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Liste des extraits

« Les miracles existent, Shanell. Mais ils ne revêtent pas toujours l’apparence qu’on leur imagine. »

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La voix enrouée, elle murmura :

— Comment avez-vous pu tuer deux Métaberserks tout seul ?

Cette question l’agaça. Que croyait-elle qu’était l’Ordre des Chevaliers-Dragons ? Un club de couture ?

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En furie, l'énorme loup noir claquait des mâchoires, tentant de mordre la lance qui le piquait à travers les barreaux de sa cage. Leyna laissa flotter son regard sur les gradins autour de la fosse. Ces derniers grouillaient de monde. Même la Première Caste était présente. De l'autre côté de l'arène, sous le dais vert et rouge, couleurs de Nicée, le nouveau Commodore et son épouse étaient venus assister à la mise à mort. Cela faisait si longtemps qu'aucune exécution de ce genre n'avait eu lieu.

Leyna serra les poings. Elle aurait préféré se trouver à des kilomètres de là, mais elle avait un devoir d'éducation à assurer. Un de voir vital. La foule criait des insultes à la condamnée, qui portait un sac en toile sur la tête et dont les mains étaient liées dans le dos. Soudain, la cage fut ouverte à distance à l'aide d'une corde. L'animal écumant bondit vers la prisonnière. Le loup referma ses mâchoires d'abord sur sa jambe, lui arrachant un hurlement, puis sur son épaule. Entraînée au sol, la femme agonisait sous les morsures féroces.

Leyna obligea sa fille de huit ans, qui gémissait d'horreur en cachant son visage contre sa poitrine, à se tourner à nouveau vers le sanguinolent spectacle.

- Regarde! chuchota-t-elle d'une voix dure, tout près de son oreille, afin qu'il n'y ait aucun risque que quelqu'un d'autre entende. Regarde bien, et souviens toi! N'oublie jamais ce qui nous attend si quiconque découvre ce nous sommes. Jamais.

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L’écurie était un rectangle en pierres de taille, comme le palais auquel elle était appuyée. L’espace était divisé en stalles, avec tout au fond, une zone dégagée. C’est là qu’elle repéra Kalden. Le chevalier-dragon ne portait qu’un mauvais pantalon de toile, et Shanell frissonna pour lui, resserrant autour de ses épaules la cape en daim, doublée de mouton, qu’on lui avait donnée. Malgré la température rigoureuse, le torse de statue du jeune homme luisait de transpiration. Les muscles roulaient sous sa peau tandis qu’il raclait le sol avec une pelle, jetant la paille souillée de crottin dans une brouette. En entendant ses pas, il se redressa vivement, rejetant ses locks dans son dos, et la fixa de ses prunelles dorées, ses traits purs et virils éclairés par un rayon du soleil levant qui filtrait au travers d’une étroite fenêtre. Même son œil gauche cerclé du vert jaune typique d’un hématome en voie de guérison, et la croûte noirâtre en travers de sa lèvre inférieure, ne parvenaient pas à l’enlaidir.

Shanell se figea, avec l’impression que la foudre venait de se fracasser à ses pieds et s’était infiltrée en elle, faisant palpiter son cœur, répandant une chaleur douce dans tout son être. Elle n’avait jamais ressenti une telle chose. C’était comme si elle ouvrait enfin les yeux. La noblesse de cet homme lui apparaissait dans toute sa splendeur, et elle sut, comme si chaque particule de son être le lui hurlait, que leurs destins étaient liés. Profondément. Totalement. Furieusement.

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Soudain, Arken II leva la main droite pour signifier aux belligérants, qui se tenaient face à face sur le sable de la piste, que c’était le moment de s’entretuer. Pour Shanell, ce fut celui de prier.

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— Attends, ça vient.

