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- Les tatouages sur tes épaules. Ça fait un moment que j'essayer de les comprendre, mais ça ne ressemble à rien.

Ryger s'est redressé, puis il s'est allongé en arrière sur ses coudes en me décrochant un regard autoritaire.

- Grimpe sur moi.

J'ai haussé les sourcils.

- Tu veux déjà remettre le couvert ? Ou est-ce que tu cherches à esquiver ma question ? Laisse-moi deviner, t'étais soûl quand t'as fait ces traces et tu ne te souviens plus de ce que ça représente ?

Il a lentement secoué la tête.

- Détrompe-toi, je me souviens très bien. Viens, mets-toi à califourchon sur moi, je vais te montreur truc.

Je me méfiais, mais j'ai obéi une jambe de chaque côté. Son engin venait se caler directement contre mon sexe et une bouffée de chaleur m'a fait rougir. Il n'était pas le seul à vouloir passer au deuxième round.

- Maintenant, pose les mains sur mes épaules.

- Quoi ?

- Pose les mains sur mes épaules.

Je l'ai fait. Et là, j'ai compris.

- Putain, t'es vraiment un porc ! me suis-je exclamée, stupéfaite. Quel imbécile aurait l'idée tordue de se faire tatouer des empreintes sur les épaules ? C'est quoi, un repère pour que les idiotes que tu baises sachent où poser les mains pour ne pas tomber ?

Ses yeux se sont ouverts grands, puis il a éclaté de rire. Le regard noir, j'ai vite retiré mes mains. Je voulais me lever, mais il s'est assis et m'a retenue par la taille.

Quand il a cessé de rire, c'était pour me sourire.

- Bon, je te l'accorde, certaines étaient assez idiotes, a-t-il admis. Mais ce sont tes empreintes, poupée.

Je l'ai regardé, interdite.

- T'as sûrement oublié ce détail, a-t-il poursuivi, mais le soir de la naissance de Noah, tu t'es accroupie au bord de la route et tu t'es agrippée à mes épaules en poussant.

Quand j'ai compris ce que me disait Ruger, j'ai reposé doucement mes doigts sur chaque empreinte.

Elles correspondaient parfaitement.

- J'ai pas les mots pour t'expliquer ce que j'ai ressenti ce soir-là, Soph. C'était tellement intense. J'avais pas conscience de ce qu'on faisait. J'ai jamais rien vu ni éprouvé de pareil. Tu donnais tout pour faire venir ce petit au monte. Tout ce que je pouvais faire, c'était te soutenir en espérant ne pas tout faire foirer. T'as serré mes épaules tellement fort que j'ai gardé les marques pendant des jours. t'as enfoncé les ongles, t'as laissé de sacrée traces. Franchement, t'avais de la poigne.

J'ai repensé à cette nuit là, à ma position accroupie au bord de la route. À la douleur. À la peur.

À la joie de tenir Noah dans mes bras pour la première fois.

- Je suis désolée, ai-je murmuré. Je ne voulais pas te faire mal.

Je le faisais pouffer de rire.

- Tu ne m'as pas fait mal, poupée. Tu m'a marqué.

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Je ne me souviens plus de tout, la cérémonie s’est déroulée très vite. Dès que je levais les yeux, je croisais le regard de Ruger qui me contemplait d’un air terriblement sérieux. J’ai quand même noté deux détails intéressants. Le premier : j’ai appris que le nom complet de Horse était Marcus Antonius Caesar McDonnell. Le pauvre.

Le second : Marie n’a pas prononcé la promesse d’obéissance.

Brave petite.

Le pasteur les a ensuite déclarés mari et femme, et Horse a soulevé Marie pour un baiser que je soupçonnais de pouvoir mettre une femme en cloque.

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(Pendant une soirée à l'armurerie, Maggs présente Sophie à Buck pour travailler chez lui, au Line. Au même moment, Ruger et Painter se battent sur un ring.)

Songeur, il m'a étudiée un moment.

— T'appartiens à un Reaper ?

J'ai croisé le regard de Maggs, puis secoué la tête.

— Pas vraiment, non.

— Tu peux développer ?

— Elle...

— La ferme, Maggs, l'a-t-il interrompue, d'un ton pourtant amical. Si elle peut pas parler, elle n'a rien à faire dans mon bar. Alors ? T'appartiens à un Reaper, oui ou non ?

