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— Et puisque vous êtes là, jeune homme, reprit-elle en plissant ses yeux pétillants, je vais pouvoir vous poser plein de questions ! Racontez-moi. Que faites-vous dans la vie ?

Adam hocha la tête avec confiance. Ça, il savait.

— Je travaille dans les relations humaines, annonça-t-il avec emphase.

— Oh la la, je suis une vieille dame, moi, il faut m’expliquer ! Qu’est-ce que ça veut dire, travailler dans les relations humaines ?

Adam fronça les sourcils. D’habitude, quand il disait ça, ses interlocuteurs acquiesçaient d’un air entendu et passaient à autre chose. Qu’est-ce que cela voulait dire de travailler dans les relations humaines ? Il n’en avait aucune idée !

— Euh… Charlotte ne vous a pas expliqué ? tenta-t-il.

— Non. Ou alors peut-être qu’avec mon grand âge, j’ai oublié. Je ne sais pas. Mais je suis ravie de papoter avec vous.

Le prince Scorpi se frotta le menton, bien ennuyé. Il chercha Charlotte du regard, mais celle-ci était retenue par deux jeunes femmes qui s’extasiaient sur sa robe. Bon, de toute façon, Charlotte lui avait laissé des consignes pour de telles situations. Il fallait dire la vérité tant qu’elle n’incluait pas les termes « tueurs à gages », « meurtres », « créatures surnaturelles » et « prince de l’ombre ». Voyons…

— Je voyage beaucoup et je rencontre des tas de gens, se lança-t-il.

— Oh, vous voyagez ! s’exclama Tatie Valérie avec un sourire jusqu’aux oreilles. Quelle chance ! Partout en France ?

— Partout dans le monde, même, se rengorgea-t-il, fier d’avoir donné une bonne réponse.

— Dans le monde ? Mais comment faites-vous pour vous déplacer ? Parce que c’est vraiment un trou perdu, ici. Où prenez-vous l’avion ?

Adam se renfrogna. Mais qu’est-ce que c’était que ces questions ? Elle ne pouvait pas demander quand ils prévoyaient d’avoir un bébé, avec Charlotte, comme les autres ? Parce que ça, il avait trouvé la repartie idéale ! Il lançait qu’il comptait bien s’y mettre dès cette nuit, les humains riaient d’un air gêné et on passait à des sujets plus intéressants !

— Vous devez courir les routes toute la semaine, je vous plains, soupira la vieille dame. Enfin, Charlotte travaille avec vous, n’est-ce pas ?

— Oui, maugréa le jeune homme.

— Elle vous accompagne en déplacement ?

Adam fit la moue. Il aurait bien aimé.

— Non.

— La pauvre.

Le prince Scorpi se révolta en silence. La pauvre ? C’était lui, le pauvre ! Condamné à remplir ses missions seul, comme une âme en peine !

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Nicolette contemplait la scène en croisant les bras, un sourire fier aux lèvres. Ça, c’était de la fête bien menée ! Près d’elle, Firmin restait immobile. Seul son pied battait imperceptiblement la cadence. Nicolette s’en aperçut et son sourire devint féroce.

— On dirait que vous vous amusez comme un fou, monsieur Firmin, nota-t-elle.

— Ah… soupira le lutin. Ce n’est pas tous les jours qu’on marie l’héritier, ma chère. Je me demande quand ils songeront à mettre en route la prochaine génération de Lesath.

— Oh ça, je vous déconseille d’aborder le sujet avec Mlle Charlotte. Sinon elle enverra le petit M. Élias vous tailler les oreilles en pointe !

Le majordome haussa un sourcil perplexe.

— Nicolette, puis-je vous rappeler que mes oreilles sont déjà taillées en pointe ?

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— Vous avez servi des gâteaux aux vers de terre à mon mariage ? s’étrangla la jeune femme.

— Évidemment ! Il faut bien que les lutins mangent, eux aussi !

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— Je te nomme Grand Responsable de la sécurité. S’il se passe une catastrophe, tu la règles.

Élias se redressa sur son siège, ragaillardi.

— Pour de vrai ?

— Pour de vrai.

— Génial ! Compte sur moi, Adam ! Je serai le meilleur des Grands Responsables !

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Il reste des gâteaux ? demanda Régis. Ressusciter, ça donne super faim

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Adam avait Charlotte. Son père avait Julia. Même Gilles avait Marie-Claire. Et lui ? Il plissa les paupières. Quand il serait grand, lui aussi aurait une femme. Mais elle ne serait pas comme Charlotte. Non. Sa femme à lui, elle serait d’accord pour qu’il tue des gens pour elle. Et ça serait super.

