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Tu es un vrai connard, je te l’ai toujours dit.
— Un connard bi, rectifié-je gravement.
— Tout le monde dans cette ville pense que tu es un meurtrier, un salopard et un fils de pute. Et toi, ce qui t’ennuie, c’est qu’ils sachent que tu es homo ? Il faut revoir tes priorités, mec.
J’éclate de rire. Il a raison. Mon image auprès de la ville est atroce, et mes hommes ne me voient pas comme un saint, mais comme un fils de pute – pardon maman - qui a su s’imposer. Si j’ai pu le faire en étant hétéro, je peux le faire en étant bi.
Afficher en entierAu regard amusé qu’il m’a lancé en sortant de l’eau, tout ruisselant, alors que je cachais mon soudain signe extérieur de richesse sous ma serviette, je pense qu’il doit être gay. Un hétéro aurait pu s’outrager, ou du moins me foudroyer du regard. Ou faire une remarque sur le manque de femmes et de nichons, histoire de bien faire comprendre aux gens – les domestiques qui vont et viennent, les gardes, moi – qu’ils sont de vrais mecs, hétéros jusqu’aux couilles. Maddox se contente de s’éponger sans hâte. Enfoiré !
Afficher en entier— J’ai le choix, ou bien est-ce que tu m’enlèves si je refuse ? demandé-je en battant des cils.
— Tu as le choix, tant que tu acceptes.
Afficher en entier« Pour un homme qui n’est pas gay, il a quand même de sacrées réactions à une simple main au cul. Une femme pourrait me le faire, d’ailleurs cela m’est déjà arrivé, je suis resté de marbre. Même pas de demi-molle, le calme plat. Je ne suis pas hétéro, voilà tout. Je gagne ma voiture, une Ford gris métallisé, et je déverrouille les portières. J’ai des projets pour ce soir, dont une longue douche et une branlette histoire de me sortir Pax de la tête. L’objet de mon désir se matérialise brusquement devant moi. Il a dû prendre l’escalier de service après avoir raccompagné ses parents. Il est furieux. Il m’attrape par les revers de ma veste.
– doucement, mec, tu sais combien ça me coûte en pressing ? et me plaque contre la carrosserie.
— Tu te crois malin, connard ? gronde-t-il. Ça t’amuse de me faire bander alors que mes vieux sont là ? Tu cherches quoi ? Mon poing dans ta belle gueule ?
Je ne suis pas vraiment inquiet. Il gronde, il aboie, mais il bande toujours. Il est furieux contre lui-même. Un peu contre moi, aussi.
— Je savais que tu pouvais encaisser devant P’pa et Môman, dis-je, passant moi aussi au tutoiement. Tu l’as cherché. L’autre soir, tu m’as allumé comme un pro avant de me laisser tomber comme une vieille capote.
— L’autre soir, je… je n’étais pas moi-même !
— Et maintenant ? Parce que je ne sais pas si tu es au courant, mais tu bandes. »
(de « Renegades T.1 : PAX » par Victoria Lace)
Afficher en entierBon sang, je me sens comme lorsque j’étais ado et peu sûr de moi. J’ai toujours mis un point d’honneur à faire jouir les filles avec qui j’étais. Si tu n’es pas capable d’envoyer une meuf au septième ciel avec ta queue, mec, utilise tes doigts, ta langue, mais fais-la jouir. Sinon, tu n’es qu’un loser qui ne pense qu’à tirer son coup en égoïste. Les meufs ne sont pas des objets, si elles baisent avec toi au lieu de se contenter de leur vibro, sois à la hauteur.
Afficher en entierHunter se laisse tomber dans le fauteuil qui fait face à mon bureau. Harper prend congé, Hope nous propose des cafés que nous acceptons. Elle lève les pouces dans le dos de Hunter, pour marquer son approbation devant tant de virile beauté. Je reste impassible.
Mais je suis d’accord avec elle.
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