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Extrait ajouté par Blandine1 2021-07-22T13:53:01+02:00

Comment expliquer aujourd’hui cette rage de lecture qui me tenait continuellement sous pression, cette faim de découverte, cette fébrilité vis-à-vis de tout ce qui était imprimé ? Le choc que j’imaginais devoir se produire un jour, que je souhaitais ardemment, n’avait jamais lieu. Ce qui ne m’empêchait pas de renouveler l’expérience aussi souvent qu’elle se présentait.

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Extrait ajouté par Blandine1 2021-07-22T13:52:50+02:00

Le mal n’est pas l’argent lui-même, mais le fossé que l’argent creuse autour de lui.

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Extrait ajouté par Blandine1 2021-07-22T13:52:41+02:00

Toute cette liberté qu’on a aussi foutue en cage. Des arbres. De l’herbe. Des plantes. Les bêtes.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:13:35+01:00

Les livres avaient sur moi un pouvoir hypnotique. Longtemps, mes rêves de la nuit ont été encombrés de librairies aux proportions fabuleuses où j’étais accueilli en ami bienvenu, où l’on mettait à ma disposition des bibliothèques cachées contenant des éditions introuvables

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:13:25+01:00

Et surenchérissant dans mon langage, j’ajoutais mentalement : « Bande de sales pouilleux que vous êtes tous, vous ne vous doutez pas de quoi je suis capable. Attendez seulement que l’occasion me soit donnée de prouver ce que je vaux en réalité, et ce jour-là, chef ou pas, je vous ferai avaler mon foutre si ça me chante ! Il y a belle lurette que j’ai bifurqué sur la voie de garage presque sans m’en apercevoir moi-même. Mais je ne l’ai encore dit à personne. C’est pourquoi j’ai l’air de vous ressembler. Sur ce, bon voyage, et ne m’en veuillez pas de vous quitter si tôt, mais j’ai un rendez-vous de la plus haute importance à la septième borne astrale avec un nommé Schopenhauer le Misogyne, un nouveau pote à moi qui aurait tendance à se payer la gueule du monde avec ce grain d’humour impénétrable que j’apprécie tant. Bonsoir. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:13:16+01:00

Les livres me donnaient confiance. Sentiment assez indéfinissable. Ils représentaient une force sûre, un secours permanent. Toujours réceptif, un livre ! À la première lecture on a laissé une marque à telle ou telle page, le coin plié, c’est le passage qui répondait à une préoccupation, à un doute. Le dialogue est ininterrompu. D’autant plus vaste qu’on y ajoute tout ce qu’on veut. L’auteur n’a fait que poser les jalons indispensables. À vous de faire la tournée d’inspection

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:13:10+01:00

À partir de là, l’imagination fait front à l’ouragan d’équinoxe d’automne avec influence des lunes et grandes marées submergeantes qui conviennent par excellence à l’embarquement sur les chalutiers de brume ou au repos dans la chaumière. Ceci ou cela nous amenant à considérer les cabinets comme un lieu propice à la méditation. Ou à la simple rêverie, est-il besoin de le préciser 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:13:02+01:00

L’usine et ses contingences, son bruit, sa graisse, son atmosphère de prison déguisée, ses hommes crasseux, pauvres, disparaissaient alors dans un lointain imperceptible, et je rouvrais le livre à la page où je l’avais laissé pendant la précédente séance qui remontait parfois à moins d’une demi-heure. J’entamais ma lecture aussi serein que si je m’étais trouvé dans un coin de la grande bibliothèque seigneuriale au rez-de-chaussée du manoir de famille, les pieds sur les chenets devant le feu de bûches pétillant, le verre de vieil armagnac à portée de la main, un cigare de bonne taille entre les lèvres, confit de chaleur et de bien-être dans le fauteuil de cuir brun patiné par l’âge. Même sans livre, et pour peu qu’il y eût un siège à couvercle, chose rare dans les cabinets réservés aux ouvriers, je tirais ma révérence, rigolant tout seul en pensant que j’étais bel et bien en train de m’accroupir au-dessus de la Sacro-Sainte Société organisée, celle qui a lu Platon, Darwin et les Droits de l’Homme ; le globe terrestre exactement situé en la circonstance dans l’embouchure étroite du trou embrenné par tout le résidu fécal humain des cent années écoulées, la construction de l’édifice datant à peu près de cette époque

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:12:53+01:00

Dans toutes les usines où je suis passé, lorsqu’il ne fallait pas en demander la clef à un gardien ou à un contremaître, les chiottes étaient occupées sans interruption ou presque. Refuge facile. Sensation d’échapper provisoirement à la contrainte des horaires et à la surveillance humiliante qui pèse sur vous. Délicieuse, irremplaçable odeur d’isolement volé au cours des huit heures de servage quotidien

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-22T14:12:35+01:00

Le monde s’ouvre comme un énorme utérus en feu. Le monde est femelle, comme l’est la Création. Et putain, impudique, comme l’est la femelle. Père. Fils. Esprit. Triangle sacré du pubis. Le sexe-roi. C’est partout la famine. Étreindre. Prendre. Jouir. Le monde est vautré, nu, offert à la fornication dans sa splendeur maligne et dans sa purulence, tous ses abcès ouverts. Sous les yeux mêmes de l’innocence qui cherche

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