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Extrait ajouté par Karine89 2020-10-29T11:35:31+01:00

- Je ne sais pas depuis combien de temps David est dans la rue ou ce qui l'y a poussé, mais il va vous falloir beaucoup de patience, John. Dans les rues, des choses se produisent que nous aurions du mal à comprendre.

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Extrait ajouté par Folize 2017-07-09T15:39:11+02:00

- Tu sais, il faut vraiment que tu quittes ce quartier, se plaignit Marian en secouant la tête quand il referma la porte de la salle de bains derrière lui.

John leva les yeux au ciel, puis lui sourit.

- Je sais… c’est trop petit, trop déprimant et le parking est pourri.

- Eh bien, toutes ces choses sont vraies, continua Marian. Mais je m’inquiète surtout du fait que des clochards atterrissent sur le pas de ta porte après minuit.

John la regarda sans comprendre, mais un vague malaise commença à l’envahir.

- Comment ça ?

Marian récupéra leurs verres vides et se dirigea vers la cuisine.

- Pendant que tu étais dans la salle de bains, un homme dégoûtant a sonné à la porte. Il saignait de partout.

John traversa rapidement la salle et lui prit le bras pour l’arrêter.

- Que s’est-il passé ? Où est-il ?

Marian lui lança un regard curieux.

- Tout va bien. Je lui ai dit de partir.

- Qu’est-ce qu’il a dit, Marian ? demanda-t-il, les dents serrées, en essayant de rester calme.

- Rien du tout, en fait. Il m’a juste dévisagée quand j’ai ouvert la porte. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide. Je ne suis pas complètement sans-cœur. Mais comme il ne répondait pas, je lui ai dit de partir et j’ai verrouillé la porte.

John relâcha immédiatement le bras de Marian et se précipita vers la porte. Son cœur tambourinait quand il dégringola les marches deux par deux, et il faillit tomber par-dessus une forme assise, recroquevillée en bas de sa cage d’escalier.

Retrouvant rapidement l’équilibre, il essaya de reprendre son souffle et s’accroupit devant la silhouette figée.

- David ?

Comme il ne répondait pas, John sentit sa panique enfler. Il posa doucement la main sur sa tête baissée, glissa les doigts dans ses cheveux graisseux et chuchota :

- Dave, s’il te plaît ?

Lentement, John lui souleva le menton de l’autre main et leva soigneusement son visage ensanglanté. La lèvre de David était fendue et le sang coulait abondamment d’une coupure au-dessus de son œil. Effleurant doucement sa mâchoire du pouce, John l’observa et attendit avec anxiété tandis que David essayait de se concentrer sur le visage devant lui.

Le soulagement le submergea quand une lueur de reconnaissance brilla dans ses yeux gris, mais elle fut bientôt remplacée par un mélange de culpabilité et de douleur quand David marmonna :

- Je suis désolé, John.

- Oh, putain, tu n’as pas à être désolé. Je n’ai été qu’un connard, répondit-il tout aussi doucement avant de retirer ses mains et de se lever. Viens mon pote, rentrons.

John chercha son sac à dos du regard, mais la seule possession qu’il pouvait voir, c’était un carnet de croquis déchiré que David serrait si fort contre son torse que ses phalanges blanchissaient.

Il était évident que David était épuisé après avoir réussi à venir jusque chez lui, donc John se pencha, passant lentement le bras autour de sa taille, et avec un certain effort, il réussit à le mettre sur pied. Il essaya de le soutenir aussi soigneusement que possible quand ils grimpèrent l’escalier. David grogna légèrement à la pression de ce bras autour de son corps, mais s’appuya malgré tout contre lui avec reconnaissance.

Quand ils atteignirent la porte, le visage de David était cireux et sa sueur se mêlait au sang sur sa peau pâle. John l’aida à passer doucement le seuil, puis à s’asseoir sur le fauteuil le plus proche, ignorant le regard désapprobateur de Marian.

- Où est-ce que tu as mal, David ? demanda-t-il en écartant ses cheveux de son visage, soulagé de constater que la coupure semblait superficielle malgré le sang.

Il devait vérifier s’il avait été blessé ailleurs, mais hésita. Le contact physique pour l’aider à monter les escaliers avait été différent ; il voulait que David lui confirme qu’il pouvait le toucher.

- Je dois voir si tu es blessé. Est-ce que je peux te retirer ta veste ?

David ne répondit pas ; toute sa concentration était tournée vers sa respiration, plutôt que de l’écouter.

- David, s’il te plaît. Je dois savoir si je peux.

Peut-être que c’était le ton de John qui réussit à percer la conscience de David, mais il sursauta légèrement et se tourna vers lui pour le regarder.

- Allez, Dave. Je dois voir où tu es blessé. Je dois te retirer ta veste.

David baissa les yeux vers ses mains serrées autour du carnet de croquis et le relâcha lentement, laissant John le récupérer pour le poser sur la table. Il lui retira sa veste avec précaution, la faisant passer le long de son bras, puis recommença de l’autre côté. Il n’y avait aucune trace de sang sur la chemise de flanelle déchirée.

David tressaillit et releva les yeux vers Marian quand celle-ci s’approcha d’un air impatient.

- Écoute, je ne sais pas pourquoi il est venu ici, mais tu n’es pas obligé de faire ça. Fous-le dans un taxi pour qu’il aille à l’hôpital. Laisse-les s’en occuper.

John tourna la tête et lança un regard noir à Marian. Il serrait tellement les dents que sa mâchoire lui faisait mal. Comment peut-elle simplement se débarrasser de lui ainsi ? Il se tourna de nouveau vers David, mais répondit d’une voix faussement calme:

- Rentre chez toi, Marian. Cela n’a rien à voir avec toi.

Elle plissa les yeux et ouvrit la bouche pour répondre, mais la referma rapidement. Avec autant de dignité que possible, elle récupéra son sac et son manteau et sortit de l’appartement. John l’écouta partir, sachant qu’il devrait s’excuser plus tard, mais pour le moment David avait besoin de lui. Pas Marian.

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