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« - Que tu es belle, Faustine… a-t-il murmuré. Mon Elue…
Troublée, j’ai essayé de l’embrasser mais il s’est penché vers mon oreille.
- A l’eau !
Je suis entrée lentement dans la source ; l’eau était idéalement chaude, et je me suis glissée sous la surface opalescente comme dans une matrice bienfaisante. Lorsque j’ai émergé, Andrea était nu »
Afficher en entierNous étions en forêt, Mehiel et moi. Sentant monter en moi des vagues de paniques, j'avais sauté sur sa proposition de faire un tour en moto avec lui. Nous nous étions donné rendez-vous un samedi matin au chalet de ma tante. Depuis la fenêtre du salon, Anna a fait la grimace en voyant "cette grande perche sexy" faire voler ses cheveux en enlevant son casque avant de tendre la main à Ben qui l'attendait dans la cour.
- C'est quoi cette Barbie que tu me ramènes, Faustine ? a-t-elle grincé en se tournant vers moi.
Histoire de voir sa réaction lorsqu'elle découvrirait Mehiel, j'avais été plus qu'évasive lorsque je lui avais appris que "quelqu'un qui n'était pas Andrea" viendrait me chercher pour une balade. Pour l'instant, elle regardait Mehiel traverser la cour et, à chaque pas qui l'amenait vers nous, je voyais ses yeux s'arrondir.
- Merde ! Mais c'est un mec !
J'ai éclaté de rire.
- Zarbe, hein ! Ça m'a fait un choc aussi, la première fois que je l'ai vu !
_ Zarbe, oui...mais bon sang, il est magnifique !
Ben a ouvert la porte et s'est effacé pour laisser entrer Mehiel, qui m'a fait un clin d’œil avant de serrer la main de ma tante stupéfaite. Et muette, exploit à mettre au crédit de Mehiel.
- Euh... Mon amour ? a tenté Ben quand le silence a commencé à devenir gênant.
Ma tante s'est secouée et a repris sa main.
- Je suis vraiment confuse...a-t-elle commencé. Ne le prenez pas mal, mais vous êtes fascinant... Je ne sais pas si Faustine vous l'a dit mais je suis romancière et...
On était partis pour un exposé, mais Ben, qui gère "Mon amour" à la perfection, a pris les devants.
- Anna, Faustine et son ami vont devoir y aller s'ils veulent en profiter. Le jour tombe vite en cette saison.
Il m'a tendu la veste en cuir que j'avais laissée sur la table basse et nous a gentiment poussés dehors avant de murmurer à l'oreille de Mehiel : "Vous me remercierez une autre fois..."
Ce dernier a souri.
Afficher en entier-Bon, allez, a-t-il attaqué. Moi aussi, je te présente des excuses...
J'ai grommelé un truc incompréhensible, le nez dans mon mug.
-Allez, Faustine, arrête! Mais reconnais que des fois, tu pousses...
-C'est ça tes excuses? Change rien, c'est super...
-Ce que je veux dire, c'est..; honnêtement, ça me met les nerfs de savoir que ce type là, qu'on ne voit jamais...
-Il s'appelle Andréa!
-... il t'en fait baver alors que ... bon je suis là quoi! Gentil, poli, serviable, tenant la porte aux dames, beau, intelligent, dieu de la glisse sur tous supports...
Malgré moi j'éclatais de rire.
-... et bourré d'humour en plus! ça me rend triste de voir que tu gâches ta vie , a-t-il conclu d'un air grandiloquent, le sourire aux lèvres.
-je suis sûre qu'avec un pedigree pareil, t'auras pas de mal à trouver quelqu'un pour te consoler.
Mais Solal avait repris son sérieux.
-Tu l'aimes?
-Comme une tarée...
-Et lui?
-Encore plus taré que moi.
lepetitmondedeceline.blogspot.fr
Afficher en entierAu matin du quatrième jour, la mamma nous a appelés car un signore souhaitait nous parler. J'ai interrogé Andrea du regard; il a levé les sourcils en signe d'incompréhension.
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