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Extrait ajouté par Underworld 2019-10-04T04:17:11+02:00

** Extrait offert par Kate Hewitt **

1.

Quatre ans plus tard

Quand l’avion émergea de l’épaisse masse nuageuse, Lucy Banks se pencha vers le hublot. Seule l’étendue azur et scintillante de l’océan Indien s’offrait à ses yeux. Poussant un soupir de soulagement, elle s’appuya de nouveau contre le dossier de son siège. Tout compte fait, elle n’était pas prête à affronter le Biryal ou, plus précisément, son prince héritier, le cheikh Khaled el-Farrar. Pourtant, c’était bien le but de son voyage.

Khaled… L’évocation de ce nom suffisait à déclencher une avalanche d’images dans son esprit. Le sourire qui flottait sur les lèvres du jeune homme, ses yeux noisette aux reflets dorés qui la faisaient frémir d’excitation chaque fois qu’ils se posaient sur elle.

Rapidement, ses pensées prirent une tournure sensuelle et des scènes plus troublantes s’imposèrent à elle. Des souvenirs qu’elle avait vainement essayé d’effacer de sa mémoire.

Elle s’autorisa exceptionnellement à les laisser affluer. Elle se revoyait, lovée dans les bras de Khaled, le soleil de fin d’après-midi baignant la chambre d’une lumière chaude. Les lèvres de son amant contre les siennes, ses mains viriles explorant son corps, la caressant comme si elle était le plus précieux des trésors, puis leurs corps enlacés ondulant au rythme de l’amour. Oubliant toute pudeur, elle s’était délectée de ses caresses, de la liberté d’aimer et d’être aimée. Leur relation avait été si simple, si évidente, si parfaite. Ce n’était que plus tard que la pureté de ses sentiments avait cédé la place à la honte. Quand Khaled avait quitté l’Angleterre, l’avait quittée, elle, sans la moindre explication, sans même lui dire au revoir. Elle avait dû affronter les regards des autres joueurs de l’équipe. Ces hommes qui l’avaient vue succomber au charme dévastateur de Khaled et qui savaient qu’il l’avait plaquée sans ménagement.

Pourtant, son ego blessé n’était rien comparé à son cœur brisé.

Ces souvenirs ne faisaient que rouvrir de vieilles cicatrices. Elle s’efforça donc de penser à autre chose.

— Ça va ? demanda Eric Chandler en s’asseyant sur le siège libre à côté d’elle.

— Oui.

De tous les témoins de sa passion pour Khaled, Eric était sans doute celui qui comprenait le mieux ce qu’elle avait vécu. A l’époque, il était le meilleur ami du prince et, quand ce dernier était parti, il était devenu le confident de Lucy. La fébrilité dont il faisait preuve depuis qu’elle avait décidé d’accompagner l’équipe au Biryal — et de parler avec Khaled — la poussait à se demander s’il n’attendait pas davantage de leur relation. Elle chassa aussitôt cette éventualité.

— Tu n’étais pas obligée de venir, poursuivit-il. Tu ne lui dois rien, ajouta-t-il avec une pointe d’irritation.

Depuis que ce match amical entre l’équipe d’Angleterre et celle du Biryal avait été programmé, ils avaient eu cette conversation à plusieurs reprises. Eric savait parfaitement pourquoi elle avait entrepris ce voyage et elle n’avait aucune envie de se justifier de nouveau.

— Je lui dois la vérité, répondit-elle calmement.

La vérité, et rien de plus. Elle transmettrait son message à Khaled, puis elle pourrait vivre sa vie la conscience tranquille et le cœur léger. En effet, ce voyage était censé l’aider à tirer un trait sur le passé une bonne fois pour toutes et elle était convaincue qu’affronter Khaled une dernière fois l’y aiderait. Si elle comprenait l’inquiétude d’Eric, elle ne la partageait pas. Khaled el-Farrar avait certes piétiné ses sentiments quatre ans auparavant, mais cette fois elle ne lui en donnerait pas l’occasion.

* * *

Debout sur le tarmac, Khaled suivit du regard l’avion qui atterrissait. Son estomac était noué, son genou le lançait, mais il parvint à garder une expression détendue. Au fond, il connaissait parfaitement les raisons de son appréhension. Dans quelques minutes, il serait confronté à son ancienne vie. Il n’avait pas voulu se renseigner, mais il se doutait que certains membres de son ancienne équipe se trouvaient à bord de cet avion.

A part Eric, à l’hôpital, il n’avait revu personne depuis l’instant où il avait été évacué sur une civière, à moitié inconscient, au beau milieu du match. C’était sa décision. Il ne lui restait rien, à part son libre arbitre, et il avait choisi de partir sans au revoir.

