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Les commentaires appréciés par Iesca

Pas apprécié

J'avais décidé de ne pas publier mon avis sur le tome 2, mais les fans de Sarah J. Maas m'y ont poussée (en rabaissant/harcelant/insultant celles qui n'aiment pas, en leur interdisant de donner leur avis, en les menaçant de mort et en leur disant d'aller se suicider).

[LU EN VO]

On m'a rabâché encore et encore que ce tome est bien meilleur que le tome 1... C'est FAUX.

Ce tome est encore plus mauvais que le premier sur beaucoup de points.

Le trope "agresseur sexuel-victime to lovers", c'est (toujours) un gros NON.

Sarah J. Maas ne sait toujours pas écrire.

Toujours pas de vocabulaire, des TONNES et des TONNES de répétitions, des tirets cadratins à profusion qui coupent les phrases souvent n'importe comment, beaucoup trop de points de suspension, d'innombrables phrases mal écrites, maladroites, qui ne veulent rien dire et ridicules.

Il y a encore plus de répétitions que dans le tome 1. Au même genre de répétitions qu'il y avait dans le premier tome, s'en ajoute un autre. Le nombre de fois où j'ai lu des "I kept going, going, going", "fast, fast, fast", "back, back, back", "I couldn't breathe, couldn't breathe, couldn't breathe", "No, no, no", "Where are you, where are you, where are you", "up, up, up", "again, again, again", "one-two; one-two; one-two", "I remember you, I remember you, I remember you", "I am summer, I am summer, I am summer", "who are you, who are you, who are you", "And then hot air— air, air, air", "I'd burn and burn and burn", "I burned brighter, looking, looking—", "What he'd done, what he'd done—", "I was dying, I was dying" ... c'est insupportable. C'est laid, c'est lourd et c'est inutile.

C'est inimaginable d'écrire aussi mal.

«The voice was at once the night and the dawn and the stars and the earth, and every inch of my body calmed at the primal dominance in it.»

Sarah J. Maas écrit des phrases comme si elles étaient "profondes", "stylées", "poétiques" mais c'est juste du n'importe quoi.

J'ai l'impression que l'auteure a du mal à passer de la description au dialogue de façon naturelle.

Elle a aussi du mal avec les scènes d'action. Les scènes de combat ne sont pas maîtrisées, c'est amateuriste, brouillon et souvent ridicule (ex. : le passage avec les loups en eau de Feyre... j'en ai des frissons de gêne rien qu'en y repensant).

J'avais oublié à quel point Sarah J. Maas écrit affreusement mal.

«Rhys roared as he came, slamming in to the hilt. Outside, the mountains trembled, the remaining snow rushing from them in a cascade of glittering white, only to be swallowed up by the waiting night below.»

Quand il a un orgasme, le mec fait trembler les montagnes et provoque une avalanche. J'ai cru mourir de rire et de gêne tellement c'est ridicule.

- «That midnight voice said...»

Une voix de minuit ?

- «...Rhys with his smirking and sarcasm and bedroom eyes...»

Des yeux de chambre à coucher ?

- «...my arms barked in protest...»

Les bras de Feyre aboient. Déjà dans le tome 1, la douleur a aboyé à travers les os de Feyre ("pain barked through my bones") mais aussi les os de Feyre ont aboyé ("my bones groaning and barking").

- «He laughed softly, a lover's laugh...»

Un rire d'amant ?

- «He laughed as I bounced back, teeth singing, talons barking...»

Les dents de Feyre chantent. Dans le tome 1 aussi ses dents ont chanté ("my teeth still sang"). Et les griffes de Feyre aboient.

- «My muscles were barking...»

Les muscles de Feyre aboient. Ses muscles aboient à deux reprises dans ce livre.

- «...a sensual male voice chuckled with midnight laughter.»

Un rire de minuit ?

- «Rhys gave me a lazy, male smile...»

Un sourire de mâle ?

- «...the panic barking through my head.»

