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— C’est un bar gay ! Glapit Adam

Nous nous approchons en rigolant de l’entrée arc-en-ciel du Out, la « super discothèque qui vient d’ouvrir » dans laquelle Leti a persuadé je ne sais comment mon frère de se rendre, avec nous tous. Côte à côte sur le trottoir, Mike, Shawn et Joel observent la porte psychédélique comme s’ils craignaient de ne plus jamais revenir s’ils la franchissent. Elle ne ressemble à rien que je connaisse, tout en technologie genre plasma, avec des tourbillons en technicolor qui surgissent et dansent dans la nuit. Adam, toujours partant pour tout et n’importe quoi, se retourne brusquement.

— Je ne rêve pas, c’est un bar gay ! 

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Dans un silence désormais complet, je m’endors rapidement, mais mon sommeil est de courte durée. Je sens qu’on me pousse contre la paroi. Il fait encore noir dehors et une main énergique me pousse et me palpe, à croire qu’elle cherche la bagarre.

Je souris en coin et me retourne, les yeux secs à cause du maquillage que je n’ai pas enlevé avant de me coucher.

— Où sont mes boules Quies ? gronde Shawn que j’entends à peine.

J’en sors une de mon oreille, juste histoire de l’énerver, feignant l’incompréhension et l’agacement, même si je meurs d’envie de sourire ou de rire. J’ai piqué ces boules dans son sac cet après-midi, bien avant les groupies, la tequila et les ronflements, et je suis bien contente qu’il ait mérité que je les lui pique.

— Mais qu’est-ce que tu racontes ?

— Où as-tu eu ces boules ? insiste Shawn en saisissant mes doigts.

— Mais c’est quoi, ton problème ?

— Est-ce que tu m’as piqué mes boules Quies ?

— Pourquoi est-ce que je te les aurais piquées alors que j’ai les miennes ? 

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Bien qu’elle semble dubitative, la fille part dans la direction qu’il lui indique et je souris béatement tandis que Nikki fait la moue, visiblement très déçue.

— Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?

Voyant que Mike ne répond pas, Molly l’asticote.

— Peut-être que les filles c’est pas son truc.

C’est une saloperie et je riposte aussitôt, en mode salope.

— Peut-être que les pétasses c’est pas son truc.

— Hé, corrige aussitôt Molly. Je veux dire, c’est cool si Mike n’est pas…

Je grince des dents, mais Mike répond sans aucune animosité apparente.

— Écoute, le jour où je rencontrerai ma femme, je n’ai pas envie de devoir lui expliquer pourquoi j’ai couché avec une centaine de filles avant elle, pigé ?

Toutes les personnes assez proches pour avoir entendu se taisent et l’observent et, parmi elles, toutes les filles fondent à ses paroles. Même Molly et Nikki le regardent comme si elles souhaitaient être la fille qu’il attend. Car Mike pourrait être comme Van, il pourrait emmener la championne des implants mammaires dans un endroit privé et lui demander de faire tout ce qu’il veut. Mais il reste loyal, loyal à une fille qu’il n’a pas encore rencontrée. Et c’est très au-dessus de tout ce que Molly et Nikki peuvent espérer.

— Au temps pour moi, dit Van.

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— Le mot de passe ? crié-je.

— Bangarang ! répond Kale.

Je ne peux m’empêcher de sourire en m’arrachant à mon lit pour aller lui ouvrir. J’ignore pourquoi il a crié « bangarang », mais je trouve ça plutôt mignon de sa part. Le mot de passe est un jeu que nous avons instauré quand nous étions petits – il n’y a pas et il n’y a jamais eu de mot de passe, mais, pendant des années, nous avons fait croire à nos frères que j’en inventais un nouveau chaque jour et que Kale était toujours le seul à le connaître. 

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Je voudrais m’enfuir. Je voudrais me cacher. Mais je n’ai nulle part, nulle part où aller. Je tremble de tout mon corps, je suis sur le point de perdre le peu de dignité qu’il me reste. Je m’effondre en larmes hystériques, inconsolables et honteuses sur le sol de l’entrée mais, un instant auparavant, avant que je ne rende la pire soirée de ma vie encore pire, Kale pousse de toutes ses forces un cri qui résonne entre les murs.

— JE SUIS GAY ! 

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Cela ne présage rien de bon et je me prépare au pire. Un garçon avec qui je suis sortie à la fac m’a demandé de l’appeler Papa un jour où l’on se pelotait. Je l’ai planté là en riant tellement fort que je crois avoir oublié de lui répondre. 

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— Je vous assure, reprend Leti en découpant une bouchée de lasagnes. Un de mes ex était italien, mais ses lasagnes étaient loin d’être aussi bonnes.

Il tourne les yeux vers Mason avec un sourire malicieux.

— Il ressemblait un peu à Mason, d’ailleurs. Musclé comme un joueur de football américain et tatoué comme un mauvais garçon.

Puis il se penche vers ma mère en chuchotant suffisamment fort pour que toute la tablée l’entende.

— Mais il était un peu nympho sur les bords.

Ma mère devient toute rouge, je m’étrangle pour ne pas rire.

— Ce n’est pas celui qui avait un fétiche ? demandé-je. 

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Je lance un regard à Kale qui écarquille les yeux derrière Mason. Il me regarde, je le regarde, et le même sourire nous gagne peu à peu. Comme des gosses le matin de Noël, nous regardons Leti relâcher Mason et lui planter un gros baiser sur la joue. Mason le baraqué en reste sonné, comme s’il hésitait entre l’envie de casser la figure de Leti ou celle de s’excuser de ne pas lui avoir rendu son étreinte. Quant à moi, je résiste à celle de sauter de joie et d’applaudir le spectacle. Leti est en train de prendre une revanche – pour moi, pour toute la communauté gay – et je suis à fond avec lui. 

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Sa manière de me regarder me rend nerveuse. C’est pourquoi je recours à la tactique que j’adopte toujours quand je suis gênée : j’oublie que je suis une fille pour me conduire comme un mec.

— Et tu te trouves toujours aussi génial ? dis-je.

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J’allume ma stéréo à l’aide de la télécommande et la musique de Brand New jaillit des enceintes. Elle éclate de rire.

— Ce n’est pas exactement du Marvin Gaye, Shawn.

— Je sais, mais c’est ton groupe préféré.

— C’est vrai.

Elle passe les bras autour de mon cou et saisit les cheveux sur ma nuque. Puis, se haussant sur la pointe des pieds, elle m’embrasse doucement.

— C’est toi mon préféré.

— Et c’est toi qui me trouves gnangnan ?

Mon cœur s’emballe contre le sien, elle me frappe l’épaule en riant juste avant que je la jette sur le lit couvert de pétales de rose.

Elle glousse de rire, puis cesse quand je m’allonge sur elle. J’arrête de sourire et je l’embrasse, comme je n’aurais pas pu le faire il y a six ans, même si j’avais voulu. Car à l’époque, je n’avais pas compris qu’elle était l’autre moitié de moi-même, ni même que cette autre moitié existait.

Aujourd’hui, je le sais et je la serre dans mes bras.

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