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— Excusez-moi, est-ce que je peux vous l’emprunter ? demandai-je, mal à l’aise de les interrompre, en désignant l’objet en question.

— Heu ouais bien sûr, vas-y.

Tout en parlant, le gars se tourne vers moi, provoquant un bouleversement que je n’aurais jamais imaginé. Le reste se passe comme au ralenti. Sa voix, grave et nonchalante, me renverse, puis ce sont ses yeux, d’un vert sombre, qui plongent dans les miens. J’ai l’impression qu’une main m’enserre l’estomac. C’est aussi soudain qu’inattendu. Je ne comprends rien à ce qui est en train de se produire.

— Heu... je... merci ? bafouillé-je, incapable de dire autre chose.

Il me sourit, il n’a pas l’air de se foutre de moi, au contraire, ses prunelles sont toujours ancrées dans les miennes. Ses yeux sont aussi verts que les miens sont bleus, ils m’envoûtent comme ça ne m’était encore jamais arrivé. Je finis par baisser mon regard vers la chaise et m’en saisis, peut-être un peu brusquement, avant de me retourner vers notre petite table et m’asseoir enfin. Sans comprendre pourquoi, je sens le rouge me monter aux joues d’une manière désagréable.

— C’était quoi ça ? m’interroge Julian, étonné, alors que Zach me fixe d’un air... bizarre.

— Quoi, ça ? Il n’y a rien...

— Arrête Colin, continue Julian en chuchotant. Tu as bugué sur ce mec.

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Ni lui, ni moi, n’éprouvons le besoin de parler. Cependant, à travers l’étreinte que je lui donne avant de le quitter, je lui exprime toute ma gratitude pour m’avoir apporté son aide, si précieuse.

Alors que je suis enfoui sous ma couette, profitant de la chaleur qu’elle m’offre, je réalise que mon ami avait raison. Je suis amoureux... grave dans la merde. Et j’ai très envie de pâtisseries.

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Oui, je suis amoureux. Comme je ne l’ai jamais été. Parfois, j’en suis heureux, car comme me l’a dit Lucy, j’aurai au moins connu cette sensation une fois dans ma vie. Parfois, je le hais de me faire ça. Il appartient à un autre homme et bien que je rêve de voir leur couple se terminer, je ne suis pas un briseur de ménage. Alors s’il souhaite prendre ses distances, s’il veut être froid avec moi, je respecterai ce choix et me contenterai de ce qu’il peut me donner. Car même une miette de lui me suffira.

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 Mais ce qui donne du charme à ce petit espace est la grande affiche, en noir et blanc, de Jimmy Hendrix. Il sourit en recrachant un nuage de fumée, tenant un mégot entre ses doigts. Il est aux antipodes de l’image que l’on peut avoir de lui, grave, sérieuse, torturée. J’aime par-dessus tout me poser ici lorsque personne n’investit la boutique et m’imprégner de cet univers sans lequel je ne serais rien. 

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Je n’ai jamais été du genre attentif aux petits détails, mais aujourd’hui j’en ai remarqué une pelletée en si peu de temps que je ne me reconnais pas, et que ça en devient flippant.

La couleur si particulière de ses yeux, ses cheveux bruns en bordel, son nez fin et sa mâchoire anguleuse. Les manches de sa chemise étaient retroussées, laissant apparaître le début d’un tatouage qui doit sans doute s’étirer le long de son bras, peut-être jusqu’à son biceps ou son épaule. Il semblait grand, plus que moi. Sa voix était chaude, faite pour chuchoter. Et pour couronner le tout, il dégageait un je-ne-sais-quoi qui m’a retourné, néanmoins je serais bien incapable de dire quoi. Même la musique qui passait à ce moment-là – Dirty Old Town de The Pogues – et les effluves de friture et de steaks bien cuits qui imprégnaient le pub me reviennent en mémoire. Je frissonne et me frotte le visage de mes mains. 

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— Alors, inspecteur des travaux finis, tu nous aides ou bien ?

La voix d’Isaac, l’un de mes meilleurs amis, me sort de mes pensées. Je me tourne vers lui et éclate de rire en le découvrant tout rouge, un énorme carton dans les bras.

