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Mary Balogh est en romance historique une valeur sûre pour moi (avec 10 romans déjà lus). Je me suis donc plongée dans Sans promesse de mariage avec la certitude de passer un très bon moment. Et si j'ai été au bout de ma lecture en l'ayant lu d'une traite et que tout n'est pas mauvais au contraire, je ressors de ma lecture avec un sentiment de déception, la faute a un personnage masculin imbuvable. Sans doute est-ce lié au fait que le roman a été publié pour la première fois en 1992 et que depuis les personnages masculins de l'autrice ont bien évolué.

En quelques mots, nous allons y suivre Mary, veuve depuis de nombreuses années et Lord Edmond, débauché de la pire espèce. Mais un soir d'orage, ces deux-là vont céder à la tentation. Et si Mary compte bien laisser cela derrière elle, Edmond quant à lui y voit l'opportunité unique d'avoir une maitresse à la hauteur de ses attentes.

Pour tout vous dire, j'ai pris en grippe Edmond, dès les premières lignes du roman. Dans ces circonstances, il est donc difficile d'accrocher plus que cela. Pour moi, leur première nuit est franchement déplaisante, j'ai trouvé Edmond assez entreprenant et pas spécialement à l'écoute de sa partenaire. Mais j'ai déchanté par la suite. Il ne connait pas le mot "non" et se montre insistant, vraiment à la limite du consentement et parfois, je l'avoue, j'ai eu envie d'envoyer le livre valdinguer à travers le pièce. C'est un débauché, qui insiste, qui pense à son propre plaisir et ça se ressent. Mais alors me direz-vous, est-ce que LE moment où il a le déclic a changé la donne pour moi ? Pas du tout. Déjà, cela arrive sur les dernières pages, mais ensuite, c'est tellement rapide que peu crédible.

Côté Mary, certes, elle a finalement passé un bon moment, mais elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. Etre la maitresse d'Edmond en l'occurrence. Et elle lui fait bien comprendre en le lui disant à de multiples reprises. Pour le coup, j'ai trouvé que son comportement était assez en adéquation avec ses souhaits. Elle ne nie pas l'attirance entre eux et le plaisir qu'elle a pu avoir mais elle n'est pas non plus prête à faire l'impasse sur une vie toute autre. Certes, elle peut paraître dure avec lui, mais pour le coup, moi je l'ai trouvé juste.

La romance qui en découle m'a malheureusement déplu. Je vous le disais, pour moi le personnage masculin est imbuvable. Il insiste, il met mal à l'aise, il s'obstine et en devient étouffant. Vraiment, il n'a rien pour lui à mes yeux. Si ce n'est peut-être son passé familial, mais est-ce que cela justifie son comportement ? Non, je ne trouve pas. La romance est basée essentiellement sur le plan physique et personnellement, ce n'est pas ce que je recherche en romance.

En conclusion, c'est donc le côté secret familial qui m'a donné envie d'aller au bout et le fait que ce soit une autrice que j'apprécie habituellement. Mais je l'avoue, je n'étais pas séduite et j'en ressors déçue.

Tome 3 de la série Waite, paru sous le titre VO The Notorious Rake en 1992.

Il apparaît là aussi :

https://booknode.com/waite_tome_3_the_notorious_rake_02183405

Il faut savoir que The Notorious Rake (Sans promesse de mariage en français) a été publié pour la première fois en 1992. Eh bien ma foi, on sent que ce n’est pas le meilleur de la plume de Mary Balogh, mais on sent également ce qu’elle va advenir.

Si je suis ravie de découvrir toutes ses œuvres, je dois bien reconnaitre que les titres publiés dans la collection Regency ne sont pas forcément les plus percutants qu’elle ait pu écrire. Mais, c’est normal ! Quoi qu’il en soit, j’ai pris plaisir à lire celle-ci.

L’histoire est celle d’une veuve d’une trentaine d’années, Lady Mary Mornington qui, par un soir d’orage, va prendre l’homme qu’elle méprise le plus au monde, un séducteur impénitent du nom de Lord Edmond pour amant. Quant à lui, il ne faisait pas grand cas de cette femme qu’il jugeait trop austère et bas-bleu à son goût. Il préfère les femmes légères à la cuisse facile.

J’admets que le début, bien qu’un peu risible et tiré par les cheveux m’a beaucoup plu. Mary et Edmond sont opposés en tout et n’ont rien avoir ensemble, pourtant le destin, et un orage, va les révéler l’un à l’autre. Pour Edmond, c’est une évidence, il veut Mary à tout prix pour maitresse. Quant à elle, c’est loin d’être le cas.

Nous avons droit à un jeu du chat et de la souris qui s’éternise au possible ! Mary est franchement odieuse avec Edmond qui ne sait plus à quel saint se vouer pour la remettre dans son lit. Ce qu’il y a entre eux est une attirance physique et la promesse de longues parties de jambe en l’air passionnantes ! Mais, Mary, intellectuelle jusqu’à la racine des cheveux, ne veut plus revivre cette expérience avec Edmond. Elle attend plus et surtout mieux. D’ailleurs, elle est sur le point de se fiancer avec un lord tout à fait respectable. Par certains aspects, cela m’a rappelé (de très loin) le roman de Jane Austen, Raisons et Sentiments. Sauf que Mary se retrouve à jouer avec le séducteur qui se révélera moins mufle que l’homme raisonnable qu’elle souhaite épouser.

En soi, le roman n’est pas mauvais, il est même plaisant pour plusieurs choses, mais Mary est tellement obtuse avec Edmond qu’elle en devient antipathique à mes yeux. Par contre, j’ai apprécié Edmond. C’est un personnage qui se révèle plus ambivalent avec des aspérités que l’on comprend quand on connait sa triste histoire. J’aurais juste souhaité que Mary soit moins méchante avec lui pour véritablement aimer ce roman comme il se doit. Et j’ai trouvé la fin précipitée et quelque peu décevante.

En conclusion, je dirais que c’est une romance historique comme on en lit déjà beaucoup. D’ailleurs, je peux vous dire que de cette époque, Mary Balogh écrivait souvent sur les mêmes thématiques et forcément, ça devient très redondant à force. À lire par curiosité, et si comme moi, vous êtes fan de l’autrice.

En général j'apprécie Mary Balogh, mais là, j'ai été un peu déçue par la romance, assez fadasse !

Ce n'est pas le meilleur Mary balogh que j'ai pu lire. Après avoir succombé a une passion folle au bout de 10 pages, les personnages se tournent autour et s'envoient des vacheries pendant presque les 300 pages restantes. Avec toutes les horreurs qu'ils se disent on se demande comment ils ont pu tomber amoureux