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Je m’approchai pour observer la machine. J’examinai la serrure rayée, celle qui d’après Beth pouvait s’ouvrir avec un ongle assez long. Les miens ne l’étaient pas, mais la clé de chez moi marcha très bien. Une grande semaine pour moi. J’étais inscrite sur la liste des réalisateurs. Nate m’avait demandé si je venais à la fête. J’avais mes premières règles. Et à présent, je commettais mon premier délit. Après m’être rajustée, je plongeai la main dans mon sac pour prendre ma brosse et saisis à la place le tube de teinture. Je le soulevai devant moi. Mon reflet dans le miroir me renvoya un sourire

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Le couloir miteux semblait s’étirer devant moi comme s’il ouvrait sur les ténèbres. C’était à cause de la perspective : les tentures en oblique sur les côtés rétrécissaient le couloir. Illusion intéressante, surtout pour un film à suspense. Il faudrait que je m’en souvienne. Imaginer le couloir comme un décor de cinéma me calma les nerfs. Je cadrai mentalement le plan. Le rythme de mes pas ajouterait des secousses qui rendraient la scène plus réaliste et mettraient le spectateur à la place de la protagoniste, la jeune idiote qui se dirige vers le bruit bizarre. Il y eut un bruit sourd. Je bondis et mes chaussures grincèrent, ce qui me fit sursauter de nouveau. Je frottai la chair de poule apparue sur mes bras et tentai de rire. D’accord, j’avais bien dit le bruit bizarre, non ? On ajoute les bruitages, s’il vous plaît

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La séance du club était terminée. La personne qui avait quitté l’auditorium en dernier avait éteint les lumières, et je ne savais absolument pas comment les rallumer, d’autant plus que pour localiser l’interrupteur, il aurait fallu être capable de le voir. Des interrupteurs phosphorescents : voilà comment je financerais mon premier film. Évidemment, j’allais avoir besoin de quelqu’un pour les fabriquer. Comme la plupart des réalisateurs, j’étais plus douée pour trouver des idées que pour les mettre en œuvre. J’avançai avec précaution le long des allées et me cognai les genoux à deux reprises. Mes yeux finirent par s’ajuster à la lueur des lumières des issues de secours et je parvins à trouver l’escalier qui menait aux coulisses. Puis les choses se compliquèrent

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Le lycée. Pas grand-chose à en dire. Les gens pensent que les sections artistiques doivent être différentes, avec toute cette énergie créatrice bouillonnante. Des classes remplies d’ados joyeux, où même les Goths le sont presque aussi, pour autant que le leur permette leur âme torturée. Ils se disent que dans ce genre d’établissement, on est moins soumis aux pressions de groupe et aux persécutions. Après tout, la plupart des élèves ici sont ceux qui se font persécuter dans les autres écoles. C’est vrai que la fréquentation du lycée A.R. Gurney n’est pas mal pour ça. Mais lorsqu’on met des jeunes ensemble, même s’ils se ressemblent, il y a des limites qui sont fixées. Et des groupes qui se forment : les sportifs, les intellos et les anonymes sont remplacés par les artistes, les musiciens et les acteurs

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Il y en avait eu d’autres, avant que Mme Hobb les fasse fuir. Comme la vieille Mme Miller, qui jouait à « coucou, caché » avec Chloé et l’appelait Mary. Et M. Drake, qui posait d’étranges questions, par exemple si des gens vivaient sur la Lune à présent ; la plupart du temps, Chloé ne connaissait pas la réponse, mais il souriait quand même et lui disait qu’elle était une gentille petite fille. Elle aimait descendre au sous-sol autrefois, et parler à ceux qui s’y trouvaient. Elle évitait seulement de regarder l’homme pendu derrière la chaudière, le visage tout violet et bouffi. Il ne disait jamais rien, mais quand elle le voyait, Chloé se mettait toujours à avoir mal au ventre. — Chloé ? appela Emily d’une voix sourde. Tu viens ? Maman aurait dit : «Pense aux bons côtés, pas aux mauvais. » Tout en descendant les trois dernières marches, Chloé se rappela donc Mme Miller et M. Drake, et ne pensa pas du tout à Mme Hobb… du moins, pas trop. Une fois en bas, l’obscurité l’obligea à plisser les yeux. Seules les veilleuses étaient allumées, celles que maman avait mises partout quand Chloé avait commencé à dire qu’elle ne voulait plus descendre et que maman croyait qu’elle avait peur du noir.

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- Derek avait raison. Il n'y avait pas de flingue. Mais tu sais quoi ? (Il releva les yeux et me regarda.) Si un type était venu vers Derek avec un flingue, il aurait gardé son sang-froid et géré la situation. Mais ce n'était pas lui qui était en danger. C'était moi. Pour Derek, ce sont deux choses très différentes. C'est dans sa nature, comme dit mon père.

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Les paroles de Simon me revinrent à l'esprit :

"Les gens comme Derek ont des... améliorations physiques, pourrait-on dire. Ils sont vachement forts, comme tu as vu. Avec des sens plus développés, aussi. Ce genre de trucs."

Ce genre de trucs.

Puis j'entendis ma propre voix demander d'un ton dégagé :

"Je ne risque pas de tomber sur des loups-garous ou des vampires au moins ?"

Et la voix de Simon accompagné d'un rire :

"Ce serait cool."

Il ne m'avait pas vraiment répondu. Il avait évité une question à laquelle il ne pouvait pas répondre.

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- P-pardon ? (Cette fois-ci, le bégaiement n'était pas feint.)

S'enfuir ? N-non. Derek et moi, on... (Je montrai les buissons d'un geste.) Il connaissait le code, alors on est sortis pour être seuls, et... vous voyez, quoi.

Elle s'approcha encore en me braquent la lampe droit dans les yeux.

- Et reprendre là où vous vous étiez arrêtés vendredi après-midi ?

- Voilà.

Je tirai sur ma chemise et essayai d'avoir l'air gêné.

-Tu crois vraiment que je vais avaler ça, Chloé ? Les filles comme toi n'adresseraient pas la parole à des garçons comme Derek Souza, et se rouleraient encore moins avec eux dans les buissons ou dans les caves.

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Les gens pensent que les sections artistiques doivent être différentes, avec toute cette énergie créatrice bouillonnante. Des classes remplies d’ados joyeux, où même les Goths le sont presque aussi, pour autant que le leur permette leur âme torturée. Ils se disent que dans ce genre d’établissement, on est moins soumis aux pressions de groupe et aux persécutions.

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Je soupirai avant de fermer les yeux. Lorsque je les rouvris, la chemise bleue d'uniforme se trouvait à quelques centimètres de ma figure. Je levai la tête... et me mis à hurler.

Il ressemblait à un mannequin qui se serait trouvé trop près d'un feu. Le visage brûlé. Fondu. Un œil sans paupière lui sortait de la tête. L'autre avait glissé jusqu'à sa pommette et toute sa joue pendait, les lèvres tombaient, sa peau était brillante et déformée et...

La bouche tordue s'entrouvrit.

- Maintenant tu vas peut-être me prêter attention

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