— Mais pourquoi tu as pris celui-là ? lui demandé-je, toujours hilare. Tu es tout gringalet, il doit peser plus lourd que toi !

— Ouais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, tu t’es vu ? me répond-il en râlant.

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— Regarde-moi, mon grand.

Je relève le visage vers lui et renifle, tentant tant bien que mal de reprendre contenance pour écouter ce qu’il a à me dire.

— Ta mère serait tellement fière de te voir gérer les choses comme tu le fais. Mais elle en serait triste aussi. Colin, tu es jeune, tu as vingt-six ans, tu as autre chose à faire que de passer ton temps libre à jouer au papa.

— Mais...

— Laisse-moi finir, tu veux bien ?

Je hoche la tête en signe d’accord. David me lâche les épaules et me fait signe de m’asseoir. Je prends place sur une chaise pendant qu’il saisit sa tasse. Je l’observe se servir un café auquel il ajoute un peu de lait et deux sucres. Puis il s’installe à mes côtés.

— Je veux que tu retrouves ton indépendance, que tu vives la vie que tout jeune homme de ton âge doit avoir, m’annonce-t-il de but en blanc.

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Hunter et Lucy éclatent de rire. Je râlerais bien, mais je ne peux pas. Je suis trop occupé à admirer la pomme d’Adam de mon chéri, alors qu’il a renversé sa tête en arrière.

- Oh, comme c’est mignon, reprend ma traîtresse de sœur. Coco a des cœurs dans les yeux.

Hunter se calme, me regarde quelques secondes puis rapproche son grand corps du mien. Ses mains se posent sur mes hanches et le contact de son bassin contre le mien me laisse pantelant. Est-ce la force de mes sentiments qui me met dans cet état, ou bien le désir de lui qui enfle en moi de jour en jour ? Alors que ses lèvres capturent de nouveau les miennes, me coupant le souffle, la voix de ma sœur retentit encore une fois.

- Ah mais arrêtez d’être aussi dégoulinant d’amour tous les deux. Je vais être jalouse.

Lucy passe tant de temps ici depuis ces derniers jours, qu’elle doit en avoir assez de nous voir nous bécoter. Hunter nous rend souvent visite pendant ses pauses et vient me chercher tous les soirs depuis que nous sommes en couple, pourtant personne – excepté ma sœur – n’est au courant de notre relation. Je crois que garder cela pour nous est important pour l’instant. Nous pouvons encore attendre un peu avant de l’annoncer officiellement. J’entends les pas de Lucy s’éloigner de nous, j’entoure le cou de Hunter de mes bras et le serre plus contre moi. Putain ! Je m’en fiche même qu’il sente l’érection qui pointe dans mon pantalon. Je ne peux plus me passer de lui. Est-il possible de se téléporter directement dans mon lit ?

- Je crois qu’il faut qu’on se calme, susurre-t-il contre ma bouche. Ta sœur est là tout de même.

Je jette un œil derrière lui, la boutique est vide, la porte fermée. Nous pouvons continuer.

- Elle est partie. T’arrête pas. Encore !

- Non, je ne suis pas partie, je suis dans la salle de pause. Allez faire des bébés ailleurs, vous devenez gênants.

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— Ravi d’enfin te revoir, me dit-il en me tendant la main. Je suis Hunter.

Mon cerveau explose, mon cœur s’emballe et mon ventre se serre tant que je pourrais en avoir des nausées. Néanmoins, étant donné que lui vomir dessus me semble une très mauvaise idée, je me concentre comme un fou pour repousser le malaise, préférant répondre à son geste de politesse.

— Colin, je m’appelle Colin. Enchanté, heu… aussi.

J’ai envie de me taper le crâne contre le mur tellement je suis pathétique, mais la sensation s’envole vite lorsque sa paume épouse la mienne. Chaude, douce et puissante, elle provoquerait presque le besoin étrange de la sentir à un autre endroit de mon corps. Je secoue la tête et enchaîne afin de me sortir de cette situation délicate :

— Donc, que puis-je faire pour toi ?

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Je n'ai pas à juger l'amour. Il se ressent, il ne se choisit pas... mais là, c'est de moi qu'il s'agit. Alors tout à coup, ça rend les choses plus concrètes, réelles... et surtout plus effrayantes.

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