La panique aboie.

- «...my stiff legs barking in pain.»

Les jambes de Feyre aboient.

En vrai, les faes de Sarah J. Maas sont juste des elfes. Du coup, je ne comprends pas le fait de les appeler "faes".

Ce tome est encore plus mélodramatique que le premier.

Pendant plus de la moitié du livre, Feyre joue la "traumatisée" et se victimise parce qu'elle a tué deux faes lorsqu'elle était Sous la Montagne.

Et que je fais des cauchemars toutes les nuits parce que j'ai tué deux innocents faes, et que je suis trop "brisée et sombre" ("how broken and dark I was inside"), et que je suis une meurtrière, et que je vomis toute les nuits et me suis amaigrie...

Elle a bien vite oublié l'innocent fae qu'elle a assassiné et écorché dans le tome 1.

Elle parle un nombre incalculable de fois des deux faes qu'elle a tué Sous la Montagne mais le premier qu'elle a abattu et écorché dans les bois...

«As if I were good— as if I hadn't murdered two of their kind.»

"TWO". Le premier fae qu'elle a tué, elle s'en fout royalement.

Dans le tome 1, elle a à peine montré une once de remords, une fois, pour avoir abattu et dépecé ce fae et, là, elle fait tout un cirque pour les deux autres qu'elle a tué. Elle ne pense qu'une fois à ce premier fae dans ce tome, lorsqu'elle revient dans le royaume des humains et que ça lui "rappelle cette époque juste avant qu'elle ne tue ce fae avec de la haine dans son cœur", c'est tout. Aucun remord, rien. Elle n'en a rien à battre.

Soit Feyre est traumatisée car elle a tué des faes, soit elle ne l'est pas, mais pas à moitié.

Feyre guérit de ses soi-disant "traumatismes" d'un coup, lorsqu'elle se fait d**gter par Rhys (chapitre 48).

La nuit même où Rhys l'a d**gtée, Feyre ne fait pas de cauchemar, contrairement à toutes les autres nuits avant ça («And maybe it was the wine, or the aftermath of the pleasure he'd wrung from me, but I didn't have a single nightmare.»). Le lendemain quand Rhys se fait enlever, Feyre, qui jusque là faisait tout un cinéma à chaque fois qu'elle voyait un truc rouge car "ça lui rappelle le sang et qu'elle est "traumatisée"", se lance à sa poursuite et égorge plusieurs personnes sans que ça ne lui pose de problème.

Et plus jamais elle ne refait de cauchemar ni ne refait de cinéma parce qu'elle a vu un truc rouge ni n'a de souci pour tuer des gens après cette scène sexuelle avec Rhys.

La "psychologie" chez Sarah J. Maas...

Les personnages (les anciens ainsi que les nouveaux) sont toujours aussi plats et pas travaillés. Comme dans le tome 1, ils remplissent juste des rôles. Aucune réelle personnalité.

Leur donner des "traumatismes" ne les rend pas "profonds" et "complexes" comme par magie.

Les relations entre les personnages sont superficielles, que ce soit la romance ou l'amitié. Feyre et les proches de Rhys se sont à peine dit trois phrases qu'ils sont les meilleurs amis du monde et se considèrent comme de la famille. Et la "romance" entre Rhys et Feyre... ils veulent juste coucher ensemble, en vrai.

Rhys atteint des sommets niveau stupidité.

Sarah J. Maas répète toutes les 3 secondes que Rhysand est magnifique, sensuel, musclé, puissant, gentil, respectueux, attentionné, dévoué... C'est lourdingue.

Elle nous rebat les oreilles avec la soi-disant puissance de Rhysand en faisant dire ENCORE ET ENCORE par tous les personnages que Rhys est "le High Lord le plus puissant de l'histoire de Prythian" ("the most powerful High Lord in Prythian's history")... mais on ne voit jamais cette prétendue "puissance".

Il en va de même pour son côté "respectueux", "dévoué", "attentionné", "gentil"...

