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-N'oublie pas d’enlever tes bottes.

Tout d'un coup, il se rendit compte qu'il ne lui était pas nécessaire d'analyser les paroles d'Ivy. Il comprenait désormais ce ton mental et savait qu'elle le taquinait de nouveau. Cette fois, il avait une réponse à lui donner.

-Les Flèches gardent leur uniforme pour dormir, dit-il en posant l'armure.

Une pause.

-Tu me taquines ?

Il retira ses bottes et les plaça sous le lit de camp. Elles étaient conçues de façon qu'il puisse les chausser en deux secondes en cas d'urgence.

-Où une Flèche apprendrait-elle à taquiner ? répondit-il alors qu'il retirait sa ceinture et la déposait au même endroit que l'armure.

-A mon contact, répondit-elle, suspicieuse. Tu es très intelligent. Ne vas pas croire que je n'ai pas remarqué.

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- Il faut que je te pose des questions très personnelles.

Judd se pencha pour tasser de la neige et former une boule.

-J’espérais depuis un long moment qu’une autre Flèche en arriverait au stade où une discussion de ce genre serait nécessaire.

Il se redressa et jeta la boule de neige d’un geste vif.

- Pose tes questions.

- Comment t’y prends-tu pour contrôler ta télékinésie dans l’intimité avec ta compagne ?

- J’ai cassé un sacré nombre de meubles au début, dont deux lits. (Il lui jeta un regard intrigué.)

Que fais-tu, toi ?

- Je parcours le monde.

Judd le dévisagea puis se mit à rire. Les paillettes dorées dans ses yeux ressortaient nettement contre ses iris marron. Vasic ne parvenait pas à s’imaginer en train de rire, mais comme ça avait l’air naturel pour Judd, c’était peut-être un talent qu’il pouvait apprendre.

- Désolé, dit l’autre Flèche lorsqu’elle put reprendre la parole. Je viens d’avoir une vision de ce que Brenna m’infligerait si je nous téléportais dans un lieu public en plein acte. (Il fourra les mains dans les poches du jean qu’il portait en dessous d’un léger pull noir et d’une veste en similicuir de la même couleur.) Ton Ivy t’a enguirlandé ?

— J’ai réussi à me cantonner à des lieux isolés jusqu’ici, dit Vasic, mais je ne peux de toute évidence pas m’en remettre au hasard.

(...)

Judd tourna les talons et les ramena entre les arbres.

- Tu as dit que tu avais plus d’une question.

- Comment as-tu su quoi faire ?

Vasic avait suivi son instinct jusque-là et ça n’avait pas eu l’air de déplaire à Ivy, mais il voulait être certain de faire tout ce qu’il pouvait pour la combler… car la toucher lui procurait un plaisir si intense que c’en était indescriptible.

- Je t’enverrai le fichier de mes recherches, dit Judd, mais tu veux savoir ce que j’ai appris ? Si tu l’écoutes, tout ira bien.

Vasic songea aux petits gémissements qu’Ivy laissait échapper au lit, à cette façon qu’elle avait de lui enfoncer les ongles dans le dos quand il la touchait juste comme il fallait, et il sentit son corps pulser.

- Je veux que les autres vivent la même chose, Judd.

Leurs frères et sœurs méritaient de connaître ce bonheur, cet apprentissage progressif qui s’ancrait dans le plaisir plutôt que dans la douleur.

Judd soutint son regard.

- Je n’aurais jamais pensé que tu arriverais jusque-là. Je suis sacrément content que ce soit le cas. On y amènera les autres aussi… On est des Flèches.

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-Silence est tombé, dit-elle sans céder de terrain, car elle était chez elle. Vous n'avez aucun droit de m'emmener.

Aucun droit de l'attacher à une chaise de reconditionnement et de planter des doigts psychiques dans son esprit pour le déchiqueter.

-Non, répéta-t-il, si dénué d'émotions qu'elle ne percevait rien de la personne derrière le soldat. On m'a chargé de vous délivrer une offre d'emploi.

Ivy resta là à le dévisager pendant plusieurs longues secondes.

-Une offre d'emploi ? dit-elle enfin, se demandant si elle était en fin de compte devenue folle et victime d'une illusion très réaliste.

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-Aden pense que notre relation donne de l'espoir aux autres Flèches, dit'il à Ivy. S'il a raison, et Aden à toujours raison quand il s'agit des flèches, les autres pourraient se montrer curieux à notre égard.

Ivy s'arrêta au bord de la surface gelée du Réservoir tandis que Lapin (son chien) examinait les racines d'un arbre voisin.

