Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je voulais une vie qui dépassait Pine Valley, une vie où tout était différent.
Le premier personnage que je me souviens d'avoir incarné, c'est celui de la Petite Sœur courageuse.
Chaque jour à l'école, je devenais ce que mes professeurs et mes amis voulaient que je sois.
Tu deviens quelqu'un d'autre, une foule d'"autres". Et je finis par me demander s'il existe une personne nommée Hattie Hoffman.
Afficher en entierIls ne sauront pas que la vie ne vaut que par les amis qu'on y rencontre.
Afficher en entierDescends de la scène ma chérie. Tu ne peux pas passer ta vie à jouer pour les autres. Les gens vont te prendre ce que tu as. Tu dois apprendre à te connaître toi-même. Et à comprendre ce que tu veux. Je ne peux pas le faire à ta place. Personne ne le peut.
Afficher en entierLe haut du corps n’avait plus aucun lien avec ses jambes. J’avais déjà vu des corps amputés et aussi pas mal de noyés, mais jamais les deux cauchemars réunis sur un même cadavre. Si son visage mutilé interdisait toute identification, il n’y avait qu’une seule jeune fille portée disparue dans tout le comté.
« C’est sûrement Hattie. »
Commentaire de Jake, mon adjoint.
Le standard avait reçu un appel du plus jeune des fils Sanders, qui avait découvert le corps en venant ici en douce avec une fille.
Afficher en entierLes livres étaient une chose finie, un monde contenu entre deux couvertures, qui pouvait se répéter autant de fois que je tournais la première page.
Afficher en entierMais une malédiction, ce n’était rien d’autre que des mots. Comme les bénédictions, les prières et tout le reste. Les gens utilisaient les mots pour essayer de changer les choses plutôt que de les prendre en main. Et si le problème était trop gros pour être résolu, ce n’était pas quelques paroles en l’air qui feraient la moindre différence.
Afficher en entierVous pouviez laisser une guerre derrière vous, mais elle ne vous quittait jamais.
Afficher en entier" Certaines filles ne sont pas faites pour aller au bal de fin d'année, Tommy."
Afficher en entierIl se retourna à ce moment-là et me regarda en face pour la première fois depuis que j'étais monté dans cette voiture, non pas comme un policier qui regarde un criminel ou un individu bien-pensant qui regarde un pécheur, mais avec une étrange affinité, née du sentiment de perte, comme deux hommes qui se croisent dans un cimetière. Il y avait quelque chose de serein et de dévorant dans son regard et plusieurs secondes s'écoulèrent avant que je déglutisse et hoche la tête.
Afficher en entierShakespeare était un petit salopard rusé. Je n'appréciais pas beaucoup ses comédies, ces farces pleines d'idiots du village et d'erreurs d'identité. En revanche, j'avais toujours été attiré par les tragédies, dans lesquelles même les sorcières et les fantômes ne parvenaient pas à détourner les spectateurs de cette vérité psychologique essentielle : de par notre nature même, nous sommes tous fondamentalement condamnés. Shakespeare n'a rien écrit de nouveau. Il n'a pas inventé la jalousie, l'infidélité ni la cupidité des rois. Il a compris que le mal était intemporel et il a braqué dessus un projecteur direct et inflexible, en disant : 'Voici ce que nous sommes et serons toujours'.
Afficher en entier