, une chance, un fil...

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2017-12-30T17:04:40+01:00

- Ça ne vous fait donc pas peur de mourir ?

[...]

- Vivre m'effraie bien davantage.

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2017-12-30T16:17:52+01:00

- Je crois que pardonner est la chose la plus difficile au monde, [...] celle en tout cas qui requiert le plus de force.

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2017-12-30T16:10:46+01:00

- Rien ne pourra nous arriver, répète-t-il comme pour s'en convaincre.

- Tout peut nous arriver, corrige Connor.

- Non, nous sommes plus forts aujourd'hui, plus solides.

- Au contraire, nous avons tout à perdre.

Mark réfléchit une seconde puis:

- Tu devrais faire comme moi: te marier, avoir des gosses...

- Je ne crois pas. Lorsqu'on aime, on devient vulnérable.

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2017-12-30T15:12:02+01:00

Au fil du temps, il a appris à connaître le fonctionnement du quartier, sa violence, son injustice et ses règles secrètes. Mais on peut connaître quelque chose sans jamais s'y habituer.

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