Durant le dernier tiers de l'histoire, il ne fait que répéter que Feyre lui appartient, qu'elle est sienne (ils n'étaient pas en couple au moment où il a commencé à parler d'elle ainsi). Très respectueux de parler d'une femme comme d'une propriété...

Rhysand passe les 3/4 du roman à se victimiser et pleurnicher.

Et vas-y que ça pleurniche parce que le High Lord de la Cour de l'Été ne voudra plus être copain-copain avec lui après que Rhys lui a volé un objet important, et vas-y que ça pleurniche et engueule (le culot) Feyre car elle ose le comparer à Tamlin (alors que les deux commettent les mêmes genres d'atrocités), et vas-y que ça pleurniche (il y a vraiment des larmes) car IL a TeLlEmEnT souffert d'avoir fait subir à Feyre ce qu'il lui a fait (maintenant, il faut qu'on plaigne les agresseurs sexuels car ils ont agressé... effarant).

Rhysand ne paye jamais pour ses actes inexcusables, aucune conséquence pour ce qu'il a fait endurer à Feyre Sous la Montagne. Feyre (et l'auteure) ne condamne jamais les violences sexuelles, physiques et psychologiques qu'il lui a fait subir.

Les "excuses" de Rhysand dans ce tome... Ce ne sont pas des excuses.

Jamais il n'assume ses actes, il se déresponsabilise de tout ce qu'il a fait endurer à Feyre, rejette la faute de ses propres agissements sur Amarantha et Tamlin, et se pose en victime. À aucun moment il ne se repent.

Chapitre 54, il ne fait que se justifier (en se victimisant et chouinant tout du long) avec des raisons plus grotesques les unes que les autres, qui ne tiennent pas debout. Que si il a fait subir tout ça à Feyre c'était :

pour protéger Feyre ("to keep you alive"), pour défier Amarantha ("to defy Amarantha"), pour se venger de Tamlin ("to get back at Tamlin" ; "to get back at him for my mother and sister, and for... having you"), pour utiliser Tamlin contre Amarantha ("to use him against Amarantha"), pour offrir de l'espoir aux habitants de Prythian ("to spread the seeds of hope to those who knew how to read the message").

À quel moment humilier, droguer, torturer et commettre des violences sexuelles sur une femme, chaque nuit pendant plusieurs mois, ça la protège et donne de l'espoir aux gens ?! Faut arrêter de prendre les lecteur.ice.s pour des abruti.e.s.

De plus, il dit qu'il la protégeait mais qu'en même temps il lui a fait subir toutes ces choses pour se venger de Tamlin car il était JALOUX.

Je ne vais pas m'attarder sur les autres "raisons" évoquées, elles sont ridicules et il y avait des tas d'autres façons de procéder qui n'impliquent pas d'infliger les violences sexuelles, physiques et psychologiques qu'il lui a fait subir.

Et il a le culot de dire "NOUS l'avons enduré" ("So we endured it.") et de chialer qu'IL a souffert de lui faire tout ça.

(Qu'une femme victimise et déresponsabilise de ses actes un individu qui commet de telles choses, et excuse/justifie ses agissements immondes comme le fait SJM... C'est terrifiant et nauséeux.)

Feyre passe tout le livre à vomir pour tout et rien. Feyre (et SJM) lèche tellement les fesses de Rhys dans ce tome que c'en est gênant. C'est une chienne en chaleur. Elle est toujours aussi stupide et veut se faire sauter par le premier mâle qui la "sauve" mais maintenant en plus elle est narcissique, imbue d'elle-même.

Feyre est un toutou qui passe son temps à croire aveuglément et à obéir à un homme, d'abord Tamlin puis Rhysand, sans jamais essayer de réfléchir par elle-même.

Comme dans le tome 1, elle a besoin d'être sauvée par un homme, son rang s'élève uniquement car elle est en couple avec un homme...

(femme FoRtE Et IndÉpEndAnTe, héroïne FéMiNiStE...)

