Extraits

« Il pourrait observer cet homme pour le reste de sa vie. Cette idée le ravissait et l’effrayait à la fois. »

Chapitre 1 :

«… L’homme s’arrêta et descendit de son cheval. Il sembla glisser vers Rafe en se déplaçant.

— Puis-je vous aider ? demanda Rafe.

— La rumeur dit qu’ils ont trouvé un parent de Mack perdu de vue depuis longtemps.

Le ton fit grincer les dents de Rafe.

— Et vous êtes ?

Ce type était peut-être assez renversant pour arrêter la circulation, mais ses manières laissaient à désirer. Pourtant, il était difficile de détacher son regard de lui. De plus, il y avait quelque chose de familier chez lui, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Les yeux de l’homme s’écarquillèrent pendant une seconde, comme s’il s’attendait à ce que Rafe sache qui il était.

Son hésitation indiqua à Rafe que quelque chose lui échappait.

— Russell Banion, répondit-il.

Russell ? Bien sûr. Rafe lui tendit la main.

— C’est bon de te revoir. Ça fait tellement longtemps.

Il serra la main de Russell, se souvenant qu’ils faisaient du poney ensemble, enfants, quand il venait rendre visite à l’oncle Mack. …»

Chapitre 1 :

«… Tout ce que son père avait dit, c’était que les choses n’allaient pas bien avec l’oncle Mack, qu’il était malade et qu’ils devaient tous prier pour lui le dimanche.

— Il semble qu’il se soit souvenu de vous. Votre oncle est décédé il y a trois mois, et il a laissé un testament dont vous êtes le seul bénéficiaire, vous avez hérité de tout ce qu’il avait.

— Et qu’est-ce que c’est ? demanda Rafe, complètement abasourdi. Je veux dire, est-ce qu’il avait encore le ranch ?

Luther acquiesça.

— J’ai pu le retrouver. Il a toujours le ranch. Techniquement, c’est vous qui le possédez maintenant. Après vous avoir trouvé, je devais vous donner cette enveloppe. Lorsque votre oncle m’a demandé de rédiger le testament, il y a trois ans, il m’a bien précisé que vous deviez tout recevoir.

Il ouvrit une mallette et en sortit une liasse de papiers qu’il feuilleta.

Je laisse tout à mon neveu Rafael Carrera. Ma sœur Rachel et mon frère Forrest n’auront que ce qu’ils m’ont donné dans la vie, rien. Le reste de ma famille n’aura rien non plus. Je leur souhaite bonne chance, mais ils peuvent continuer à vivre leur vie de leur côté, sans aucune aide de ma part.

Luther referma le dossier. …»

ton oncle était un cow-boy parmi les cow-boys, dit Elliott. Il faisait toujours ce qu’il disait, il était calme, bon gestionnaire de ses terres, et sa parole était sa garantie. Un point, c’est tout. Oui, il pouvait être distant et même arrogant parfois, mais c’est le propre de la race. Lorsque vous vivez près de la terre, vous devez être fort, sinon la terre et les éléments auront raison de vous.