Commentaires

Ce deuxième tome est aussi bien que le premier. Maintenant je n'ai plus qu'une envie: lire Manhole et tous les autre mangas de ce spetaculaire mangaka qu'est Tetsuya Tsutsui que je commence à adorer.

POISON CITY T2 nous livre la suite et fin de l'affaire concernant Mikio Hibino et son manga, Dark Walker, jugé d'ouvrage nocif. J'ai trouvé ces deux ouvrages horrifiant mais dans le bon sens; ils nous amènent à nous demander: jusqu'où peut-on aller dans la censure? Avec un parallèle toujours présent de la censure Américaine, mais également une référence magnifique à Fahrenheit 451, on découvre (ou redécouvre) jusqu'où un gouvernement est prêt à aller pour détruire la liberté. Car on l'oublie peut-être un peu trop, mais la liberté d'expression nous est fondamental, elle nous paraît acquise mais, on le voit ici, elle peut nous être prise à tout moment.

Spoiler(cliquez pour révéler)Point fort non négligeable: la fin. Elle n'est pas heureuse et c'est à mon sens un point capital des mangas: une fois la liberté enlevée, il est difficile de la reprendre.

En résumé POISON CITY est une duologie qui me paraît essentielle, que vous aimiez ou non les mangas, elle critique avec brio une société qui au final, pourrait bien devenir la notre.

Une fin tout simplement terrifiante, même s'il y a un message d'espoir. Et je pense que le plus terrifiant est que cette histoire semble réaliste, surtout quand on sait que la pression sociale au Japon est vraiment importante.

La conclusion de ce manga passionnant traitant de la censure dans les manga. Ce manga est magnifique, le sujet est superbement traité et j'ai particulièrement apprécié les parallèles qui sont fait entre l'histoire dans le monde "réel" et Dark Water, parallèles qui se font de plus en plus évident au long de ce second tome jusqu’à se mélanger a la réalité.

Ce manga fait vraiment réfléchir a la censure dans notre société et sans attaquer directement les responsables de manière irréfléchis nous instruit sur l'absurdité de leurs méthodes, et nous donnes ainsi les outils pour juger par nous même. A lire.

Cette série en deux tomes est vraiment géniale! Elle fait beaucoup réfléchir sur la censure et surtout, elle montre qu'on n'est jamais à l'abri de voir ce genre de climat radical émerger, même dans un pays démocratique, et que les dérives arrivent bien plus vite qu'on ne le pense. Franchement, Tetsuya Tsutsui bluffé par son talent, je conseille fortement cette série.

Conclusion habille même si elle manque d'un discours de fin vraiment marquant (j'aurais bien imaginé quelque chose à la V pour Vendetta, mais ça aurait été se méprendre sur le genre de l’œuvre : elle n'a pas la prétention de présenter une vérité ou de défendre l'opprimé contre l'autorité, mais juste de parler de manière intelligente et crédible de la censure) c'est très habillement fait et conclue fort bien l'histoire. L'histoire interne au récit du manga (celui que dessine le personnage principal) prend plus au tripes que jamais et on sens bien le poids de métaphore qui s'y implante.

Une réflexion sur la place du mangaka, du dessin, sur la création, le système de l'industrie culturel, sur des sujets très politiques abordés suffisamment finement pour ne pas rebuter ou pencher dans la prise de parti tranché, ce qui est à la fois un peu dommage, très lucide, et surtout intelligent.

Un must fort sympathique aux bons dessins et à l'histoire soigné pour un sujet des plus nuancés et intéressante. Définitivement à lire.

On a ici un deuxième tome qui tient toutes ses promesses. Si une chose est bien sûr c’est que Tetsuya Tsutsui est un bon mangaka qui c’est bien traiter ses sujets à la perfection.