Ianthe n'est qu'une Amarantha bis.

Avec Sarah J. Maas, les "Méchants" femmes sont TOUJOURS des agresseuses sexuelles/violeuses d'hommes (Amarantha dans le tome 1, maintenant Ianthe) alors que les "Méchants" hommes non.

En plus, les violences sexuelles perpétrées par des hommes ne sont jamais dénoncées ni condamnées par Sarah J. Maas, bien au contraire, elles sont écrites comme des moments sexys. Tandis que les violences sexuelles perpétrées par des femmes sont TOUJOURS dénoncées et condamnées par l'auteure.

Donc, les violences sexuelles commises par des femmes sur des hommes sont dénoncées et condamnées mais les violences sexuelles commises par des hommes sur des femmes sont romantisées et banalisées.

Les hommes qui agressent sexuellement des femmes sont décrits comme des êtres profondément bons (Rhys et Tamlin) tandis que les femmes qui agressent sexuellement des hommes sont désignées comme des prédatrices, des agresseuses, des monstres, qu'il faut tuer (Amarantha et Ianthe).

Beau double standard. C'est effrayant d'être à ce point misogyne.

Romantiser/banaliser des violences sexuelles (perpétrées par Rhys et Tamlin dans le tome 1), blâmer la victime (Feyre) pour l'agression qu'elle a subie (la nuit de Calanmai) car elle est sortie, écrire que la victime désirait ce qui lui est arrivé, qu'elle y a pris du plaisir, même si elle a dit non et s'est débattue, et victimiser et déresponsabiliser de ses actes un agresseur sexuel (Rhys)... Toutes ces choses que fait Sarah J. Maas, ça s'appelle la culture du viol.

On croise le Grand Vilain Méchant de l'histoire dont on avait déjà entendu parler dans le tome 1, le roi d'Hybern, qui n'a pas de nom donc il est tout le temps appelé le Roi d'Hybern.

Après tout, pourquoi faire l'effort minime de nommer ce personnage ? Ce n'est pas comme si c'était un personnage important dans l'histoire, genre l'antagoniste principal... ah, mais si en fait.

Rhysand parle à de multiples reprises de son père, sa mère et sa sœur et ils n'ont pas de noms non plus. Tout comme le père, la mère et les frères de Tamlin, on n'a même pas le nombre de frères.

Dans le prologue, Feyre rêve de ce qui s'est passé Sous la Montagne et revoit Amarantha... elle a ENCORE changé de couleur de cheveux. («Amarantha drawled, her deep red hair as bright as the blood on my hands.»)

Dans le tome 1, chapitre 34, Amarantha est décrite avec des cheveux rouge-or ("red-gold hair") puis, chapitre 43, elle a les cheveux noirs ("Her black hair") et maintenant elle a des cheveux rouges sang.

Y a aucun effort.

Dans ce tome, l'auteure a changé les rôles de Tamlin et Rhysand. Aucun développement de personnage, juste *pouf* on change.

D'un coup, Gentil Tamlin est transformé en Vilain Méchant Abusif Tamlin et Trop Sexy Moralement Ambigu Rhysand (Tam n'a jamais été gentil et Rhys n'a jamais été moralement gris/ambigu) est présenté comme Saint Rhysand, Pionnier du féminisme à Prythian, Défenseur de la veuve et l'orphelin et Grand Sauveur des femmes violentées.

Rhysand qui fait entièrement peindre Feyre de force même ses parties intimes, la force à se balader dans une robe totalement transparente devant un tas de monde pour l'humilier, la drogue, la force à danser pour lui de manière suggestive, la force à s'asseoir sur ses genoux, la touche/caresse sans son consentement (tout ça chaque nuit pendant plusieurs mois), l'embrasse de force, la lèche et la torture pour la forcer à accepter de passer une semaine avec lui chaque mois... On n'oublie pas.

(On n'oublie pas non plus les "raisons" bidons, servies dans le tome 1 et dans ce tome, dont j'ai déjà parlé.)

