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James se leva et fit le tour du comptoir. En passant derrière David, il frotta nonchalamment ses hanches contre ses fesses. Il se pencha pour attraper une bouteille de bière devant David. Se faisant, il colla son corps contre celui de son futur amant. Il n’arrêta de se pencher que quand sa bouche atteignit le lobe de son oreille droite. Leurs deux corps pressés l’un contre l’autre faisaient beaucoup d’effet à James. Il bougea de quelques centimètres son bassin contre David, révélant la mesure de son érection. La chaleur qu’ils dégageaient à eux deux était impressionnante.
-Quand tu seras prêt, je te donnerai de vraies raisons de baver. Nous serons chacun le dieu de l’autre. Nous partagerons des choses que tu n’imagines même pas. Je lècherai ton corps, je te prendrai de toutes les manières imaginables et quand nous sortirons du lit, aucun de nous ne pourra penser correctement. Nous chahuterons nos univers et nous en sortirons chacun changés comme jamais.
Afficher en entierLa main qui était auparavant posée sur les douces courbes de David parcourait maintenant ses côtes, son torse, pinçait gentiment un téton. Il n'était plus que vague de chaleur après vague de chaleur. Il n'était plus capable de penser. Il fit glisser sa langue le long du cou de David, mordillant gentiment la peau, léchant la délicate substance salée qu'il savait être due à leurs frictions. La sueur de David était comme le nectar des dieux à ce moment là.
Afficher en entierIl appela doucement David par son prénom. Le silence régnait dans l'appartement. James n'entendait pas l'eau couler dans la douche et le salon ne semblait pas avoir bougé d'un pouce. Il décida d'aller voir dans la chambre. Il ne fut pas déçu du voyage.
Quand il poussa la porte, il découvrit l'une des plus belles visions du monde. En tous les cas, selon ses propres critères. La pièce était plongée, dans une semi-obscurité, les rayons du soleil tombant en oblique sur le corps dénudé de David.
Afficher en entierDavid marchait d’un bon pas, en essayant de suivre la démarche assurée de James. Il était censé prendre un taxi jusqu’à sa nouvelle résidence, le propriétaire l’ayant prévenu qu’il avait d’autres engagements au moment de son arrivée. Cela tombait plutôt bien de pouvoir partager une voiture avec James. David était un peu perturbé par ce début de relation que James et lui avait partagé dans l’avion. Mal à l’aise était peut-être même le maître-mot.
Il était attiré par cet homme, lui qui n’avait connu que des femmes et n’avait été attiré que par elles. Jusqu’à présent. C’était bien le moment !
Enfin, peut-être que justement c’était le bon moment pour découvrir une autre partie de soi. Il changeait de pays, de métier, de langue quotidienne, peut-être effectivement était-ce l’occasion rêver d’oser de nouvelles choses, d’avoir une autre approche concernant sa sexualité, ses sentiments ? David avait toujours eu l’esprit ouvert concernant les autres. Il avait des amis gays, hommes et femmes et leurs choix sexuels et la manière dont chacun menait sa vie lui avait toujours été indifférente.
Maintenant, en ce qui le concernait, ce pouvait être totalement différent. Tout en marchant, il réfléchissait aux implications de son attirance pour James. Objectivement, c’était un bel homme, grand, masculin, musclé, qui respirait l’autorité et surtout était très sexy. Son beau regard, ses grandes mains, fortes et chaudes, la douceur de ses doigts effleurant les siens… David se sentit rougir et se mordilla la lèvre inférieure pour se distraire. Il fallait que ses pensées prennent un autre chemin. Il gèrerait les conséquences de ses pensées plus tard.
Le chemin se déroulait dans un relatif silence, ponctué par les conversations des gens qui passaient, le son des roulettes des valises, les rires des passants qui se retrouvaient, les embrassades… un aéroport voyait passer un certain nombre d’émotions dans une seule journée et David avait toujours été un observateur attentif de ce qui se passait autour de lui.
Afficher en entier-T’as l’estomac qui fait du yoyo autour de ton trou de balle ? C’est normal ! Allez, courage !
Cette gamine le laissait souvent sans voix ! Quel vocabulaire ! Elle lui fit un dernier bisou alors qu’il reboutonnait sa chemise.
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