Commentaires

Où l'on découvre que les personnages évoluent encore malgré les déroutes connues.

Les batailles et leurs différentes issues apportent de nouvelles problématiques à chacun des héros. L'écriture est toujours prenante, aussi rythmée que les batailles. On reconnaît l'influence des maîtrises de guerre et de l'art de la sagesse chinoise, l'influence de Sun Tzu à chacune des pages.

Je regrette toujours cependant un peu le manque d'informations supplémentaires sur l'histoire chinoise.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/05/18/red-dragon-tome-3/

Extrait :

Ça fait un moment que j’avais commencé cette série, sans pour autant la terminer, comme elle n’a que cinq tomes, je reprends rapidement ma lecture afin de la terminer. Pour l’instant, même si la lecture est sympathique, je ne pense pas conserver la série après ma lecture de celle-ci. Encore une fois, il faut que j’arrive à trier un peu ma collection, qui commence à avoir de grandes proportions, afin de garder que les séries qui me plaisent vraiment ainsi que quelques nouveautés. Pas de chance donc pour ce récit historique, qui malgré son côté stratégique n’a, pour l’instant, pas su faire pencher la balance en son sens.

La bataille continue de faire rage entre les différents camps, le camp de Xiang Lang semble en infériorité numérique et doit donc pallier cela par la stratégie. À cela s’ajoute la topographie qui n’est pas toujours adéquate également. Ses parties quelques peu stratégiques sont intéressantes, mais restent brèves malgré tout, sans doute pour ne pas fatiguer le lecteur avec des explications à rallonge. Une certaine compétition née dans le camp des rebelles, pour savoir qui va le plus vite. Une manière de motiver les troupes, mais, alors que leur avancé se déroule sans encombre, le drame commence à planer puis, à lieu. Leur avancée était si simple que s’en est devenu étrange, presque prémédité, je me demande même si l’envoi de Xiang Lang à tel endroit, n’était pas volontaire pour le faire tomber. Ça ne serait pas étonnant, vu qui est le conseillé du Roi (rebelle) et ce qu’il a déjà entrepris pour le tenir entre ses mains. Malheureusement, c’est le problème lorsqu’un roi est jeune, et qu’en plus, il n’est formé mentalement pour diriger, c’était même prévisible.

Parmi les rebelles, il y a forcément des profiteurs, qui souhaitent augmenter leur pouvoir. Un roi faible est sans doute la meilleure solution pour y arriver, surtout lorsqu’il y a déjà pleins de combattants exceptionnels pour le servir. Une fois sa confiance acquise, ainsi que celle d’autres personnes influentes, le roi devient un roi fantoche. Bien évidemment, cela se remarque très rapidement par les autres membres influents, mais lorsque c’est le cas, il est déjà trop tard, la majorité ayant rejoint le manipulateur. Cela montre également la fragilité du mouvement révolutionnaire, puisqu’au début ils sont tous unis sous la même bannière, pour au final, se mettre à se battre en eux pour plus de pouvoir. Les manipulateurs se croient déjà puissant, et pense que leur acte n’engendrera rien, mais bien au contraire, cela va commencer à créer des distensions au sein de leur camp. L’autorité du roi s’en retrouve également entachée, puisqu’il ne contrôle plus rien, ce qui n’aide pas à recruter de nouveaux alliés, qui ne seront pas dupe. Ainsi, par l’action et l’avidité d’un seul homme (qui se propagera à d’autres), il se pourrait bien que le mouvement s’effondre sur lui-même, surtout avec l’événement tragique ayant lieu au cours du tome.

[...]