Tamlin et Rhysand sont tous les deux des agresseurs sexuels, des hommes toxiques et abusifs.

SJM présente la relation Feyre-Rhys comme belle, enviable, alors qu'elle est malsaine (dans le tome 1 elle faisait la même chose avec la relation Feyre-Tamlin). Elle romantise des relations qui ne devraient jamais l'être.

C'est la même chose pour les violences sexuelles. Si on écrit des violences sexuelles, on ne les romantise pas (et on ne cherche pas d'excuse aux agresseurs).

Romantiser/banaliser ces sujets et chercher des excuses aux agresseurs comme SJM le fait est dégueulasse, dangereux et inacceptable (c'est d'autant plus dégueulasse vis-à-vis des vraies victimes).

SJM essaye de présenter Rhysand comme un être gentil, dévoué envers son peuple et ses proches, attentionné et féministe (cette grosse blague) mais dès qu'une femme ne lui obéit pas, il la rabaisse et la culpabilise.

Comme lorsque sa cousine, Mor (dont il est proche), dit qu'elle ne veut pas les accompagner dans le royaume des humains car ça lui rappelle de mauvais souvenirs et qu'elle ne s'en sent pas capable. Rhys a essayé de la convaincre mais, voyant qu'elle ne se pliait pas à sa volonté, il a fini par lui dire qu'elle était ridicule («He said I was being ridiculous.»).

Rhys répète TOUTE l'histoire qu'il laisse à Feyre sa liberté, ses propres choix... Mais, en réalité, lors de ces "choix" qu'il lui laisse, c'est lui qui impose les options.

Il ne la laisse jamais vraiment faire ses propres choix, ni ne respecte ses volontés, ni ne la laisse libre.

Rhys ne lui laisse pas tout le temps le choix. Il ne lui laisse le choix que quand ça l'arrange et les options qui l'arrangent.

Parfois Feyre dit non, qu'elle ne veut pas faire ceci, qu'elle veut faire cela et Rhys la manipule pour la forcer à faire ce dont LUI a envie avant de dire "C'est ton choix, Feyre".

Comme lorsque Feyre ne veut pas rencontrer les amis de Rhys. Feyre dit à Rhysand qu'elle ne veut pas y aller, alors il l'attrape et lui dit qu'ils y vont et qu'il suffira d'un mot de sa part pour qu'il la ramène à la maison, que c'est son choix («It's your choice, Feyre.»).

Du coup, NON, ce n'est pas son choix vu qu'elle lui a dit qu'elle ne voulait pas y aller DU TOUT.

«"Little Lucien," Rhys purred. "Didn't the Lady of the Autumn Court ever tell you that when a woman says no, she means it?"»

Rhysand, le mec qui ne respecte le consentement de personne, qui ne respecte pas les femmes ni leurs volontés, qui commet des violences sexuelles, ose faire la leçon à un autre mec sur ce qu'est le consentement.

Aussi, Rhys dénonce les violences sexuelles commises par Ianthe. Il la considère comme un monstre pour harceler et toucher des hommes sans leur consentement. Ianthe le dégoûte et l'enrage profondément pour ses actes. Rhys lui voue un dégoût et une haine incommensurables (il veut la tuer) pour ce qu'elle a fait. (l'hôpital, la charité...bref)

Rhys condamne les violences sexuelles uniquement lorsque ce n'est pas lui qui les commet.

Niveau world-builing, Sarah J. Maas fait n'importe quoi. C'était déjà extrêmement pauvre dans le tome 1, maintenant en plus c'est bancal.

Dans le tome 1, nous apprenions que les faes prient le Chaudron. Dans ce tome, nous rencontrons Ianthe qui est une Grande Prêtresse. Il est écrit qu'elle "est ordonnée par la Main de la Déesse" ("ordained by the Hand of the Goddess"), cette "Déesse" est aussi appelée la "Mère" et visiblement les faes la prient en même temps que le Chaudron. La Mère et le Chaudron sont donc liés.