Et Lucy ? La question s’insinua dans son esprit tandis qu’il plissait les yeux pour se protéger du soleil. Il avait passé les quatre dernières années à déployer une énergie considérable pour la chasser de ses pensées. Sans grand succès. Combien de fois avait-il rêvé de sentir ses cheveux soyeux glisser entre ses doigts ? Son regard ombré de longs cils le hantait. Il entendait encore son petit rire rauque qui le troublait et lui ôtait toute volonté si ce n’est celle de l’attirer dans ses bras.

A ce stade de ses réflexions, Khaled s’aperçut qu’il s’était laissé entraîner par un flot de souvenirs mièvres qui ne le mènerait nulle part. En coupant brutalement les ponts, il avait délibérément mis un terme irrévocable à leur histoire.

Alors pourquoi l’idée qu’elle puisse se trouver à bord de cet avion l’emplissait-elle d’un sentiment ressemblant étrangement à de l’espoir ? Sa propre faiblesse le dégoûtait. Si Lucy était à bord de cet avion, quelle importance ? Il avait fait un choix qui les avait affectés tous les deux et il devait s’y tenir. Pour toujours.

Fort de cette résolution, il reporta son attention sur l’avion qui, après quelques rebonds sur la piste, s’était immobilisé à quelques mètres de lui.

Khaled redressa fièrement le menton. Ce match était l’aboutissement de quatre années de dur labeur et il ne laisserait pas les regrets lui gâcher son plaisir. Même s’il ne jouait pas, ce moment marquait son retour dans le monde du rugby.

* * *

La première chose qui frappa Lucy à sa descente de l’avion fut la lumière aveuglante. Quel contraste avec Londres et son crachin de janvier ! La brise chaude et sèche apportait du large un air salin chargé de sable. Le paysage austère autour de l’aéroport scintillait comme un diamant sous la lumière crue du soleil.

Elle fouillait son sac à la recherche de ses lunettes de soleil quand elle sentit une main serrer son coude.

— Il est là, entendit-elle Eric murmurer.

Son cœur se serra aussitôt, mais elle ne put réprimer une certaine contrariété. Pourquoi Eric se montrait-il aussi mélodramatique ? Elle avait eu son compte de drame et, pour sa part, elle était bien décidée à se comporter en adulte responsable. Calme et posée. Indifférente.

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Extrait ajouté par Underworld 2019-10-04T04:16:32+02:00

** Extrait offert par Kate Hewitt **

Prologue

« Je suis désolé. »

Les mots continuèrent de résonner dans la tête du prince Khaled el-Farrar bien après le départ du médecin qui les avait prononcés. La pointe de compassion, le soupçon de pitié dans la voix du chirurgien l’avaient mis dans une colère noire. Etendu sur son lit d’hôpital, il n’avait pu que regarder l’homme secouer la tête et sourire tristement avant de quitter la pièce, l’abandonnant avec son genou en éclats, sa carrière et sa vie brisées.

Il n’était qu’une épave à qui l’on venait d’annoncer un diagnostic irréversible.

Pour échapper à la vision déprimante des épais nuages gris qui obscurcissaient le ciel londonien, Khaled détourna les yeux de la fenêtre. Ce léger mouvement déclencha une douleur fulgurante dans sa jambe. Il avait refusé les antalgiques. A quoi bon repousser le moment de faire connaissance avec la douleur qui l’accompagnerait pour le reste de ses jours ?

Aucune opération, aucune séance de rééducation ne lui rendraient sa carrière de rugbyman. Son avenir comme ses espoirs étaient anéantis. A vingt-huit ans, il était fini.

Un léger coup frappé à la porte l’obligea à se ressaisir. Eric Chandler, le trois-quarts centre de l’équipe d’Angleterre, passa la tête par l’entrebâillement avant d’entrer.

— Je suppose que tu es au courant, dit Khaled à son ami.

— Le docteur m’a plus ou moins expliqué.

Sous la douleur qui l’assaillait par vagues de plus en plus intenses, les doigts de Khaled se crispèrent sur le drap.

— Je ne jouerai plus jamais au rugby, grinça-t-il entre ses dents serrées. Jamais je ne…

Ne voulant à aucun prix craquer devant son ami, il s’interrompit.

Eric restait silencieux. Il lui épargnait les banalités qui ne lui seraient d’aucun secours et Khaled ne l’en estimait que davantage. Toute la compassion du monde ne lui rendrait pas sa bonne santé et sa carrière d’athlète de haut niveau. Il ne lui restait plus qu’à attendre que la maladie attaque le reste de son corps et que ses os s’effritent.

