Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 897
Membres
1 014 129

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par ocanlers 2020-05-06T00:55:19+02:00

Page 215.

Ils se sont promis de ne pas se téléphoner, de ne pas s'écrire avant son retour, ils se sont promis de vivre loin l'un de l'autre sans jamais se quitter. Ils se sont promis sans savoir, comptant sur l'infini pour se retrouver.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ocanlers 2020-05-06T00:52:46+02:00

Page 204.

"Reste comme tu es, distrait, rêveur, et confiant en l'être humain", lui avait-elle conseillé dans le train. C'est la phrase qui avait tout déclenché. Depuis il avait ajouté "amoureux". Reste amoureux d'elle, reste ce garçon à la proue d'un navire qui n'a peur de rien dans les embruns parfumés des fougères de ses cheveux.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ocanlers 2020-05-06T00:48:35+02:00

Page 208

-Je me suis trompée à ton sujet, lui dit-elle encore.

-À quel propos ?

-Tu es plus dans la lignée de la pensée de Saint-Simon que de Proudhon. Proudhon était un affreux machiste, qui n'intègrait pas la femme dans son beau programme de société partagée. Saint Simon lui, parlait déjà au XVIIIème siècle d'association fraternelle entre les hommes et les femmes, dans le partage du travail et de la production. La femme que tu aimeras sera plus heureuse que Mme Proudhon, qui dans ses lettres ne fait que se lamenter.

-Merci du compliment. Et toi, comment tu te sens, là ?

-Heureuse, plus heureuse que Mme Proudhon.

Afficher en entier
Extrait ajouté par acsjg 2020-03-05T16:12:18+01:00

Au repère Z de la voie 2, le train est annoncé à l’heure. Ça le rassure. Partir avec du retard, il ne l’aurait pas supporté. Tout est prévu. Organisé, rangé dans les deux valises à roulettes neuves que sa mère lui a achetées à prix discount pour l’occasion. Elle avait hésité entre le gris et le jaune fluo qu’elle préférait – une touche plus gaie pour commencer dans la vie –, mais à la caisse elle s’était ravisée, fébrile, repensant à la couleur des costumes des hommes et des femmes du ministère. Gris. Elle en avait déduit que c’était ce qui convenait là-haut pour son fils et c’est ce qu’elle avait pris. Il l’avait échappé belle ; aucune envie de débarquer au lycée Henri-IV à Paris avec des valises de touriste. Des années qu’il pense à ce départ. Des nuits qu’il en rêve avec agitation, se tournant et se retournant tout l’été dans ses draps mouillés depuis qu’il sait que c’est désormais une réalité. Il est “Admis”.

– Je t’ai fait un sandwich à la terrine de sanglier, j’ai pas mis de cornichons, j’en avais plus. Y en a encore un qui a remis le pot vide dans le frigo. Ce que ça m’agace, ces façons ! Ce que ça m’agace !

Depuis qu’elle a serré la main du ministre de l’Éducation, depuis que le maire du village vient prendre le café dans sa cuisine et que la presse régionale lui téléphone pour interviewer son fils prodige, sa mère a changé.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode