Extraits

La magie de Névé dans ma poitrine, se battant pour sortir. J'appuie le couteau sur la gorge d'Amber, " Julio et Fleur ont besoins de nous. Ils sont entrain de mourir, Jack" elle ferme les yeux, déglutit tout contre la lame.

" Jack ?"

Je me fige, la tête penchée vers le faible murmure derrière moi.

" Jack, où est-tu", une expiration hachée expulse comme un smog de mes poumons. J'inhale l'odeur des lys. Sens le fantôme de leurs pétales dans ma main.

Fleur.

Je laisse tomber le couteau et me dirige vers le son de sa voix. La magie mourante scintille dans mon souffle.

Je l'attire sur mes genoux et prend son visage dans les mains, la laissant absorber la charge de ce pouvoir que je ne peux pas retenir. Je presse mes lèvres sur son front, poussant toutes mes forces en elle, jusqu'à ce que je sous étourdi et que je je ne puisse plus me relever. Julio tousse et bafouille, toujours connecté par le bout de ses doigts. Je me bats pour rester conscient tandis que Amber se traîne vers lui. Elle pose sa tête dans le creux de son cou, son bras ceignant sa poitrine, et s'effondre contre lui.

Mais la vérité, c’est que l’aide n’arrive quelquefois pas à temps, et nous devons trouver la force d’affronter par nous-mêmes ce qui nous attend.

P. 473

Arrivée à un certain point, chaque Saison sait qu’il est temps de disparaître.

C’est pour cela que la neige fond et que les océans se refroidissent.

C’est pour cela que les feuilles tombent et que les fleurs se fanent.

Parce qu’après un certain temps, nous ne sommes plus assez forts pour continuer.

P. 473

Il est plus facile de blesser quelqu’un lorsque vous ne vous arrêtez pas pour lui demander ce qu’il ressent ou ce qu’il veut.

Il est plus facile d’arrêter le cœur de quelqu’un si vous ne vous souciez jamais de ce qui bat à l’intérieur.

P. 424

C’est peut être cela, le secret pour faire tomber les barrières : danser tellement enlacés qu’il est impossible de dire qui mène.

P. 355

Je regarde Fleur. Puis Julio et Amber. Et en eux - en nous -, je vois des possibilités que je me suis empêché de voir auparavant.

Ensemble, nous sommes la tempête.

P. 367

Elle est toute bourgeons et nouveau départ, toute douceur et tout espoir.

P. 274

« Peut être que (…) nous ne sommes pas censés nous chasser. Peut être qu’on est juste censés se trouver. Se créer un espace et se laisser de la place pour être fort. Se soutenir les uns les autres quand on flanche, se protéger mutuellement et surmonter les tempêtes occasionnelles. »

P. 264

« (…) peut être que ce sont les gens qui nous aiment le plus qui feraient n’importe quoi pour nous garder en vie, même si on ne le leur demande pas, ou qu’on ne le veut pas. »

P. 231

Nous savons tous les deux comment cela se termine. Mais si ce n’était pas une fatalité ? Notre première vie est passée. Notre 2ème est à la croisée des chemins. Nous sommes au tournant de notre Indépendance. Lis entre les lignes. Tout est possible.

P. 174