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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-06T20:50:16+01:00

Monsieur Akwasi Koffane sait exactement quand il ne faut pas voir d’inconvénient dans la rebuffade d’un homme qui n’exécute les ordres que selon son interprétation et après avoir exprimé très librement son opinion quant à leur validité.

Lorsque Geoff rouvre les yeux, il a réellement dormi et la limousine est en train de franchir le portail d’une propriété donnant sur Occoquan Bay. C’est un parc entretenu au cordeau avec, en son centre, une villa imposante que les arbres protègent des éventuels curieux, depuis la route comme depuis la baie. La voiture s’immobilise devant un perron de prétention hellénistique, dans un crissement de graviers. Le chauffeur et le porte-flingue se précipitent pour ouvrir les portières.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-06T20:50:03+01:00

Varansky, Geoff serait presque content de le revoir. La limousine, par contre, il n’aime pas, ça pue des trucs plus sales encore que le Pentagone ou la Maison Blanche. Vitres tellement fumées qu’un junkie n’y retrouverait pas son filtre, pneus coulés dans un gilet pare-balles, chromes astiqués à la langue de lèche-cul et larbin de service qui fait le pied de grue devant, des fois qu’un moustique oserait approcher le pare-brise.

À trop y songer, Geoff finit par accélérer l’allure et même à la forcer un peu. D’habitude, la serviette ne lui sert à rien. Il transpire peu et sa propre odeur ne le dérange pas. Il a sué dans suffisamment de jungles et de déserts pour s’y être habitué. Avec un peu de chance, cette fois, il pourra l’essorer sur la tronche d’un sénateur du Midwest ou sur les pompes d’un enfoiré de Wall Street.

Le larbin ouvre la portière arrière droite de la limousine quand Geoff passe entre elle et sa voiture, Geoff jette un œil goguenard dans la limousine.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-06T20:49:53+01:00

Dans les heures qui ont suivi, sur trente-quatre, vingt-six sont tombés. Les huit autres sont morts dans d’autres échauffourées, sous d’autres commandements, mais il crache aussi sur leurs tombes, par respect.

Geoff était colonel. C’était en Amérique centrale, lors d’une de ces guerres que les livres d’histoire ne nomment pas, dans laquelle le Pentagone tait que des soldats américains étaient engagés, dont les médias n’ont jamais dit que la plupart d’entre eux ne sont pas revenus. Ce n’est pas que personne ne sait, c’est que personne ne veut savoir. Dans les vallons du cimetière d’Arlington, la guerre a ce goût depuis que Roosevelt est mort : quand on l’appelle par son nom, c’est pour cacher qu’on se livre à l’annexion. Le temps de prendre une déculottée, comme au Vietnam, ou de mettre un gouvernement de paille en place, comme partout ailleurs.

Ses opinions n’ont jamais freiné Geoffrey Henry Tyler dans la conduite d’une carrière irréprochable. Irréprochable mais pas exemplaire, puisque personne n’a jamais pu l’empêcher d’émettre lesdites opinions et de les coucher dans des rapports, confidentiels certes, mais qui ont décoiffé de nombreuses huiles à la Maison Blanche, dont trois dans le bureau ovale. C’est même probablement à deux de ces rapports ayant atteint le sein des saints qu’il doit sa deuxième puis sa troisième étoile, et sa nomination à l’OTAN puis sa délégation à l’ONU. Et c’est assurément au dernier d’entre eux qu’il doit sa mise à la retraite, la phrase « Cette troisième guerre du Golfe n’est qu’un parcours en neuf trous du cul » semblant avoir profondément échauffé l’un des séants incriminés.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-06T20:49:42+01:00

Il y a des choses qui ne se font pas. Courir dans un cimetière, par exemple. Surtout un cimetière militaire. Cracher sur les tombes, non plus. Encore moins sans prendre le temps de s’arrêter. Geoff, lui, fait ça tous les matins depuis bientôt deux ans.

Il court en tennis et jogging, serviette autour du cou, la foulée sûre et tranquille, et il crache sur une trentaine de tombes en marmonnant des mots que lui seul comprend. Ce sont pourtant des phrases simples.

Salut, vieux salopard.

T’as l’air fin sous ta pelouse, maintenant.

Tiens ? T’es encore là, toi ?

Redis-moi qui c’est qui pète la forme, gros malin.

Alors, fils de pute, toujours calanché ?

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Extrait ajouté par Caroline 2013-12-28T10:55:58+01:00

"En matière de finances internationales, la Banque mondiale, le FMI et Goldman Sachs, pour ne citer qu'eux, ne sont pas moins immoraux que les petits tyrans et leurs acolytes".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-12-28T10:55:39+01:00

"Vous m'entendez, fils de putes? Tant que je suis vivant, je vous interdis de clamser! Et je jure que j'irai cracher sur la tombe de tous ceux qui lâcheront la rampe!

Dans les heures qui ont suivi, sur trente quatre, vingt six sont tombés. Les nuits autres sont morts dans des échauffourées, sous d'autres commandements, mais il crache aussi sur leur tombe, par respect".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-12-28T10:55:20+01:00

"Et j'apprécierais un verre d'eau, balancer des évidences me dessèche le gosier".

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