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Difficile à porter...
Mme Renault veut appeler sa fille... Zoé ou Mégane.
Afficher en entierUne patiente d’origine étrangère portant le nom de Ankull, veut appeler sa fille Kim. Difficile de lui faire comprendre avec des mots simples ce que donne l’association des deux en français...
Afficher en entierUne journée comme une autre, les consultations se succèdent à un rythme soutenu. Puis, c’est au tour d’une jeune femme enceinte de six mois. Timidement, elle me dit venir pour une prescription, un traitement contre une mycose vaginale et me précise que ce n’est pas la peine de perdre du temps à l’examiner, qu’elle sait ce qu’elle a. Je lui explique que je ne peux pas lui donner un traitement sans constater par moi-même s’il s’agit bien de ce problème et de son étendue. Elle rougit, hésite, insiste en me demandant s’il est vraiment nécessaire que je l’examine...
Afficher en entierLe stress fini par retomber… Les petits frères se retrouvent serrés très fort sur le cœur de leurs parents et nous faisons une magnifique photo de famille. Le reste de l’équipe nous rejoint ensuite. Je leur présente mes magnifiques jumeaux. À eux deux, ils n’ont mis qu’un seul bébé au monde, alors qu’à moi seule, j’en ai fait naître deux en même temps ! Je suis très fière. À l’époque, les naissances, c’était comme les trains, un bébé pouvait en cacher un autre !
Afficher en entierLe travail se déroule sans problème, et même rapidement, tout comme pour les autres patientes en travail ce jour-là. C’est à se demander s’il a quelque chose dans l’air propice à l’arrivée de tous ces bébés… Au moment où ma patiente m’avertit qu’elle a envie de pousser, une autre patiente me sonne pour la même raison ! Elles poussent de concert… L’obstétricien prendra en charge cette patiente, accompagné de l’auxiliaire de puériculture, tandis que je m’occuperai seule de l’autre couple. Ma patiente pousse comme une reine et son bébé sort à toute vitesse. Je présente l’enfant à ses parents, un garçon qui me semble bien petit pour son terme mais qui se porte à merveille.
Afficher en entierLa technologie dans le domaine médical a fait des progrès considérables en quelques années. L’échographie, par exemple, est devenue un examen incontournable pour assurer le bon suivi d’une grossesse. Cela n’a pas toujours été le cas. Au début de mon exercice, il y a une trentaine d’années, les échographies durant la grossesse restaient exceptionnelles. Ce qui réservait parfois bien des surprises…
Afficher en entierCe jour-là, nous avons accueilli une magnifique petite fille de 3,8 kg en parfaite santé qui n’a même pas provoqué de déchirure à sa maman en sortant… Je garde en moi le souvenir inoubliable de ce miracle. En revanche, je n’arrive plus à me souvenir si j’ai fini par boire mon chocolat chaud...
Afficher en entierLa chance continue de nous sourire puisqu’au même instant le pédiatre arrive dans le service et prend immédiatement le bébé en charge. Il constate que le nourrisson se porte à merveille et ne présente aucune séquelle apparente et immédiate de sa chute, ce qui sera confirmé par les radios et examens complémentaires faits par la suite.
Afficher en entierLa patiente tourne la tête, aperçoit son bébé et dans un élan instinctif, s’élance vers lui en hurlant, aussitôt ceinturée et immobilisée par son amie qui garde son sang-froid. Je fais aussitôt le tour de la patiente pour prendre le bébé dans mes bras. J’ai besoin d’aide pour accéder au matériel afin de couper le cordon et donner au plus vite les premiers soins au bébé. Mais Zézette, prise de panique, se met à hurler en même temps que la maman.
Afficher en entierPourtant, je change d’avis. Je me dis que j’ai tout intérêt à aller brancher maintenant cette dame au monitoring, cela ne me prendra que quelques minutes et me permettra de déguster l’esprit tranquille ma boisson chaude… Je suis donc Zézette, la patiente et une des amies qui l’accompagne jusqu’à la salle d’accouchement. Je demande à la patiente si tout va bien. Elle me répond très bien supporter ses contractions et n’en avoir que depuis peu. Je lui propose alors de s’installer sur la table d’accouchement afin de l’examiner et de brancher le monitoring. La patiente se lève sans difficulté et s’approche de la table. Voyant que sa robe était trempée par le liquide perdu, je lui demande de la retirer avant de s’installer : « Ce sera plus confortable de passer une chemise sèche avant de vous allonger », précisé-je en l’aidant.
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