Entre les combattants, ça se corsait. Une série de coups se sont enchaînés, mais je percevais à peine leurs mouvements du coin de l'œil. Vu la réaction du public, ça devenait intéressant.

— T'es toujours aussi lente pour répondre ? s'est indigné Buck. Parce que j'ai pas besoin d'une serveuse qui bosse à deux à l'heure.

— Désolée, me suis-je ressaisie. Ruger est l'oncle de mon fils.

— C'est lui qui t'a fait ce collier de suçons ?

J'ai fait la grimace.

— Hum... ouais. Et je vis chez lui. Mais il n'y a rien entre nous. J'ai vraiment besoin de trouver du boulot.

Il a marqué une pause, pensif, et s'est tourné vers Maggs. Un sourire coquin aux lèvres, elle a levé les yeux au ciel. Buck a brièvement hoché la tête, puis s'est penché vers le type à côté de lui.

— Cent billets pour Painter ?

L'autre l'a regardé, stupéfait.

— T'es malade ?

— Non. Tu paries, oui ou non ?

— Carrément, c'est de l'argent facile. Ce petit est presque à terre.

Buck s'est retourné vers moi.

— Montre moi tes seins, m'a-t-il ordonné.

J'ai ouvert de grands yeux.

— Je ne veux pas danser, me suis-je empressée de corriger. Je veux juste servir les boissons des clients.

— Ouais, j'avais compris. Mais je dois être certain que l'uniforme t'ira comme un gant. Garde le soutif si tu veux, mais lève le tee-shirt si tu tiens à décrocher ce job.

J'ai lancé un regard vers Maggs qui m'a rassurée d'un hochement de tête.

— T'inquiète pas, a-t-elle murmuré, promenant son regard sur moi, puis sur Buck, et enfin sur les boxeurs. Il faut une belle poitrine pour bosser au Line. Vas-y, tout le monde s'en fou.

J'ai pris une profonde inspiration, saisi les bords de mon tee-shirt, et l'ai soulevé jusqu'au menton.

Deux secondes plus tard, un gros craquement a fendu l'aire. Ruger est apparu entre Buck et moi, il le frappait au visage de toutes ses forces. Buck s'est effondré au sol, mais Ruger continuait de lui donner des coups de poing.

J'ai poussé un cri et Maggs m'a tirée sur le côté. On s'est toutes les deux recroquevillées par terre. Il a fallu que trois types interviennent pour séparer Buck et Ruger. Ce dernier se débattait, les insultait, grognait comme un sauvage. Picnic est apparu, flanqué de Gage, armé d'une batte.

— Que tout le monde la ferme ! a hurlé Picnic. Ruger, calme-toi ! T'as quitté le ring, tu perds par forfait. Maintenant, cesse de réfléchir avec ta bite, imbécile !

— Lâchez-moi, a-t-il grommelé.

— Tu te calmes ? a interrogé Gage.

Ruger a acquiescé d'un air crispé.

Les types l'ont relâché. Gage s'est alors approché de Buck qu'il a aidé à se relever.

— C'est quoi, votre problème ? lui a-t-il demandé.

Buck a craché du sang et décoché un sourire sanguinolent à me faire frissonner d'angoisse. ça coulait sur son menton. On aurait cru un tueur en série.

— Y a pas de lézard, a-t-il déclaré, se léchant les lèvres. Ce connard vient de me faire gagner un pari. C'était vraiment trop facile.

Puis, il s'est tourné vers moi, j'étais toujours accroupie tout contre Maggs, pétrifiée par la scène.

— Pas de boulot pour toi, m'a-t-il dit. Mes gronzesses me font subir assez de mélodrames comme ça au bar. En revanche, pour un combat ? T'es parfaite. Ruger ne perd jamais un match, tu m'as offert du rêve, poupée. Je te remercie.

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Ouais, putain. Le gosse va bien.

En levant le petit, il a regardé Sophie qui a esquissé un sourire hésitant avant de tendre les bras. Son visage radieux, même couvert de larmes et tiré par la fatigue, était la deuxième plus belle chose qu’il ait jamais vue au monde.

La première, c’étaient ces minuscules yeux bleus.

— Tu t’en es bien sortie, ma belle, a-t-il murmuré à Sophie.

— Ouais, j’ai assuré, pas vrai ?

