Ma première introduction à la poésie d'une autrice autochtone. Je ne suis pas déçue !

Des images fortes et une musicalité dans tous les poèmes, c'est une petite incursion dans la réalité des femmes autochtones et de leur rapport à la Terre.

J'ai été étonnée par les différences dans les histoires. Certaines se finissent mal, d'autres se finissent bien. Il n'y a pas de censure et les histoires sont bien racontées, souvent avec une touche d'humour. Les animaux créent un décalage intéressant à ce qui est raconté (et offre probablement des analyses intéressantes).

Un bon panorama des expériences que peuvent vivre les lesbiennes.

Meilleure illustration de la difficulté de se retrouver entre deux cultures. J'ai adoré la traduction de toutes les pages en français et en anglais, avec quelques variations. Plutôt novateur.

Je croyais avoir lu certains des livres les plus weirds, mais clairement je me suis trompée.

L'innommable de Beckett va à l'encontre de tout ce à quoi on peut s'attendre d'un livre et de ce qui a vaguement l'air d'un roman. Je ne sais toujours pas s'il entre dans cette catégorie.

Pour les fans ou étudiants de lettres, ça vaut certainement le détour (à la bibliothèque), ne serait-ce que pour apprécier l'innovation de Beckett. C'est mieux de le lire en cours pour l'analyse qui l'accompagne, cependant.

Pour ceux qui cherchent une lecture de chevet: effet soporifique garanti, cinq pages et vous dormirez du sommeil le plus profond de votre vie.

Une petite BD cute, rapide à lire. Tirées de ses Instastories, les planches peuvent paraître un peu décousues. Il faut s'y attendre, c'est un regroupement d'anecdotes!

Si vous croyez avoir tout vu à propos des bizarreries qu'on trouve au Japon, jetez-y un oeil, vous pourriez être surpris.

(Mes planches préférées sont celles à propos des chaînes de télé!)

Peu de mots pour évoquer beaucoup de souvenirs et un pincement au coeur au dernier vers.

Pour apprécier le livre, il faut le remettre dans le contexte de son époque où la littérature est assez éclatée et qu'on commence à décrier la pauvreté dans les campagnes. C'est assez choquant par moment, pourtant j'ai été accrochée par cette prose ironique et certes étrange. Peut-être pas une lecture pour le plaisir, mais c'est selon moi un excellent roman à analyser ou à lire en cours.

Une des couvertures les plus accrocheuses que j'ai vue. La présentation est super originale et on embarque vite dans cet oral un peu bizarre de Louis et on rit, peu importe l'âge. Un 30 minutes de plaisir qui nous rappelle l'imagination parfois étrange des enfants.

Avec un focus sur la cuisine, élément un peu atypique pour un manga de fantasy, Dungeon Meshi ressort du lot. Non seulement la nourriture présentée a toujours l'air alléchante, l'auteure sait aussi écrire une histoire. On découvre ainsi avec plaisir l'univers créé par l'auteure, tant dans les moments culinaires, humoristiques ou plus dramatiques. Les dessins sont aussi toujours très soignés et les personnages, un peu misfits, sont attachants.

Ceux qui aiment Fullmetal Alchemist, Magi: The Labyrinth of Magic ou l'humour dans Nozaki-kun seront sûrement intéressés par cette nouvelle série.

Similaire à l'intrigue d'Eugénie Grandet, Angéline de Montbrun se distingue cependant grâce au développement psychologique de ses personnages et à sa prose fluide et stylisé. C'est peut-être un peu étrange à lire de nos jours à cause du mysticisme très présent dans la troisième partie, cependant les sentiments d'Angéline sont dépeints avec une telle sensibilité et un tel réalisme qu'on y croit encore (j'en ai versé quelques larmes). La division du roman est aussi particulière puisqu'il mélange épistolaire, narration, puis pages de journal intime. Laure Conan en profite également pour montrer sa culture impressionnante, avec les nombreuses citations dont elle parsème le livre.

Probablement l'une des oeuvres canadienne-française les plus agréables à lire de cette époque.