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Le capitaine Cyril Bonaventure prend la parole, la gorge un peu nouée :

« Rebecca, tu me connais. Parler en public, ce n’est pas mon truc, mais je tiens au nom de tous à te souhaiter la bienvenue chez toi. Nous n’avons pas douté une seule seconde de l’issue de cette enquête, mais on est drôlement soulagés quand même… On ne sait pas trop ce que l’on aurait pu faire sans toi… Récupérer Antoine en commandant, cela aurait été tout de même beaucoup moins sexy… »

Rires.

« J’espère que tu pourras profiter de cette journée, car depuis quelque temps, nous n’avons heureusement pas trop de boulot. Des affaires bien tristes, mais quasiment toutes résolues.

– Vous me faites un briefing rapide ?

– Avec plaisir !

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Rebecca regarde son supérieur en esquissant un timide sourire.

« Vous nous avez manqué, Rebecca.

– Merci, monsieur. Je suis contente d’être de retour parmi vous.

– Allez rejoindre votre équipe. Je pense qu’ils vous attendent impatiemment.

– Merci, monsieur. »

Elle se redresse de son fauteuil lentement, car elle sent ses jambes trembler. Elle est prise d’un léger vertige.

« Rebecca, je sais que cela ne va pas vous plaire, mais ils ont réclamé un suivi psychologique.

– Mais, patron, je vois déjà un psy depuis un an.

– Alors, cela n’est pas un souci pour vous. Vous n’êtes pas réfractaire à l’idée. L’IGPN a recommandé un suivi avec quelqu’un qui a l’habitude de travailler avec des flics. Si vous ne souhaitez pas laisser tomber votre médecin, aucun problème, mais vous ne pouvez pas reprendre le boulot sans cela. Vous avez eu beaucoup de chance, Rebecca, franchement. Alors pas de vagues, s’il vous plaît. Faites ce qu’ils demandent et tout se passera bien. Je me suis mouillé pour vous. On s’est tous mouillés, surtout pas de conneries.

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L’équipe toujours l’équipe. Cette équipe qui l’a supportée et défendue, mais aussi celle du commandant Uriot, qui a collaboré à l’enquête Berthier et qui lui a apporté un soutien sans faille. Le 36 dans son ensemble a fait corps derrière elle, et le fait que l’arme de l’assassin présumé n’ait pas été chargée n’a rien changé aux conclusions de la police des polices. Le commandant de Lost a été irréprochable durant toute l’instruction. La légitime défense a été retenue et absolument rien ne peut aujourd’hui l’empêcher de reprendre ses fonctions. Rebecca regarde son supérieur en esquissant un timide sourire.

« Vous nous avez manqué, Rebecca.

– Merci, monsieur. Je suis contente d’être de retour parmi vous.

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Tuer cette fille a été plus facile qu’il ne l’aurait imaginé au départ et cet acte lui a procuré un sentiment de puissance extrême.

Il faut terminer le boulot, maintenant. Il se met à lui asséner des coups de pied d’une brutalité ahurissante dans le ventre et sur le visage. Il doit la rendre méconnaissable. Les membres disloqués de Nadia sont ballottés comme une poupée de chiffon.

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Il l’entraîne sans ménagement derrière une palissade de tôles ondulées. En une poignée de secondes, elle se retrouve plaquée contre la clôture avec une violence inouïe.

« Et maintenant, Nadia, tu m’écoutes. »

Convaincue que de gros ennuis vont lui tomber dessus, elle relève la tête et lui fait signe qu’elle a compris. En moins de trente secondes, l’homme lui arrache sa jupe, son string et écrase son visage contre le mur avec sa main droite. Il pèse de tout son poids, l’empêchant presque de respirer.

Elle peut sentir son sexe en érection, mais il n’a pas l’air de vouloir s’en servir. Pas pour le moment en tout cas.

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Depuis une dizaine d’années, les filles de l’Est et des Balkans, dont les proxénètes sont réputés extrêmement violents, ont envahi ce coin du 19e arrondissement. L’homme s’est bien renseigné et c’est pour cette raison qu’il a choisi ce quartier bien précis de la capitale.

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Il abaisse sa vitre et pointe son doigt en direction d’un groupe de filles.

Am, stram, gram, pic et pic et colégram, bour et bour et ratatam, am, stram, gram, pic… Dame. Pas de chance, blondinette…

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Bessières, Ney puis enfin Macdonald. Il les connaît tous par cœur. Sa passion pour Napoléon lui vient de son père. Un père très souvent absent, mais qui l’obligeait à réciter à chaque repas le nom de tous les maréchaux d’Empire et la date des grandes batailles napoléoniennes. Dans son armoire en Formica blanc, aucun livre de la bibliothèque rose, trop abêtissant. Aucun conte non plus. Son père prétextait qu’un récit détaillé des campagnes d’Égypte et d’Italie se révélerait bien plus instructif pour son éducation et assurément moins traumatisant que ces histoires farfelues d’enfants abandonnés et martyrisés.

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Le périphérique parisien est totalement saturé dans les deux sens. Les voitures, pare-chocs contre pare-chocs, ne dépassent pas la première, et les panneaux de signalisation indiquent un trafic perturbé. Les deux roues tentent de zigzaguer, clignotants en continu, frôlant les automobilistes, exaspérés de se retrouver chaque soir coincés dans ces ralentissements. Un 4 × 4 bleu marine parvient à accéder péniblement à la bretelle d’entrée de la porte Maillot. « Porte d’Aubervilliers 42 minutes », annonce le GPS. Le conducteur marmonne en tapotant nerveusement ses deux index sur le volant. 42 minutes pour sept portes, une vraie galère, d’autant plus prévisible qu’une pluie fine vient de faire son apparition. Il aurait dû emprunter les Maréchaux. C’est une évidence… Pourtant il connaît parfaitement le chemin pour l’avoir parcouru à de nombreuses reprises et il sait bien que 19 heures est la pire heure pour traverser Paris, l’heure où tous les ploucs rentrent au bercail pour retrouver leur petite femme et leurs marmots.

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– Tu n’as rien à te reprocher, Rebecca.

– Cyril, j’ai tué un homme. J’aurais dû attendre les renforts. Je les entendais arriver. J’ai tué un homme dont le chargeur était vide.

– Tu n’en savais rien à cet instant. Ce type était un véritable sociopathe. Il a assassiné six personnes. C’était un plan sans faille, et je peux te jurer qu’il ne comptait certainement pas ressortir vivant de cet endroit.

– J’aurais préféré qu’il se tire lui-même une balle en pleine tête.

– Il ne l’aurait jamais fait, tu le sais bien. Il t’a piégée.

– Et je suis tombée dedans, tête baissée. Une vraie débutante. Tu ne peux pas imaginer à quel point je m’en veux. Il y en a qui doivent bien rigoler à la brigade.

– Tu as tort. Tu as reçu le soutien de tous les groupes. Hommage unanime. L’IGPN était sur le cul à ce qu’il paraît.

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