Elle a délicatement embrassé le front du petit garçon.

— Coucou, Noah. C’est maman, lui a-t-elle chuchoté. Je vais prendre bien soin de toi, c’est promis. Je serai toujours là pour toi. Toujours.

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" C'est alors que Ruger a pris conscience de ce qui lui arrivait.

Sophie allait pondre ici, au bord de la route. Son neveu allait naître.

Ici, tout de suite.

...

- Est-ce qu'il respire ?

De petits yeux bleus ronds comme des billes se sont ouverts pour la première fois et se sont posés sur Ruger. Un regard étonné et magnifique. Ils se sont ensuite refermés et le bébé a pincé ses lèvres fines, pris une longue inspiration et poussé un hurlement perçant.

- Ouais, putain. Le gosse va bien."

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La soirée a manqué de déraper à l'arrivée de Kimber, peu après que j'avais couché Noah. Elle est apparue en bas de l'escalier avec un grand sourire, mais quand Maggs et Dancer ont posé les yeux sur elle, elles ont fait une drôle de grimace. Ce qu'elles savaient à son sujet, Em et Marie semblaient l'ignorer.

— Salut, je m'appelle Kimber, a lancé mon amie en posant le récipient d'un mixeur sur le comptoir de ma cuisine. (Elle s'est dressé devant nous, les deux pieds bien ancrés dans le sol.) Mettons les choses au clair tout de suite. J'ai bossé au Line, j'ai couché avec Ruger et avec beaucoup d'autre gars. Le plus souvent, c'étaient des clients, mais y avait aussi des Reapers. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.

— Quelle entrée ! s'est exclamée Em, yeux écarquillés.

— J'aurais préféré apporter tous les ingrédients pour faire les cocktails ici, mais j'ai pas assez de bras, a affirmé Kimber d'un aire sérieux. Vous aimez les margaritas à la myrtille, les filles ? Je suis la reine des margaritas, à ce qu'on dit. On peut passer une soirée d'enfer à boire comme des trous et à s'amuser, ou bien vous pouvez me traiter de salope les unes après les autres. La seconde option risque d'être moins drôle, mais c'est faisable. De tout façon, je reste ici alors faites-vous une raison.

— Tu t'es tapé Bolt, Horse ou Bam Bam ? a demandé Em, clairement fascinée.

La tension était à son comble.

— Non, a répondu Kimber. Je ne sais même pas qui est Horse. J'ai croisé Bolt et Bam Bam deux ou trois fois, mais je m'en suis jamais vraiment approchée. Il paraît qu'ils se font mener à la baguette par leurs régulières.

— C'est bon à entendre, a murmuré Dancer avec un sourire furtif. Bon, je propose qu'on oublie le passage où on te traite de salope.

Voilà qui a détendu l'atmosphère et Kimber a pu prouver qu'elle était effectivement la reine des margaritas.

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Non, je ne l’appelle pas Dick parce que ça veut dire « bite » en anglais – même si c’est effectivement une tête de bite. En fait, le pauvre se nomme vraiment Dick.

Ce soir-là, j’ai compris pourquoi il était d’une humeur de chien : sur les six serveuses, seules deux se sont pointées. Deux avaient la fièvre, comme la moitié de la ville, et deux étaient en rencard. En tout cas, c’est ce que je supposais. Pour excuse officielle, l’une a choisi l’histoire de sa – cinquième – grand-mère morte et l’autre celle du tatouage qui s’est infecté.

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« Une fois qu’il l’aurait retrouvée, il ne la laisserait plus jamais partir.

Jamais.

Elle voulait une relation sérieuse ? Un engagement monogame ? Elle l’aurait, quitte à ce qu’il se fasse tatouer « Sophie » sur le front. »

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— Eh bien, moi, je ne suis pas une Reaper, ai-je répliqué à voix basse. J’aimerais ne pas mourir ici et faire de Noah un orphelin, alors sois gentille, ne les mets pas en rogne.

Voilà qui l’a calmée.

— Oh, excuse-moi. Je dois avoir hérité mon sale caractère de mon père.

— Dommage que t’aies pas hérité de son flingue.

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Traduction :

« - Je pense que tu es un trou du cul enragé.

Ruger rit.

- Ouais, eh bien moi je pense que tu es une salope, mais ma bite t’aime bien, donc on va trouver quelque chose. »

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