Extraits

— C’est peut-être fou, mais j’ai l’impression que nous avons cette incroyable chance d’être ensemble et je veux la saisir, la vivre et la faire fonctionner. Mais si ce n’est pas ce que tu ressens, ce n’est pas grave, parce que plus que tout, je veux juste que tu sois dans ma vie.

— Je te l’ai dit à l’époque, si nous étions destinés à être ensemble, nous trouverions un moyen. Je ne savais pas que cela prendrait autant de temps et que ça nécessiterait un bonnet Cthulhu violet. 

Jase avait déjà beaucoup de bagages en ce qui concernait sa sexualité cachée. Ajoutez à cela une supposée ex-épouse qui était encore une épouse et un précieux petit garçon, et il avait assez de bagages émotionnels pour remplir un avion-cargo.

Chapitre 1 :

Bryan

« … Je connaissais cette voix, mais il n’y avait aucune chance que ce soit lui.

Je me retournai lentement, me préparant à la déception de voir un autre visage que celui que j’espérais, puis scrutai la foule.

Il était là.

Jase Rafferty.

Cela faisait plus d’un an que je ne l’avais pas vu.

Les choses avaient été assez intenses entre nous avant notre séparation et il était évident que mon cœur et mon corps se souvenaient de cette intensité.

Il avait l’air en forme. En pleine forme. Ses cheveux noirs étaient coupés comme à l’armée, ses muscles étaient saillants sous sa chemise, ses yeux bleus brillants et il avait un sourire que j’aurais juré n’être que pour moi.

Il se tenait à l’écart de la foule, attendant que je me dirige vers lui. J’étais presque à mi-chemin quand je me rendis compte qu’il y a avait quelqu’un à ses côtés.

Une femme.

...»

Chapitre 5 :

Bryan

« …

— Hé, petit homme, comment était ta sieste ?

Je m’assis sur e bord du lit et posai une main sur son ventre. Mon cœur se souleva quand il saisit ma grande main avec les siennes si minuscules. Dans un gargouillis, Gray me gratifia d’un sourire édenté.

Quelques instants plus tard, je sentis de la chaleur dans mon dos. Jase se pencha, murmurant à mon oreille :

— Bon sang, tu es beau avec mon bébé.

Me tournant vers lui, il m’embrassa rudement.

— Je le jure si les choses étaient différentes, je pourrais imaginer ça – nous – fonctionnant. Toi, moi, Gray, qu’est-ce que j’en ai envie !

Le cœur battant, sachant que nous ne connaîtrons jamais tout cela, je me levai du lit.

— Si les envies étaient des rêves et que les rêves pouvaient se réaliser ...»