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Masquez les quelques imperfections d’un humain : vous perdez toute son humanité.
Afficher en entier– Ce n’est pas parce que tu es un total enfoiré d’habitude qu’on doit te féliciter d’être un demi-enfoiré de temps en temps
Afficher en entier— Vis avec moi, Léonore. Aime-moi. Emmerde-moi. Ne me quitte plus jamais.
Mon coeur a du mal à rester accroché, ma gorge se met à siffler, je serre les dents et les poings jusqu'à m'en faire mal pour être certaine de ne pas rêver.
— Tu... Tu veux...
— Je veux tout ! résonne sa voix légèrement cassée. Te faire sourire, te faire hurler, te faire jouir, te faire voyager, te faire aimer la vie avec moi, Léo. Je veux récupérer ces huit années qu'on a perdues...
Afficher en entier– J’ai pas le prénom de ma fille tatoué sur le bras, moi, riposté-je.
– C’est juste pour m’en souvenir, se défend-il.
– Alors tu ne veux pas t’écrire sur la main « sois un peu moins con », histoire que ça serve à quelque chose ?
Afficher en entier- Tu m'emmènes où, grand méchant loup ? [...]
- A ton avis ? grommelle-t-il. Où est-ce que tu atterris chaque fois que j'apparais dans ta vie ?
Les urgences.
Afficher en entier«– Et ça mène à quel métier, la criminologie ? s’enquiert le loup.
– Flic, avocat, psy, magistrat, je ne sais pas encore.
– Tu comptes étudier pendant dix ans ?
– Vingt ans, s’il le faut. Je veux me rendre utile et faire un métier qui me passionne.
Il a l’air décontenancé, tout à coup. Sa colère semble apaisée, son mépris envolé. Plus détendu, Wolf décroise les bras et pose les mains sur ses hanches. – Je ne te pensais pas aussi...
– Ambitieuse ?
– Passionnée, tranche-t-il.
Je l’observe me contempler, une drôle de chaleur se répand sous ma peau.
– À bien y réfléchir, ça ne m’étonne pas tant que ça, ajoute-t-il. A quatorze ans déjà, tu voulais mettre le monde à tes pieds. Tu n’avais peur de rien, Léo...
– Pas même de toi, précisé-je.
– Tu aurais dû, souffle-t-il.»
Afficher en entier- Tu es un putain de rêve éveillé, Léo...
Je m'apprête à rire de lui, mais sa paume sur ma bouche me stoppe net dans ma rébellion.
- Tu es belle, tu es sexy, tu es parfois chaude comme la braise, parfois froide comme un iceberg, tu me surprends, tu m'intrigues, tu me fascines, tu m'excites, tu me plais. Tu me rends dingue, Léonore Dumas.
Afficher en entier- Wolf, lui, il n'a pas encore trouvé comment sortir de tout ça, continue Matthias sur le ton de la confidence. Comment raconter son histoire au lieu de la ressasser tout seul dans son coin. Les deux personnes qu'il aimait le plus au monde étaient "hors norme", alors il a créé un monde sans norme. Juste pour eux, pour les voir heureux. Alors qu'il ne sait même pas ce que c'est !
Afficher en entierSi je sortais avec moi-même, je crois que je ne me supporterais pas
Afficher en entier- Tu te crois supérieur à tout, hein ?
– Je crois que j’ai trouvé mon égale, souffle-t-il. Tu es particulièrement belle, quand tu es en colère. Et très divertissante.
Nouveau pas en avant mais cette fois, je lutte contre l’envie de fuir et reste plantée face à lui.
– J’aime bien quand tu me résistes… retentit sa voix grave.
– Tu serais un cas d’étude intéressant, riposté-je en sentant mon cœur s’emballer.
– Tu veux m’étudier, Léo ?
Cette voix. Cette insolence. Il se rapproche encore, ma respiration s’accélère, je me bats contre mes instincts les plus primaires.
– Arrête de croire que tu as tout le pouvoir… frissonné-je.
– Ce n’est pas le cas ?
– Pas avec moi ! sifflé-je en me hissant sur la pointe des pieds.
J’attrape sa chemise et l’attire brusquement à moi. Mes lèvres rencontrent les siennes, nos souffles se rejoignent, se mélangent, je l’embrasse rageusement, sans tendresse, puis lui mords la bouche avant de le repousser.
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