Commentaire de KellyAddictionLivresque

L'apparence. Au Lycée privé Crest Hill tout n'est qu'apparence et camouflage derrière des masques de superficialité que les étudiants portent en permanence.

Laria fait partie de ces étudiants. Cette latina descendante d'une famille d'Aristocrate Espagnol et d'un magnat du pétrole Texan se doit d'être irréprochable, sa popularité est dû à cette apparence qu'elle se donne, elle devient se qu'on attend d'elle, se servant de son corps et de ses atouts tout en cachant qui elle est vraiment. Laria pourrait être une de ses jeunes filles hautaines et froides que l'on déteste cependant ne vous fiez pas à cette image qu'elle dégage car derrière le masque se cachent plus de souffrance et de sensibilité qu'il n'y paraît.

Laria n'est que superficialité en plus d'être.... une fille facile ; seulement un jeune homme va vouloir gratter cette coriace carapace qui cache les faux-semblants.......

Ce n'est pas parce que l'on se retrouve au cœur d'un lycée de riche que l'ambiance se veut studieuse et coincée, bien au contraire. Les hormones sont en ébullitions, les langues se délient sans filtre parfois même de façon crue. L'auteure nous propulse directement dans cette ambiance avant de faire arriver celui qui sera le héros, que dis-je, le fantasme de cette histoire!

Enjel. Ce nouvel élève à la voix rauque, aux tatouages apparents, aux yeux d'un bleu électrique et à la posture nonchalante qui contraste avec les traits tendus de son visage.

Très mystérieux, provocant et menaçant envers Laria, ce héros va d'abord apparaître comme une énigme.

Qui est-il?

Que veut-il?

Bourreau? Sauveur? Manipulateur? Protecteur?

Les premières questions à son égard vont commencer à fuser très rapidement et croyez-moi ce que cache Enjel est bien loin de ce que j'aurais pu imaginer.

L'histoire démarre rapidement, une histoire follement addictive portée par cette ambiance hostile et cet air de mystère qui va flâner autour des héros. Enjel a cette aura animal autour de lui qui va vite faire naître l'envie de la chair chez Laria qui, pourtant, a une relation..... étrange.... avec les hommes. Enjel est dangereux pour Laria, elle le sait, elle le sent et pourtant malgré la peur et la colère , impossible de renier le lien qui va se forger entre eux.

J'ai eu du mal à prendre mes notes pour faire cette chronique car au départ je n'arrivais pas à percer la nature de cette relation entre la princesse rebelle écorchée par la vie et ce bad boy rempli de colère dont on ne connait pas vraiment les intentions.

Enjel allait-il briser Laria? Veut-il seulement la posséder? Est-il seulement vraiment un inconnu dans la vie de notre héroïne?

Tout ce que je peux vous dire c'est que c'est intense, puissant, sauvage ; l'auteure a fait naître un de ces couples où les corps réagissent, où la passion est brut et le besoin de posséder l'autre devient essentiel.

On peut vite se rendre compte que derrière ces deux héros sont enfouis des éléments qui nous dépassent, qui nous sont inconnus ; des éléments qui ont fait qui ils sont aujourd'hui, ce qu'ils ressentent et qui justifient leurs comportements et leur façon d'être. C'est très frustrant car Enjel et Laria nous donnent envie de tout connaître d'eux dès que ne nous les rencontrons néanmoins en ne découvrant pas leurs secrets dans l'immédiat cela amène une sacré dose de curiosité pour la suite. Une suite qui m'a donné des vagues d'émotions, une sensation de boule au ventre devant la vérité, devant la source de toutes les souffrances, de toute la honte, de toutes les douleurs, de toute la culpabilité et de toutes les colères.

Isla A. Rowley a une plume percutante, très addictive et brûlante, j'ai été possédé par ses mots fiévreux, sincères et profonds prononcés par ses personnages. Le couple Laria et Enjel est fort en émotions ; je n'ai pas pu m'empêcher de penser que malgré le contexte, malgré leur débuts cahoteux, cela s'est transformé en quelque chose de fort et même de beau, capable de donner des pulsations plus fortes à nos petits cœurs de lectrices.