— Et Lucy ? Quand vas-tu lui annoncer ? demanda finalement Eric.

Lucy… A la simple évocation de ce nom, une douleur poignante comprima sa poitrine tandis que l’amertume et le regret l’assaillaient. Pourquoi Lucy voudrait-elle de lui à présent ? Il se ressaisit néanmoins. Il ne tenait pas à ce que son ami perçoive son désarroi.

— Pourquoi lui en parlerais-je ? rétorqua-t-il d’une voix neutre, presque froide.

Eric ne cacha pas son étonnement devant sa réaction.

— Khaled, elle s’inquiète pour toi… Elle veut te voir.

— Dans cet état ? répliqua-t-il en désignant sa jambe abîmée. Certainement pas.

Contrairement à son ami, Khaled était lucide. Certes, Lucy éprouvait des sentiments pour lui, peut-être même de l’amour, mais il ne se faisait pas d’illusions : elle s’intéressait à la star de l’équipe d’Angleterre de rugby, pas à l’homme physiquement diminué qu’il était dorénavant.

— Mais… je pensais qu’elle comptait pour toi.

Incapable de soutenir le regard peiné de son ami, Khaled se tourna de nouveau vers la fenêtre. Lucy était la kinésithérapeute de l’équipe, et ils étaient amants depuis deux mois. Il ferma les yeux. Aussitôt, l’image de la jeune femme envahit son esprit. Ses longs cheveux châtains, la beauté de son visage, son sourire… Ce sourire l’avait complètement pris au dépourvu, la première fois. Quand elle lui souriait, il avait l’impression de recevoir un trésor.

Il avait vécu deux mois incroyables à ses côtés, jusqu’à l’accident… Sa vie était ruinée. Il ne jouerait plus jamais au rugby. Il n’incarnerait plus ce héros que tous aimaient et admiraient. Un rude coup pour son ego, bien sûr, mais la douleur était bien plus profonde.

Tout ce qu’il avait construit — sa vie en Angleterre — lui avait été arraché. Arraché et détruit.

Il repensa à la voix sèche de son père au téléphone, à la vie qui l’attendait au Biryal, le pays dont il était le prince héritier. Il avait l’impression d’avoir été condamné à la prison à perpétuité.

— Lucy n’est pas si importante pour moi, déclara-t-il finalement. Où est-elle, d’ailleurs ?

Prononcer ces paroles cruelles et mensongères lui faisait mal, mais il n’avait pas le choix.

— Elle est rentrée chez elle.

— Elle en avait assez d’attendre ?

— Khaled ! Tu as passé des heures au bloc.

— De toute façon, je ne veux pas la voir. Plus jamais.

A ses propres oreilles, son refus — lourd d’amertume et de fatalisme — était glaçant. Quand il reporta son attention sur son ami, Eric l’observait, abasourdi. La détermination de Khaled n’en fut que renforcée. Il refusait que Lucy le voie ainsi. Il refusait qu’elle reste avec lui par pitié.

— Plus rien ne me retient ici, dit-il. Il est temps que je rentre au Biryal, où mon devoir m’appelle.

Il se garda d’ajouter que son « devoir » se limiterait en réalité aux miettes de pouvoir que son père accepterait de lui laisser. L’espace d’un instant, son avenir lui apparut : un prince physiquement diminué, contraint d’accepter la pitié de son peuple et la condescendance de son père, le roi.

Aussi déprimante que soit cette perspective, il la préférait néanmoins à l’autre option qui s’offrait à lui : rester en Angleterre et voir ses amis, et surtout Lucy, continuer de vivre sans lui. Oh ! ils seraient prévenants, au début, jusqu’à ce que sa présence devienne un fardeau pour eux. Il finirait par les haïr. Il finirait par se haïr lui-même.

Khaled savait parfaitement ce qui l’attendait. N’avait-il pas assisté au dépérissement de sa mère au fil des ans ? Les couleurs de la vie l’avaient abandonnée lentement sous le regard apitoyé de son entourage. Pour la reine, cette épreuve avait été bien plus dure que la maladie elle-même. Pour toutes ces raisons, il préférait rentrer chez lui. De toute façon, il avait toujours su qu’il retournerait au Biryal un jour. Il n’avait pas imaginé que son départ se déroulerait dans ces conditions, voilà tout.

La douleur monta encore d’un cran. Un carcan de fer semblait enserrer sa poitrine. Il respirait de plus en plus difficilement, comme si ses poumons étaient en feu. La souffrance obstruait sa vision, mais il parvint malgré tout à parler.