C'est qui cette "Déesse", cette "Mère" ?! Que représente-t-elle ?! Quel est son rôle ?! Quel est son lien avec le chaudron magique ?! Comment se fait-il qu'elle apparaisse d'un coup dans l'histoire, qu'elle n'a JAMAIS été mentionnée avant, alors qu'on nous parlait déjà du Chaudron dans le tome 1 ?!

(La dernière question n'est pas une vraie question. Manifestement, Sarah J. Maas ne sait pas construire d'univers donc ça n'a rien d'étonnant qu'elle ajoute/modifie des trucs ainsi.)

Les vêtements que portent les habitants de la Cour de la Nuit sont des copies de vêtements traditionnels portés en Asie du Sud. Il est écrit que c'est la mode de la Cour de la Nuit.

D'abord, je trouve irrespectueux de prendre quelque chose appartenant spécifiquement à d'autres cultures (non-blanches) pour les donner à des personnages blancs. Je trouve que s'approprier ainsi un élément appartenant à certaines cultures et invisibiliser les peuples qui en sont à l'origine est un manque de respect total envers ces cultures et ces personnes.

Aussi, plus tard, Feyre arrive dans une autre ville de la Cour de la Nuit (Velaris) et change de style de vêtements, soi-disant pour se fondre dans la masse. Elle porte des vêtements modernes, tels que les nôtres ("brown pants, and a pretty cream sweater"). Puis, Feyre croise à Velaris des personnes habillées de vêtements à la mode dans le royaume des humains ainsi que pleins d'autres styles. Donc, vu l'hétérogénéité des styles de vêtements à Velaris, Feyre n'avait pas vraiment besoin de changer de tenue afin de se fondre dans la masse...

«Velaris has remained secret beyond the borders of these lands for millenia.», «No one in the other courts knows of its existence, either.»

Velaris, la ville isolée, cachée, inconnue du monde entier même du reste de la Cour de la Nuit, dont les habitants vivent totalement reclus du reste du monde (mais ils sont quand même heureux ainsi selon Rhys), dont personne au-delà des frontières de la ville ne connaît l'existence... et qui fait des échanges commerciaux et des voyages en mer.

«Sea travel and merchant trading were halted...» (à Velaris, lorsqu'Amarantha a pris le pouvoir sur Prythian, ensuite ils ont repris)

S'il y a des échanges commerciaux et des voyages en mer, alors les habitants de Velaris ne sont pas complètement "reclus du reste du monde" et il y a des gens au-delà des frontières de la ville qui connaissent l'existence de Velaris !

Comment Velaris a fait pour rester aussi riche et prospère lors de ces cinquante années où les échanges commerciaux étaient arrêtés (alors que la ville et ses habitants semblent dépendre du commerce) ?

Avec qui les marchands de Velaris font du commerce ? (Ce n'est jamais écrit)

Finalement il est dit que, par la magie, les marchands de Velaris oublient TOUT sur la ville lorsqu'ils s'en vont faire du commerce avec les autres contrées, ainsi ils ne peuvent pas révéler son existence ni sa localisation. Mais, du coup, comment font-ils pour revenir à Velaris si ils ne se souviennent même pas d'où ça se situe ? (On les voit revenir à Velaris)

Pourquoi y a-t-il six reines pour diriger le royaume des humains ?

Parfois, l'auteure parle de LA cour des reines humaines et, d'autres fois, DES cours des reines humaines. Alors, une ou plusieurs ?

On ne sait toujours pas si la Cour du Printemps a une capitale (alors que la Cour de l'Été et la Cour de la Nuit ont une capitale), on nous parle de grandes villes importantes dans la Cour de l'Été mais elles ne sont pas nommées, on nous parle de la cour (ou des cours) et du palais des reines humaines mais on n'a pas ne serait-ce qu'un nom de ville dans le royaume des humains...