Ce second tome de Poison City reste bien dans la même lignée que le premier, le même univers et la même ambiance. Ici l’auteur nous montre la bêtise que peut prendre la censure quand celle-ci est utilisée à tort et à travers. On voit bien le fait, que l’art dans toutes ses formes est au final une bonne excuse pour certaine personne qui explique ainsi leurs actes (c’est quand même bien facile de dire c’est à cause de tel film, livre qu’il y a eu ces actes…).

Dans ce manga certains passage montrent bien la réalité de certaines choses qu’on trouve même chez nous. Bien sur la censure est utile car tout n’est pas à mettre dans les mains de tout le monde, mais je trouve que certaines choses sont à revoir.

Enfin bref, j’ai beaucoup aimé ce manga qui une chose est sûre ne peut que faire réfléchir ses lecteurs. De plus il est assez surprenant je ne m’attendais pas du tout à cette fin Spoiler(cliquez pour révéler)mais bon faut dire que Tetsuya Tsutsui ne nous as pas habitué à avoir des belles fin à chaque fois dans ses mangas. En tout cas c’est sans hésitations que je conseillerais ce manga.

Une très bonne surprise, offerte par ma soeur.

Critique de la critique même, du pouvoir de la censure dans toute sa démesure et ses limites. Un pouvoir totalitaire, contrôlant les esprits ? Ou un réel contrôle pour la protection de l'enfance ?

Même si la question paraît absurde, via le point de vue du manga, nous sommes en droit de nous la poser... Quel est le pouvoir légitime que peut utilisé une autorité ? Et par quelles moyens peut-elle "véritablement" juger une oeuvre nocive ?

Car, évidemment, ce n'est pas en comptant les pages gores ou sexuelles, et poser un quota de "néfaste" qu'on arrive à la conclusion qu'elle présente un danger pour la jeunesse.

Quel est justement le mieux pour celle-ci ? D'avoir accès à tous, de se faire leur propres avis, aux risques d'être choquer ou traumatiser ? Spoiler(cliquez pour révéler)Un aspect peu développer dans le manga. On met plus en évidence le caractère absurde du jugement injuste, mais pas de sa visée. De son but premier, et de sa bonne foi.

En tout cas, c'est une histoire à lire, vraiment courte qui permet une accessibilité au plus grand nombre.

Petit Plus : Vision du travail de mangaka, pour les amoureux de Bakuman.

Ce deuxième et dernier volume conclu fort bien le sujet de la liberté d'expression, de la culture, face à l'ignorence et la bêtise humaine. C'est ce que tous les auteurs de fictions peuvent un jour ou l'autre subir, car il est bien connu que " ce n'est pas de la littérature"! Bref, lorsqu'il faut réfléchir, certain sont tout de même mieux doter que d'autres, mais dans ces derniers, leur arrivé au pouvoir est une catastrophe pour les premiers. De là à en faire un parallèle avec ce que nous connaissons actuellement avec les présidentielles et les différents protagonistes qui ne cherchent qu'à nous embobiner pour mieux nous cliver et nous réduire au silence, qu'ils soient d'un bord ou de l'autre, il n'y a qu'un pas que je ne franchirais pas pour ne pas lancer un débat stérile. Il est tout de même à noter que l'auteur va plus loin que ce que nous pourrions imaginer en Europe, la mentalité japonaise restant différente de la notre, mais son point de vue sur la censure, sur la gestion des auteurs dit nocifs, ne me fait que penser à ce qu'il se passe de par le monde, ne serait-ce qu'en Tchétchénie et l'ouverture de camps à peine 80 ans après l'holocauste. En gros, l'auteur décrit une dérive autoritaire qui reste de mise dans certains pays.

J'ai vraiment bien apprécié cette courte série de deux mangas qui permet de faire un point sur la censure qui existe réellement au Japon (et dont on n'a pas vraiment conscience en France). J'ai aimé les différents mangakas, leurs différents choix et leurs différents arguments, la manière dont ils sont tiraillés entre l'envie d'être publié et l'envie de faire ce qu'ils veulent !