— Eric, laisse-moi maintenant. Je t’en prie. Et ne dis rien à Lucy. Ne lui dis… rien. Ce serait injuste pour elle.

Les larmes envahirent ses yeux et il dut de nouveau détourner la tête. Il mordit violemment ses lèvres pour ne pas hurler de douleur.

Il ne cessa de résister que lorsqu’il entendit la porte se refermer. La souffrance physique mêlée à un sentiment d’amertume le submergea.

A l’extérieur, la pluie s’était mise à tomber à grosses gouttes.

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Extrait ajouté par Csirene 2016-05-24T10:39:47+02:00

http://www.harlequin.fr/extraits/pdf_extraits_2016/9782280344449_extrait.pdf

1.

Quatre ans plus tard

Quand l’avion émergea de l’épaisse masse nuageuse,

Lucy Banks se pencha vers le hublot. Seule l’étendue azur et scintillante de l’océan Indien s’offrait à ses yeux. Poussant un soupir de soulagement, elle s’appuya de nouveau contre le dossier de son siège. Tout compte fait, elle n’était pas prête à affronter le Biryal ou, plus précisément, son prince héritier, le cheikh Khaled el-Farrar. Pourtant, c’était bien le but de son voyage.

Khaled… L’évocation de ce nom suffisait à déclencher une avalanche d’images dans son esprit. Le sourire qui flottait sur les lèvres du jeune homme, ses yeux noisette aux reflets dorés qui la faisaient frémir d’excitation chaque fois qu’ils se posaient sur elle.

Rapidement, ses pensées prirent une tournure sensuelle et des scènes plus troublantes s’imposèrent à elle. Des souvenirs qu’elle avait vainement essayé d’effacer de sa mémoire.

Elle s’autorisa exceptionnellement à les laisser affluer.

Elle se revoyait, lovée dans les bras de Khaled, le soleil de fin d’après-midi baignant la chambre d’une lumière chaude. Les lèvres de son amant contre les siennes, ses mains viriles explorant son corps, la caressant comme si elle était le plus précieux des trésors, puis leurs corps enlacés ondulant au rythme de l’amour. Oubliant toute pudeur, elle s’était délectée de ses caresses, de la liberté

d’aimer et d’être aimée. Leur relation avait été si simple, si évidente, si parfaite. Ce n’était que plus tard que la pureté de ses sentiments avait cédé la place à la honte.

Quand Khaled avait quitté l’Angleterre, l’avait quittée, elle, sans la moindre explication, sans même lui dire au revoir. Elle avait dû affronter les regards des autres joueurs de l’équipe. Ces hommes qui l’avaient vue succomber au charme dévastateur de Khaled et qui savaient qu’il l’avait plaquée sans ménagement.

Pourtant, son ego blessé n’était rien comparé à son cœur brisé.

Ces souvenirs ne faisaient que rouvrir de vieilles cicatrices.

Elle s’efforça donc de penser à autre chose.

— Ça va ? demanda Eric Chandler en s’asseyant sur le siège libre à côté d’elle.

— Oui.

De tous les témoins de sa passion pour Khaled, Eric

était sans doute celui qui comprenait le mieux ce qu’elle avait vécu. A l’époque, il était le meilleur ami du prince et, quand ce dernier était parti, il était devenu le confident de

Lucy. La fébrilité dont il faisait preuve depuis qu’elle avait décidé d’accompagner l’équipe au Biryal — et de parler avec Khaled — la poussait à se demander s’il n’attendait pas davantage de leur relation. Elle chassa aussitôt cette

éventualité.

— Tu n’étais pas obligée de venir, poursuivit-il. Tu ne lui dois rien, ajouta-t-il avec une pointe d’irritation.

Depuis que ce match amical entre l’équipe d’Angleterre et celle du Biryal avait été programmé, ils avaient eu cette conversation à plusieurs reprises. Eric savait parfaitement pourquoi elle avait entrepris ce voyage et elle n’avait aucune envie de se justifier de nouveau.

— Je lui dois la vérité, répondit-elle calmement.

La vérité, et rien de plus. Elle transmettrait son message

à Khaled, puis elle pourrait vivre sa vie la conscience tranquille et le cœur léger. En effet, ce voyage était censé

l’aider à tirer un trait sur le passé une bonne fois pour toutes et elle était convaincue qu’affronter Khaled une dernière fois l’y aiderait. Si elle comprenait l’inquiétude d’Eric, elle ne la partageait pas. Khaled el-Farrar avait certes piétiné

ses sentiments quatre ans auparavant, mais cette fois elle ne lui en donnerait pas l’occasion.

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