Est-ce que les humains ont une religion (en dehors de ceux qui vénèrent les faes) ?

Je n'aime pas du tout Velaris. Ce mélange d'aspects médiévaux (vêtements, coutumes, croyances, moyens de transport...) avec tous ces aspects modernes (vêtements modernes, coutumes, Amren qui dit que Feyre sent le "barbecue", matchs et équipes de sports, boîtes de nuits, cafés, restaurants...), je trouve ça laid esthétiquement parlant et pas très cohérent.

Rien n'a de sens.

Pourquoi Feyre jure-t-elle constamment par la Mère ("Mother above") ou le Chaudron alors que ce n'est pas sa religion vu qu'elle est humaine à la base ?

Rhys a réussi à attraper l'Attor qui était venu s'en prendre à Feyre et, alors qu'il a l'occasion de se débarrasser définitivement de cette menace, il le fait torturer mais ne le tue pas et le fait ramener en Hybern. Sa raison est qu'il veut envoyer un message. Mais si il avait tué l'Attor et renvoyé son cadavre (au pire il y accroche un message) à Hybern ça aurait aussi envoyé un message et en plus ça aurait évité des problèmes ! (C'est un concours de stupidité...)

Rhys nomme Feyre émissaire pour plaider leur cause auprès des reines humaines (elle est grassement payée pour ça) mais au final Rhys est toujours avec Feyre, elle ne sert à rien, elle leur dit à peine une ou deux phrases et Rhys parle aux reines humaines tout le reste du temps. Comme quoi, même chez les faes, il y a des emplois fictifs.

Rhysand, dirigeant de la Cour de la Nuit, High Lord soi-disant le plus puissant que Prythian ait jamais connu, que TOUT LE MONDE craint, va VOLER un objet qui se trouve dans sa propre cours, en la possession d'un de ses sujets.

Et pour cela, il faut une distraction donc Feyre doit redevenir son objet sexuel. (ne cherchez pas la logique, il n'y en a pas)

Si Rhysand est le si redouté dirigeant de la Cour de la Nuit, alors il a juste à dire "donnez-moi ça" et les autres seront obligés de lui obéir et lui remettre l'objet en question. Surtout qu'il est écrit que tous les faes présents à la Cour des Cauchemars sont terrifiés par Rhys donc ils n'ont aucune raison de lui désobéir. Et en plus, ils ont obéi à tous ses ordres lorsqu'il était là.

À aucun moment il n'avait besoin de voler cet objet. Et si jamais il était venu à ses sujets l'idée de ne pas lui obéir alors il n'aurait eu qu'à utiliser cette prétendue puissance qu'on ne voit jamais dont l'auteure nous rebat les oreilles durant TOUTE l'histoire !

Ce passage est absurde. L'auteure voulait juste que Feyre redevienne l'objet sexuel de Rhys.

Pour SJM, la "politique" se résume à des personnages qui se font des déclarations d'amour niaises devant des dirigeants ennemis afin de les convaincre de s'allier à eux. (Ces livres sont d'une bêtise...)

Le système de magie est toujours inexistant. Feyre a tous les pouvoirs (et arrive à les maîtriser en un claquement de doigt quand l'histoire en a besoin), Rhys et ses proches sont tous soi-disant méga-trop-super-puissants, n'importe quel humain peut devenir un fae, la magie n'a aucune limite, aucune règle...

Chapitre 17 :

«I lay naked and prone on a familiar red marble floor while Amarantha slid a knife along my bare ribs, the steel scraping softly against my skin.

[...]

The knife scratched, a cool caress. [...]

She pressed a kiss to the hollow of my throat. [...] She curved the knife over my breast, angling it toward my peaked nipple, as if she could see the heart beating beneath. [...]

...the tip of the dagger piercing the sensitive flesh beneath my breast, her lips hovering a breath above mine as she pushed—»

Euh... c'est quoi cette scène quasi-sexuelle entre Amarantha et Feyre ? (Et pourquoi Feyre est nue ???)