-Ça ne me dérange pas... Les membres d'une Famille sont souvent fouineurs(les yeux pétillants, elle sonda son visage) Ça t'embête toi? Je sais comme tu es réservé.

Il passa un bras autour d'elle et enfouit la main dans sa chevelure chaude et soyeuse.

-Je serais prêt à verser mon sang pour les flèches, à sacrifier ma vie... mais voilà qu'il me demande de partager la seule chose qui est à moi.

-Mais tu le feras, n'est-ce pas?

-Oui(parce qu'il comprenait ce que d'être dans la grisaille, dans le néant).Tu es mon espoir, Ivy, le phare qui me guide jusque chez moi par la nuit la plus noire.

-Vasic!

Les yeux brillants de larmes, elle prit son visage entre ses mains gantées et lui donna un baiser d'une tendresse déchirante.

(429-430/506)

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— [... ]on va devoir déterminer comment gérer les Voix Silencieuses au quotidien. Ce n’est pas comme si on pouvait tous les rassembler et les couper du…

— Excellente idée, dit Kaleb. Ils peuvent s’aménager un coin « Silencieux » sur le Net, et je leur proposerai généreusement de les couper du reste afin qu’ils aient leur propre petite communauté Silencieuse et isolée, qui ne tarderait pas à être rasée par l’infection puisqu’ils n’auraient pas d’E-Psis. Problème réglé.

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- (...) Mais ma mère n'a pas encore remarqué que vous êtes ici, chuchota-t'elle. Voulez-vous la rencontrer ?

- Si vous croyez que ça l'aidera à accepter les conditions du contrat qui vous a été soumis.

- Sans doute pas, dit-elle avec une légère grimace. Elle pointerait sûrement un pistolet sur vous au premier regard.

- Si j'avais eu l'intention de vous tuer, souligna t'il, vous seriez morte depuis longtemps, et votre corps aurait été jeté dans l'incinérateur d'un crématorium.

Ivy le dévisagea en clignant des yeux, ces yeux hors du commun qui lui donnaient l'impression d'être mis à nu.

- Il vaut peut-être mieux que vous ne rencontriez pas ma mère.

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Scène coupée : Rires :

- Ivy. (Elle senti une délicieuse morsure glacée dans son esprit alors que Vasic se retournait, les cheveux au vent.) Que fait-tu avec Aden ?

Elle leva la main dans une onde, et, après y avoir un peu réflechi, trouva le moyen d'inclure Aden dans la conversation.

- On dresse la liste de tes défauts, dit elle, le taquinant parce qu'il avait autant besoin de légèreté qu'elle. N'est ce pas, Aden ?

Le télépathe à côté d'elle lui jeta un regard indéchiffrable.

- c'était ça qu'on faisait ?

Ivy poussa un cri aigu quand le monde autour d'elle se déphasa l'espace d'un instant, puis elle se retrouva sur le toit avec Vasic.

- je ne savais pas que tu pouvais faire ça !

On disait qu'une téléportation à distance était incroyablement difficile à effectuer.

- je suis un téléporteur- né ... C'est un simple exercice. (Il reporta le regard sur Aden.) Ai-je beaucoup de défauts ?

En riant, Ivy glissa la main dans la sienne.

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- Ne me laisse pas. S'il te plait.

- Je ne te laisserai pas. Je serai toujours là (lui et son étreinte de givre). Même si mon corps s'en va, mon âme restera. Elle est dans un sale état, mais elle est à toi. Elle sera toujours à toi.

- Je t'aime, Vasic. Je t'aime.

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- Tout ce que tu as fait, c'est de m'attirer dans la lumière.

J'aurais pu m'en aller à n'importe quel moment. J'ai choisi de rester. Je choisirai toujours de rester.

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« Ivy et Aden se levèrent d’un même élan, les yeux rivés sur Samuel Rain. Sa blouse d’opération blanche auparavant impeccable était maculée de sang. Il avait l’air las et vidé, mais le sourire radieux qui illuminait son visage – qui avait été rasé avant l’opération – donna à Ivy la réponse qu’elle attendait avant même qu’il s’avance vers elle et dise :

— Allez-y. Il s’est endormi lui-même. Il a demandé que ce soit vous qui lui donniez le signal de se réveiller.

— Merci. (Ivy le serra si fort qu’elle faillit le faire tomber.) Merci !

Des larmes inondèrent son visage.

