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« Adrien ne serra pas la main de Nicolas. Celui-ci parut momentanément surpris par ce refus, mais il lui offrit un sourire chaleureux révélant les pointes acérées de ses canines supérieures.

Adrien eut du mal à ne pas le fixer. Nicolas semblait avoir entre vingt-cinq et trente ans, mais Adrien savait qu’il ne fallait pas s’y fier. Les vampires étaient immortels, ou presque, puisqu’ils vieillissaient lentement et pouvaient vivre des millénaires. Nicolas pouvait autant être âgé de quelques siècles que de milliers d’années. Et pourtant, ses yeux semblaient pétiller d’une curiosité juvénile et sa peau, pâle et parfaite, luisait sous l’éclat du feu. »

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« Adrien ne voulait s’attirer aucun problème. Porter un manteau en été signifiait qu’on avait quelque chose à cacher.

L’homme repoussa sa capuche et révéla une peau de porcelaine et de longs cheveux bruns noués par un ruban sur sa nuque. Adrien tendit instinctivement la main vers la garde de son épée. Un vampire. Adrien le sentit à l’instant même où il croisa les yeux de l’homme.

— Je vous cherchais, Monsieur* Gilbert.

Le vampire était grand, presque autant qu’Adrien, bien que son corps soit plus mince, plus gracieux. Ses yeux marron, qui paraissaient presque ambrés dans la lumière du petit matin, ne trahissaient aucune peur. En fait, Adrien crut le voir intrigué.

— Vous me connaissez ?

La franchise de l’homme surpris Adrien.

— Je sais beaucoup de choses, monsieur*, répondit le vampire avec un sourire. Je sais pourquoi vous êtes ici. Je sais qui vous recherchez.

— Qui êtes-vous ?

— Je m’appelle Nicolas, répondit-il. Nicolas Lambert. »

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Extrait ajouté par Idole 2023-04-27T14:59:16+02:00

— François. Il y a quelque chose que tu devrais savoir.

Il essuya les larmes silencieuses de son frère avec son pouce.

— Je t'ai pardonné. Je t'ai pardonné bien avant que je comprenne que je l'avais fait. Je sais que tu aimes Charles… Je sais qu'il t'aime.

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Extrait ajouté par Idole 2023-04-27T14:58:31+02:00

— Je te pardonne.

Nicolas le regarda.

— Tu… ?

— Je te pardonne. Tu savais que j’aurais voulu choisir, mais tu n'avais pas le choix.

— Je… merci.

Adrien baissa les yeux, visiblement mal à l'aise. Une autre surprise. Il leva à nouveau les yeux et dit un peu trop vite :

— Mais il y a quelque chose de plus que tu dois savoir. J'ai besoin que tu connaisses la vérité.

— Quelle vérité ?

Nicolas pouvait à peine comprendre le changement de cœur d'Adrien.

— La vérité qui est que j'aurais choisi d'accepter ton cadeau. Je choisis de l'accepter. Et je te remercie d'avoir rendu ma vie.

— Adrien.

Nicolas lutta afin de maîtriser ses émotions.

— Je me souviens d'autre chose de cette nuit-là, Nicolas.

Adrien posa ses mains sur le visage de Nicolas.

— Quelque chose que tu as dit, seulement les mots étaient inexprimés.

Il sourit et l'embrassa doucement.

— Je… je ne sais pas quoi dire, murmura Nicolas alors que leurs lèvres se séparaient.

— Je sais que tu es promis à une autre, dit Adrien en attirant Nicolas plus près encore. Je respecterai ton choix. Quand le moment viendra, je te laisserai partir. Mais en attendant…

Nicolas le fit taire en réclamant sa bouche.

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Extrait ajouté par sarnia 2022-10-25T11:36:50+02:00

Nicolas rit, un son flûté qui fit frissonner Adrien.

— Nous savons également quand quelqu’un se montre malhonnête, Monsieur* Gilbert.

— Et alors ?