Rassuré par cette pensée, il bâilla à s’en décrocher la mâchoire. Cela avait été une sacrée journée. Et il n’avait assassiné personne. Enfin, il y avait bien eu un mort, mais ce n’était pas sa faute. Donc tout allait bien.

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Les cocktails colorés coulaient à flots et les petits fours avaient presque tous disparu. À moitié cachée derrière l’une des portes de service, sous sa forme de fée de moins de dix centimètres, Nicolette surveillait les plateaux qui se vidaient à vue d’œil. La séance de photos avec les mariés se poursuivait dans le parc, au milieu des fleurs et des plans d’eau.

Lazare et Julia, en hôtes parfaits, allaient de groupe en groupe pour discuter avec tous les convives. Nicolette n’avait jamais vu Mme Julia aussi avenante. Elle l’avait même entendue rire alors qu’elle parlait avec les parents de Charlotte. Elle y tenait vraiment, à sa danse du soir avec M. Lazare. La petite fée haussa les épaules. Bien sûr qu’elle tenait à cette danse. Bref. Il allait être temps de passer aux gâteaux.

Elle esquissa un geste en direction de ses marmitons, qui patientaient dans le couloir. Ils s’éparpillèrent aussitôt. Nicolette reporta son attention sur les invités. Ceux-ci ne se mêlaient pas les uns avec les autres. Les humains restaient entre humains, les créatures de l’ombre entre créatures de l’ombre, et les êtres magiques entre êtres magiques. Pour le moment, ce n’était pas plus mal. Il serait bien temps de se mélanger au dîner.

Les marmitons réapparurent, sous leur forme humaine cette fois, porteurs de gâteaux, tartes, et choux garnis appétissants.

— Vous vous rappelez les tables sur lesquelles vous devez les mettre, bande de moules ? demanda Nicolette – mais pas trop fort pour que les invités n’entendent rien.

— Oui, Nicolette, répondirent les fées en chœur.

— Bon, allez-y. Et la première qui se trompe, je lui fais avaler les gâteaux qui ne lui étaient pas destinés.

Les marmitons ouvrirent des yeux épouvantés et s’empressèrent de sortir. Des « Ah ! » et des « Oooh ! » les accueillirent avec chaleur. Nicolette plissa les paupières avec méfiance. Mais non, tout se passait bien. Ses compagnes déposaient bien les plateaux sur les bonnes tables. Un mauvais pressentiment l’habitait pourtant.

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La femme se renfrogna. Elle savait que ce qu'elle choisissait d'habitude ne la mettait pas en valeur. Charlotte le lui avait assez fait remarquer. En même temps, elle ne faisait guère d'efforts. Ou plus exactement, elle faisait de gros efforts pour se vieillir, en espérant compenser les dix ans qui la séparaient de Lazare. Ce qui, jusqu'à présent, ne s'était pas révélé très efficace.

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- Clématite, l'interrompit Julia.

- Madame ?

- Là, tu es trop loin dans mes pensées.

- Oh. Pardon, madame.

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— J’ai les pieds en compote. Et je te jure que s’il y en a encore un pour me demander « à quand le bébé ? », je dis à Élias de le tuer.

Nicolette esquissa un sourire féroce.

— Oh, mademoiselle, croyez bien qu’il en serait enchanté !

Charlotte soupira. Elle ne le savait que trop.

— Mais sérieusement, qu’est-ce qu’ils ont tous à être obsédés par mon utérus ?

— Ah, ça, mademoiselle, c’est un mystère très humain.

— J’ai l’impression de rater mon mariage, ajouta Charlotte d’un ton plus faible. Je cours partout, je ne profite de rien.

Nicolette retroussa son énorme nez.

— Il paraît que c’est le plus beau jour de la vie d’une femme, grommela-t-elle. Mais je ne sais pas qui est la tête de hareng qui a proféré une ânerie pareille. Je n’ai jamais vu une mariée qui n’ait pas fait une crise de nerfs avant, pendant ou après. Il y en a même qui partent en courant quand le curé leur pose la question fatidique. Vous, au moins, vous ne vous êtes pas sauvée. Heureusement, d’ailleurs. Je ne vous raconte pas comment il aurait fallu consoler ces deux pintades de Clématite et Myosotis.

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