Elle ouvrit les yeux. Le profil de Kalden lui apparut comme dans un brouillard. La tête légèrement renversée en arrière, il éloignait de son visage quelque chose qu’elle voyait mal. Il se tourna alors vers elle, puis se pencha en avant. Il happa sa bouche, et le miracle se reproduisit ; de l’eau inonda à nouveau sa cavité buccale. Elle but à cette source miraculeuse avec l’empressement d’un nouveau-né affamé à qui l’on présente le sein de sa mère. À chaque nouvelle becquée, elle se sentait revivre. La sensation des lèvres douces et fermes sur les siennes l’affolait. Son esprit confus soufflait :

« C’est donc ça… C’est donc ça… C’est donc ça… »

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Figé, il fixa alternativement le flacon et Shanell. Puis, lentement, il porta le goulot jusqu’à son propre visage. L’eau fraîche sur sa langue fut un supplice tentant, mais malgré sa soif, il ne déglutit pas. Hésitant, il se pencha, et posa ses lèvres sur celles, brûlantes, de la jeune femme, scellant leurs bouches.

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-D'accord, murmura-t-elle. J'accepte. (Elle leva un visage douloureux vers lui.) Mais notre accord ne tiendra que si je peux avoir la preuve qu'il est bien en vie.

Le soulagement d'obtenir enfin ce qu'il désirait le rendit magnanime. Il indiqua:

-Tu auras ta preuve chaque année.

-Merci, souffla-t-elle. (Sa voix se brisa.) S'il te plaît , laisse moi le prendre dans mes bras une dernière fois.

Avec un mépris visible, il décolla le garçonnet du mur contre lequel il le maintenait, et le lâcha sur la couche, devant sa mère. La jeune femme serra son fils contre elle, couvrant son front de baisers mouillés et désespérés. Elle chuchota à son oreille qu'elle l'aimait, puis lui demanda d'être sage et d'obéir.

Puis lentement, elle se leva, le dos voûté, comme si elle avait cent ans et murmura:

-Je suis prête.

Un sentiment de victoire délirant emplit le conseiller. A grand peine, il parvint à conserver un visage impassible et un ton neutre quand il ordonna à sa cousine de rejoindre son secrétaire qui attendait dans le couloir, et qui la mènerait à ses appartements. Les yeux gonflés, la jeune femme embrassa une dernière fois son fils, et quitta la pièce sans un regard en arrière, probablement parce qu'un seul coup d’œil aurait suffit à saper tout son courage.

Le conseiller reporta alors son attention sur l'enfant qui le fixait d'un air vengeur à travers ses larmes.

-Petite vermine.... Je vais bien m'occuper de toi.

Un rictus cruel sur le visage, il le saisit par le bras et le traîna hors de la cellule, indifférent à ses geignements.

Quelques instants plus tard, les échos aigus de hurlement de douleur se répercutèrent dans les couloirs lisses des sous-sols des Anciens.

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Prologue

Nicée, cité sous protectorat de l’Empire

Le tracé de l’encre pâlissait de mot en mot, l’informant que le stylographe était vide. Avec un soupir agacé, il le jeta dans la poubelle et ouvrit le petit coffre de bois à sa gauche, pour en saisir un nouveau, le dernier. Il devenait urgent que ses chasseurs en rapportent d’autres, s’il ne voulait pas en être réduit à user des pointes trempées dans la suie délayée, comme les gens du commun. Son regard gris survola les étagères, contre le mur face à son bureau, et la satisfaction gonfla sa poitrine à la vue des artefacts que ces dernières supportaient. La fonction de la plupart lui était inconnue : torsade en métal luisant qui ne se corrodait jamais, cube de plast lisse creusé de profondes encoches, rouleau de fibres translucides comme les lames des chevaliers-dragons, et d’autres encore, qu’il avait achetés ou ramenés de ses campagnes de jeunesse. À présent, la trentaine entamée, et membre du conseil de la cité, il ne pouvait se permettre de risquer sa vie sur les terres contaminées. D’autres le faisaient pour lui. Un sentiment de frustration l’étreignit lorsque ses yeux se posèrent sur le chandelier à cinq branches à sa gauche, dont les bougies peinaient à repousser la noirceur de la nuit. Les lumières de l’Ancien Monde n’étaient plus qu’une légende parmi tant d’autres.

« Maudits soient les Destructeurs, qui nous ont condamnés à vivre dans un monde qui mendie les restes putréfiés du précédent ! »

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