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Tu as raison, Pablo ! Ça ne sert à rien de les lire [les livres], à rien du tout !, avait fini par s'écrier la prof. Et c'est ce qui est beau. Un livre, ce n'est pas une clé à molette ou une pompe à vélo... Ça n'a rien d'utile. C'est là, c'est tout. Comme une nouvelle rencontre qu'on te proposer. Si tu ne veux pas ouvrir ce livre, ni t'ouvrir à lui, ne le fais pas.
Afficher en entierC'est pratique les non-dits. Ça permet à tout le monde d'éviter d'être gêné.
Afficher en entierUn peu à l'écart, près de la baie vitrée, je mesurais à nouveau la chance que j'avais eue d'avoir vécu presque toute ma vie près d'elle. Ça peut faire rire d'entendre ça dans la bouche de quelqu'un de seize ans à peine. Mais seize ans, quand on a seize ans, c'est toute la vie, un point c'est tout.
Afficher en entierIl ne faut penser qu'à vivre, Mayssane, et à rien d'autre tant qu'on le peut.
Afficher en entierCe que l'histoire de Pandore t'apprend, c'est que même si les malheurs arrivent, on ne peut pas vivre autrement qu'en se conduisant comme si on était immortels.
Afficher en entierC'est drôle comme les gens ont besoin de repères; et c'est encore plus drôle comme ils acceptent facilement d'en avoir d'autres, une fois que les premiers ont disparu.
Afficher en entierDidier Jeunesse, p.7
« [J]e suis pas en colère... Et j'ai pas envie de pleurer. J'ai envie de rien, c'est tout. Je suis bien comme ça. J'ai juste envie qu'on me laisse tranquille, sans avoir à me justifier de ne pas rire aux blagues qui me faisaient rire avant, de pas m'extasier sur les oiseaux qui passent dans le jardin... Je m'en fous de tous ces trucs. Je suis fatigué. »
Afficher en entierDidier Jeunesse, p.5
« À la fin, tu sais même plus vraiment pourquoi tu pleures. Et ça t'aide pas à te sentir mieux, de ne pas savoir pourquoi tu pleures devant les morts. Tu te demandes si t'as le droit, tu te demandes su tu triches, tu te demandes si c'est pas sur toi-même que t'es en train de pleurer. »
Afficher en entierDidier Jeunesse, p.190
« Les cauchemars de la vie éveillé sont toujours pires que ceux qu'on fait en dormant. »
Afficher en entierDidier Jeunesse, p.172
« Tu étais comme un fou, possédé par cette envie de ne pas regarder les choses en face, de repousser sans arrêt la vérité quand elle t'éclatait à la figure, de ranimer sans relâche cette nuit qui ne demandait qu'à laisser place au jour pressé de la consumer pour de bon. »
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