Adrien croisa le regard de Nicolas.

— Je ne veux pas que vous soyez blessé. 

Les joues de Nicolas rosirent légèrement à ses mots. Puis il ajouta rapidement :

— Après tout, si vous mouriez, qui m’escorterait à Paris ?

— Et maintenant, qui est le menteur ?

Nicolas haussa les épaules.

— Peut-être qu’au lieu de débattre des détails d’une vérité, dit-il gaiement. Je pourrais vous porter main forte.

— Me porter main forte ? rigola Adrien. Et en quoi pourriez-vous m’aider, Seigneur Lambert ? Allez-vous me lire des passages de ces poèmes que vous étudiez ? Ou peut-être pourriez-vous m’apprendre les spécificités de l’euchre.

— Je n’ai plus joué à l’euchre depuis près d’un siècle. J’ai une nette préférence pour le poker. 

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Extrait ajouté par Pegh 2021-11-24T21:04:41+01:00

— Maman, s’il vous plaît, réveillez-vous !

Il sanglota en écartant les cheveux de son visage ensanglanté et toucha sa joue. Il prit son bras qui était tordu dans un angle étrange et le remit délicatement en place, espérant ne pas trop la blesser. Quand elle se réveillerait, il ne voulait pas qu’elle souffre.

— Ta mère ne se réveillera pas, dit l’homme, la voix dénuée de toute émotion.

— Non !

Adrien se pencha sur le corps de sa mère et la secoua, essayant de la réveiller.

— Non !

— C’est l’heure de partir.

L’homme s’approcha de lui.

La rage d’Adrien éclata, plus puissante que tout ce qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. La haine lacérait sa poitrine comme une créature hideuse luttant pour s’échapper, grandissant jusqu’à ce que son petit corps semble sur le point d’exploser. Du feu courut dans ses veines, le brûlant en traversant son corps, suivi par une douleur et un chagrin écrasant.

— Maman ! Maman ! Vous devez vous relevez ! Je vous en prie, Maman !

En plus de la douleur, quelque chose se réveilla : la force. Il la sentit grandir passant d’une minuscule étincelle dans son cœur à un véritable soleil en éruption dans sa poitrine. Avec cette nouvelle force vint la réalisation qu’il n’était pas sans défense – c’était un chasseur, descendant de plusieurs générations de chasseurs, un Gilbert.

Les larmes d’Adrien se calmèrent. Il se releva et marcha jusqu’à l’homme.

Ce n’est pas un homme. C’est un vampire. C’est mon ennemi. Il mourra.

Le vampire rit en regardant Adrien, qui mesurait à peine la moitié de sa taille, marcher vers lui sans peur, inconscient de la pluie et du vent qui fouettaient son visage. Adrien leva une main vide comme il l’avait fait plus tôt cet après-midi quand Roland l’avait laissé emprunter son épée. Une fois de plus, le vampire rit, mais cette fois-ci, son rire fut de courte durée. Adrien tenait maintenant une épée. Une épée d’argent, à la garde incrustée de joyaux. C’était une épée passée de génération en génération chez les Gilbert, qui étaient tous des chasseurs. L’épée que son arrière-arrière-grand-père avait baptisée Ianus.

De la surprise passa dans les yeux du vampire et il leva la main comme s’il voulait le frapper. Mais la réalisation ne vint pas assez vite. L’épée d’Adrien rencontra sa cible, tranchant la poitrine du vampire avec une facilité déconcertante. Le vampire cria de douleur et se plia en deux lorsqu’Adrien retira l’épée. Adrien la leva haut au-dessus de sa tête et l’abattit. Aucune goutte de sang ne gicla quand la tête du vampire s’envola dans les airs et retomba avec un grand bruit dans la rivière, à des mètres de là.

Un moment, Adrien resta là, sans bouger, à regarder le corps du vampire tomber là où il s’était tenu. Le bruit de la pluie revint un instant, puis tout devint noir.

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