Le retour des descriptions des seins des femmes... Beurk.

Sarah J. Maas ne peut pas s'empêcher de parler des seins des femmes, elle est OBSÉDÉE par ça. Que ce soit Feyre, Mor, Ianthe, Elain ou même des femmes qui ne sont pas nommées tellement elles sont insignifiantes à l'histoire.

Quelques exemples :

Chapitre 8 :

«She wore no clothes. Her long, dark hair hung limp over her high, firm breasts...»

Quel est ce besoin de préciser que telle "femelle" a des seins hauts et fermes ?! (Sans compter qu'elle est nue sans aucune raison...)

Chapitre 21 :

«... Ianthe was in his bed, in his court beneath that mountain, her full breasts peaked against the chill—»

Quel est ce besoin de parler des gros seins de Ianthe qui pointent à cause du froid ?!

«Each step toward him had her generous breasts bobbing.»

Quel est ce besoin de parler de la poitrine généreuse de Ianthe qui rebondit à chacun de ses pas ?!

Chapitre 42 :

«My breasts tightened, becoming full and heavy, aching...»

Quel est ce besoin de parler des seins de Feyre ?!

«His gaze settled on me, on my breasts, peaked through the folds of my dress...»

Quel est ce besoin de parler des seins de Feyre qui pointent à travers sa robe ?!

Chapitre 65 :

«Elain sucked in a breath, her fine-boned back rising, her wet nightgown nearly sheer.»

«Elain was still shivering on the wet stones, her nightgown shoved up to her thighs, her small breasts fully visible beneath the soaked fabric.»

Cette scène était sûrement censée être un moment dramatique, mais SJM ne pouvait pas laisser passer une occasion de dénuder une femme, rendre ses vêtements transparents et ainsi parler de ses seins.

JE M'EN FOUS DES GROS SEINS DE IANTHE, DES PETITS SEINS D'ELAIN, DES SEINS DE FEYRE ET DES SEINS DE N'IMPORTE QUI D'AUTRE !

Entre la scène quasi-sexuelle entre Amarantha et Feyre, la différence de traitement des personnages masculins et féminins, l'auteure qui fait de Feyre un objet sexuel dès qu'elle le peut, les femmes constamment sexualisées, les femmes très souvent dénudées (sans aucune raison) et l'OBSESSION de Sarah J. Maas pour les seins des femmes...

En fait, SJM est un vieux mec dégueu, TRÈS misogyne, qui a décidé d'écrire ses fantasmes douteux.

Je m'arrête là, même s'il y a encore des choses à dire, car mon avis est bien trop long. Ces livres sont tellement mauvais et nauséabonds, le traitement des personnages féminins est répugnant, les messages véhiculés sont à vomir et il y a de plus en plus de scènes pornographiques.

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Commentaire ajouté par celia23 2016-07-31T13:56:42+02:00
Argent

J’ai adoré cette lecture.

On va suivre le personnage de Boy qui va fuir son père et s’installer seule dans une petite ville des états unies. Elle y fera la rencontre d’Arturo avec qui elle va se marier et avoir une fille, Bird. Malgré ses deux parents « blanc » Bird naît noire. On est dans les années 50 et Boy sera prête à tout pour protéger sa fille d’un monde d’injustice.

L’écriture de l’auteure est vraiment magnifique, elle arrive à dépeindre la complexité de ses personnages avec justesse. On suit avant tout le destin de ces trois filles Boy, Snow et Bird. Le racisme est en toile de fond mais n’ai jamais abordé frontalement. Le sujet principal peut sembler « lourd » mais ce n’est pas un roman dur, au contraire, c’est plutôt un roman sur les femmes et la vie.

On se situe vraiment entre une réécriture du conte de Blanche neige et la quête identitaire. Qui est-on vraiment ? Quelle est notre place dans la société ? Le thème de la filiation est aussi très important.

Une bonne lecture, même si j’ai été un peu déçu par la fin.

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