— Attendez, dit Samuel alors qu’elle se dégageait pour courir auprès de Vasic. Il a fallu qu’on l’ampute du bras. (L’homme brillant se gratta la tête, l’air confus.) Il m’a dit que c’était bon avant qu’on commence la chirurgie. Aurais-je dû vous poser la question ?

— Tout ce qui m’importe, c’est qu’il soit vivant, dit Ivy, si soulagée qu’elle en tremblait. Aden, viens avec moi.

Elle tendit la main, prit de nouveau la sienne et le tira vers la salle d’opération.

Alors qu’ils atteignaient la porte, Edgard Bashir se traîna dehors en marmonnant :

— C’est un génie. C’est aussi un fou.

Ivy le remercia ainsi que les infirmiers épuisés mais euphoriques qui sortirent derrière lui, mais son attention était focalisée sur l’homme étendu sur le lit d’hôpital. Ses signes vitaux étaient visibles sur les écrans accrochés au cadre du lit, et ils indiquaient qu’il était fort, stable et vivant. Elle lâcha la main d’Aden et s’avança vers le côté du lit.

Elle pressa les lèvres contre le front de Vasic, ses doigts tremblants posés sur son torse, et l’embrassa en même temps sur le plan psychique.

— On est là, chuchota-t-elle à la fois à voix haute et par télépathie. Je t’aime.

Trente secondes plus tard, les paupières de Vasic papillonnèrent. Il soutint son regard de ses yeux de givre à la beauté unique.

— Ne dis pas non.

Vasic essaya de prévenir un peu mieux Ivy au sujet de ce qui était sur le point de se passer, mais il était trop tard. Son esprit percuta le sien comme un train lancé à pleine vitesse. La main d’Ivy convulsa sur son torse, une cascade d’étincelles colorées illumina son regard, puis il la vit tout entière. Son Ivy. Forte, têtue, loyale, avec les défauts qui la rendaient unique… et son cœur était à lui.

Il le serait toujours.

Personne ne l’avait jamais aimé comme Ivy.

Au point d’aller jusqu’à le revendiquer à ce niveau fondamental.

— On est liés, dit-il lorsqu’il put parler.

Les fragments de leurs esprits se remirent en place. Mais ils n’étaient plus les mêmes ; l’esprit noir de Vasic était bordé de couleurs translucides, tandis que les nuances empathiques de celui d’Ivy se retrouvèrent striées de noir protecteur.

— Je sais. (Pleurant et riant en même temps, elle l’embrassa.) Je suis prête depuis si longtemps.

Elle prit un air sévère.

— Je savais que tu n’y consentirais pas avant d’être certain que tu ne me quitterais pas. Espèce d’idiot.

Il y avait tant d’affection dans ces mots qu’il sourit en son for intérieur. L’amour d’Ivy était son rayon de soleil. Derrière elle, il vit Aden qui se tenait là, grand et fort.

— Merci.

D’avoir veillé sur Ivy, d’être son ami, de l’avoir soutenu dans ses moments de faiblesse.

 — Est-ce que je peux voir ? demanda Aden.

Vasic écarta les boucliers qu’il avait refermés d’instinct autour d’Ivy et lui quand leurs esprits

étaient entrés en collision, et Aden se glissa à l’intérieur. Le lien entre Vasic et Ivy était différent de celui qui connectait Kaleb Krychek et Sahara Kyriakus. Ce n’était pas une corde unique en titane, mais d’innombrables fils très fins qui mêlaient le noir et les couleurs translucides. Chacun d’eux semblait prêt à se rompre au moindre souffle mais, quand Aden jeta un coup d’œil à Vasic pour obtenir sa permission et en toucha un d’un doigt psychique, il ploya sous la pression puis reprit aussitôt sa forme.

Se hâtant de refermer ses boucliers dès qu’Aden ressortit, car il n’était pas encore prêt à partager

ça avec d’autres, Vasic regarda son ami.

— Si tu veux mon avis, dit celui-ci, c’est peut-être la mission la plus difficile de toutes celles que tu as eues à accomplir.

Vasic passa le bras autour d’Ivy quand elle grimpa sur le lit, puis elle posa la main sur son cœur et la tête sur son épaule.

— J’apprendrai.

Pour elle, il apprendrait n’importe quoi.

Aden hocha la tête et quitta discrètement la pièce. Avant de leur accorder un peu d’intimité, il dit une dernière chose :

— Je comprends réellement ce qu’est l’espoir à présent, Vasic.

Le cœur battant au rythme de celui de son empathe, Vasic songea qu’il en allait de même pour lui. »

Extrait de: Nalini Singh. « Psi-Changelng - 13 -Le Bouclier de givre. » iBooks.

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