Extraits

“Putain, j’ai envie de toi,” elle gémit comme il l’excitait de plus en plus. Des vagues de plaisir commencèrent à déferler en elle à une vitesse incroyable. Elle attrapa le devant de son tee-shirt et le prit dans ses poings, forçant les lèvres de Marcus à se reposer sur les siennes. Il glissa sa langue entre ses lèvres et commença à caresser la langue de Victoria. Ses doigts s’enfoncèrent encore plus profondément dans son antre et lui caressèrent l’intérieur. Elle se rua et gémit contre sa main et sa bouche, de plus en plus proche de l’extase. Il retira sa bouche de celle de Victoria et déposa une myriade de baisers sur sa mâchoire et dans son cou comme elle se tortillait sous lui.

Il se concentra intensément sur elle et ses pensées résonnèrent soudainement dans sa tête. Il pouvait entendre ses gémissements. Il pouvait entendre ses soupirs et ses légers geignements comme s’il était dans la chambre avec elle et que ces bruits étaient fait pour ses oreilles. Mais il était maintenant connecté à elle – tous les vampires avait un don et c’était là le sien – il pouvait se connecter à l’esprit d’un humain et il savait donc qu’elle pensait à lui comme elle se touchait et s’amenait vers l’extase.

Mais rien de tout cela n’avait d’importance en cet instant. La seule chose, la seule personne qui comptait, était cette belle femme qui lui était rentrée dedans. Elle était si petite, si délicate. Ses grands yeux bleus le captivaient et ses cheveux étaient comme des fils d’or. Etre si près d’elle, même pour un si court moment, l’avait presque rendu fou. Il lui avait fallu se battre contre l’envie de plonger ses crocs dans la douce chair de son cou.

Quelques heures plus tard, dans son appartement, l’esprit de Victoria continuait à penser à sa rencontre avec cet étranger. A chaque fois qu’elle pensait à lui, elle pouvait sentir les battements de son coeur accélérer. De petits tremblements de plaisir déferlaient en elle et la laissaient tremblotante, essoufflée et tellement proche d’avoir un orgasme qu’elle en fut choquée. Perdue dans ses pensées, elle pouvait presque sentir son corps contre le sien; ses mains douces et fraîches qui exploraient sa chair. Elle pouvait presque sentir ses longs doigts, élégants et froids, explorer ses zones les plus sacrées.

Levant les yeux, elle vit la raison de sa chute. Il mesurait presque un mètre quatre-vingt-dix, quasiment trente centimètres de plus qu’elle. Il était puissamment bâti. Ses cheveux sombres tombaient sur ses épaules et il avait les yeux bleus les plus attrayants … Elle n’en avait jamais vu des comme ça auparavant – ensorcelants. Elle était sûre que si elle se laissait aller, elle pourrait simplement rester assise là toute la nuit à savourer la puissance de sa présence et à le regarder profondément dans les yeux. Elle eut besoin de toute sa volonté pour ne pas le fixer du regard. Néanmoins, il lui fallut une bonne minute pour détourner les yeux.

A vingt-deux ans, sa vie n’aurait pu être plus banale ou déprimante. Elle était seule et en vérité, isolée. Ses parents étaient tous deux morts dans un accident de voiture quelques années plus tôt et elle n’avait aucune famille proche. La mort de ses parents, leur manque d’une police d’assurance et leurs énormes dettes avaient signifié un manque d’argent qui l’avait forcée à quitter la fac. Ses amis semblaient aller et venir, ils se mariaient, partaient pour leurs études, déménageaient pour un boulot ….

Sur la table de nuit, se trouvaient une rose et une carte. Lentement, avec hésitation, elle tendit la main vers la carte.

Pour la douce Victoria,

"Je suis desole de partir en plein milieu de la nuit, mais malheureusement, je n’ai pas le choix. J’ai tellement de choses à t’expliquer et à te montrer, mon amour. Tu es dans mes pensées.

Jusqu’à la prochaine fois, Marcus."

De ses doigts tremblants, elle reposa la carte sur la table de nuit et prit doucement la rose. Elle l’amena à son nez et inspira son parfum délicat. La douce odeur sucrée assaillit ses narines et amena un léger sourire sur ses lèvres. C’était vrai. C’était réellement arrivé. Elle se mordit la lèvre inférieure et son sourire s’élargit.

Jusqu’à la prochaine fois. Les mots sur la carte lui promettaient un futur. C’était fou. C’était irréel, mais cela s’était produit. Elle regarda le balcon et un sentiment de tranquillité l’envahit. Elle sentit que ce n’était pour elle que le début d’un tout nouveau monde; elle ne savait pas comment elle savait – mais elle le savait tout simplement. C’était plus qu’une simple rencontre nocturne. La nuit précédente avait été le début d’un tout nouveau monde et d’une toute nouvelle vie.

Elle était sur le point d’agrandir la distance entre eux lorsqu’il lui sauta dessus. Le corps dur et nu de Marcus couvrit le sien et la colla sur le lit. Les lèvres de Marcus trouvèrent les siennes et les attrapèrent violemment, sa langue se forçant un passage dans sa bouche, forçant la langue de Victoria à se soumettre. Elle gémit contre ses lèvres.

Aussi rapidement qu’elle l’avait prise, sa panique s’évapora. Il ne semblait plus important de savoir qui ou ce qu’il était. Tout ce qui comptait était le plaisir qu’il amenait en elle et les sensations qu’il invoquait maintenant en elle. Elle commença à se détendre comme elle s’abandonnait à lui. Son corps et son esprit étaient maintenant à lui.