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Liste des extraits

Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:12:39+02:00

nne qui se mélange au drap pâle et délaisse

Des cheveux endormis sur ses yeux mal ouverts

Mire ses bras lointains tournés avec mollesse

Sur la peau sans couleur du ventre découvert.

Elle vide, elle enfle d’ombre sa gorge lente,

Et comme un souvenir pressant ses propres chairs,

Une bouche brisée et pleine d’eau brûlante

Roule le goût immense et le reflet des mers. (...)

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:12:08+02:00

J’ai, quelque jour, dans l’Océan,

(mais je ne sais plus sous quels cieux),

Jeté, comme offrande au néant,

Tout un peu de vin précieux...

Qui voulut ta perte, ô liqueur ?

J’obéis peut-être au devin ?

Peut-être au souci de mon cœur,

Songeant au sang, versant le vin ?

Sa transparence accoutumée

Après une rose fumée

Reprit aussi pure la mer...

Perdu ce vin, ivres les ondes !...

J’ai vu bondir dans l’air amer

Les figures les plus profondes...

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:11:52+02:00

Baignée.

Un fruit de chair se baigne en quelque jeune vasque,

(Azur dans les jardins tremblants) mais hors de l’eau,

Isolant la torsade aux puissances de casque,

Luit le chef d’or que tranche à la nuque un tombeau.

Éclose la beauté par la rose et l’épingle!

Du miroir même issue où trempent ses bijoux,

Bizarres feux brisés dont le bouquet dur cingle

L’oreille abandonnée aux mots nus des flots doux.

Un bras vague inondé dans le néant limpide

Pour une ombre de fleur à cueillir vainement

S’effile, ondule, dort par le délice vide,

Si l’autre, courbé pur sous le beau firmament,

Parmi la chevelure immense qu’il humecte,

Capture dans l’or simple un vol ivre d’insecte.

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:11:31+02:00

Orphée.

Je compose en esprit, sous les myrtes, Orphée

L’Admirable!… le feu, des cirques purs descend;

Il change le mont chauve en auguste trophée

D’où s’exhale d’un dieu l’acte retentissant.

Si le dieu chante, il rompt le site tout-puissant;

Le soleil voit l’horreur du mouvement des pierres;

Une plainte inouïe appelle éblouissants

Les hauts murs d’or harmonieux d’un sanctuaire.

Il chante, assis au bord du ciel splendide, Orphée!

Le roc marche, et trébuche; et chaque pierre fée

Se sent un poids nouveau qui vers l’azur délire!

D’un Temple à demi nu le soir baigne l’essor,

Et soi-même il s’assemble et s’ordonne dans l’or

À l’âme immense du grand hymne sur la lyre !

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:11:09+02:00

Un feu distinct.

Un feu distinct m’habite, et je vois froidement

La violente vie illuminée entière…

Je ne puis plus aimer seulement qu’en dormant

Ses actes gracieux mélangés de lumière.

Mes jours viennent la nuit me rendre des regards,

Après le premier temps de sommeil malheureux;

Quand le malheur lui-même est dans le noir épars

Ils reviennent me vivre et me donner des yeux.

Que si leur joie éclate, un écho qui m’éveille

N’a rejeté qu’un mort sur ma rive de chair,

Et mon rire étranger suspend à mon oreille,

Comme à la vide conque un murmure de mer,

Le doute -sur le bord d’une extrême merveille,

Si je suis, si je fus, si je dors ou je veille ?

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:07:42+02:00

Les cris aigus des filles chatouillées,

Les yeux, les dents, les paupières mouillées,

Le sein charmant qui joue avec le feu,

Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,

Les derniers dons, les doigts qui les défendent,

Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe

Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge

Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici?

Chanterez-vous quand serez vaporeuse?

Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,

La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,

Consolatrice affreusement laurée,

Qui de la mort fais un sein maternel,

Le beau mensonge et la pieuse ruse!

Qui ne connaît, et qui ne les refuse,

Ce crâne vide et ce rire éternel!

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:06:35+02:00

Si la plage planche, si

L’ombre sur l’œil s’use et pleure

Si l’azur est larme, ainsi

Au sel des dents pure affleure

La vierge fumée ou l’air

Que berce en soi puis expire

Vers l’eau debout d’une mer

Assoupie en son empire

Celle qui sans les ouïr

Si la lèvre au vent remue

Se joue à évanouir

Mille mots vains où se mue

Sous l’humide éclair de dents

Le très doux feu du dedans.

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:06:00+02:00

La caresse.

Mes mains chaudes, baigne-les

Dans les tiennes... Rien ne calme

Comme d'amour ondulés

Les passages d'une palme.

Tout familiers qu'ils me sont,

Tes anneaux à longues pierres

Se fondent dans le frisson

Qui fait clore les paupières

Et le mal s'étale, tant,

Comme une dalle est polie,

Une caresse l'étend

Jusqu'à la mélancolie.

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:05:39+02:00

Tes pas, enfants de mon silence,

Saintement, lentement placés,

Vers le lit de ma vigilance

Procèdent muets et glacés.

Personne pure, ombre divine,

Qu’ils sont doux, tes pas retenus !

Dieux !... tous les dons que je devine

Viennent à moi sur ces pieds nus !

Si, de tes lèvres avancées,

Tu prépares pour l’apaiser,

À l'habitant de mes pensées

La nourriture d’un baiser,

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T21:05:21+02:00

Ni vu ni connu

Je suis le parfum

Vivant et défunt

Dans le vent venu!

Ni vu ni connu

Hasard ou génie?

À peine venu

La tâche est finie!

Ni lu ni compris?

Aux meilleurs esprits

Que d’erreurs promises!

Ni vu ni connu,

Le temps d’un sein nu

Entre deux chemises

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