Espionnage - La série

William Corfield, Charlie Nielsen et Harry Sanders constituaient l'équipe de cosmo¬nautes que la N.A.S.A. avait expédiés sur la Lune dans un but mystérieux. A leur retour sur Terre, l'épouse, le fils et les deux filles du premier meurent simul¬tanément d'une mort aux causes incon¬nues. Peu après, c'est au tour d'un nom¬bre effarant de participants au congrès de l'American Legion of Veterans, auquel les trois cosmonautes assistent en tant que présidents d'honneur, de mourir de la même façon sans que les savants du monde entier puissent déceler les causes réelles de leur décès. Puis le glas sonne pour Charlie Nielsen... Pour Harry Sanders... Reste William Corfield... Johnny Slay, chef de la Mission III du groupe Galaad, le groupe le plus secret et le plus efficace de la National Security Agency, va enquêter, avec son équipe, sur cette énigme. Une énigme qui le mènera dans l'atroce guerre civile qui déchire l'Irlande du Nord, avec ses personnages tour à tour pittores¬ques et odieux. Jusqu'à la solution finale...

Clifford Evans, agent secret affreusement torturé et mutilé par les Nord-Coréens, et devenu depuis un sédentaire affecté par la C.I.A. à un poste sans responsabilité, est venu rendre visite incognito à «Cigare», le chef d'un service de renseignements U.S., rival de la C.I.A. et ce, sans en aviser ses supérieurs hiérarchiques. Il ne parvient pas à le rencontrer. Le lendemain, il est retrouvé assassiné. Johnny Slay, l'as du S.R. dirigé par «Cigare», est chargé par ce dernier de découvrir les raisons secrètes qui ont motivé la démarche de Clifford Evans. II mettra le doigt sur l'astuce la plus diabolique jamais montée par le K.G.B., en démasquant la « taupe» la plus machiavélique lamais introduite à l'Ouest par les Soviétiques...

C'est l'après-Baaderisme du terrorisme fou, cruel et aveugle Moi, Johnny Slay, du groupe ultra-secret GALAAD, j'enquête sur une affaire de pure routine lorsque je tombe sur quelque chose de gros, de très gros, de terriblement machiavelique. diabolique, superbement monté par les services de renseigne ments, qui, eux, n'ont rien de terroristes!... Tout commence aux U.S.A., se poursuit au Sud Yémen, en Algérie, En Suisse, en Allemagne de l'Ouest, en France, i je traque ceux qui ont enlevé le futur président des Etats-Unis en 1980.

Leigh Kazatsch, agent secret de GALAAD, un groupe hautement spécialisé de la N. S. A., n'avait que deux cordes à son arc : son métier et les femmes. Mais celles-ci n'étaient que des noms dans son petit carnet noir, des noms qu'il ajoutait les uns aux autres, toujours plus de noms !... Jusqu'au jour où il fut assassiné à Singapour. Johnny Slay, son ami et un des super-as de GALAAD, fut chargé d'éclaircir l'énigme de sa mort.

Les Soviétiques sont au courant pour George Custei Rogers !... Le cri a jailli de la gorge d'un agent secret U.S. abominable ment torturé dans la prison Chtcharansky à Moscou. Ce ci va être répercuté jusqu'à Washington et, naturellement, c'est moi, Johnny Slay, que «Cigare» charge d'enquêter afin de découvrir qui sont George Custer et Rodgers que personne ne connaît ici.

Le fabuleux empire créé par Aristophane Orgasmopoulos, le Grec génial... Des mines de cuivre, d'étain, d'or, des banques, des usines d'électronique, des chaînes d'hôtels internationaux, une compagnie aérienne, des studios de cinéma à Hollywood... Mais aussi des champs de pétrole dans le golfe Persique et... une flotte de 107 super-pétroliers de 500 000 tonnes... Sa fille, Angélika, en avait hérité lorsqu'Aristophane était mort et, peu après, elle avait hérité d'un époux... Un Soviétique, agent du K.G.B...

Amett Kotzuk, un des meilleurs agents itinérants du K.G.B., est abattu par d'anciens taulards sur un quai du métro new-yorkais. Ces taulards assurent qu'ils n'ont fait que venger l'un de leurs amis assassiné par Kotzuk. Moi, Johnny Slay, chef de la Section III de Galaad, je remonte la piste et, naturellement, comme cela arrive souvent aux contre-espions, je m'enfile dans l'Azimut 180 qui va me mener tout droit au Nord-Yémen où deux call-girls new-yorkaises ont été violées et assassinées par des pillards du désert agissant pour le compte du K.G.B. Mais là, au Nord-Yémen, impasse. Ou presque car, avant de mourir, Nadia va me donner une adresse qui me permettra de découvrir en Californie, à Las javas del Infierno, c'est-à-dire chez les Juments de l'Enfer, un des carnages les plus effroyables de l'histoire de l'humanité. Juste avant de tomber sur le Projet Kitka, un projet destiné à éliminer les plus hautes personnalités américaines, y compris le Président...

Johnny Dahl était l'un de ces espions que le reflux et l'épuration de la C.I.A. en 1974 avaient laissé en marge. I l était devenu un «contractuel» du S.D.E.C.E., le Service de Renseignements français. Il vivotait à Paris lorsque Mary Ann Kiefer, l'épouse de Marvin Kiefer, un autre espion en marge, avait disparu de la circulation. Marvin, à deux reprises, avait sauvé la vie de Johnny et il se crut obligé, par conséquent, de par-tir à sa recherche. Mais il ne prévoyait pas ce qui l'attendait: une succession de meurtres, le cadavre carbonisé de Marvin découvert dans une 2 CV et, en apothéose, l'assassinat d'une personnalité en vue. Mais qui était donc la «cible» que l'on visait ?

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La mission de Johnny Dahl, ex - agent Action de la C.I.A. devenu par la force des choses un mercenaire de l'Espionnage, était simple : "annuler" George Wyman, transfuge américain passé à l'Est et repéré à Salisbury, la capitale de la Rhodésie qui venait de changer de nom après son accession à l'indépendance et s'appelait désormais le Zimbabwe. Seulement, sur place, les choses se compliquaient. Que manigançait donc un agent est - allemand copain comme cochon avec d'une part des révolutionnaires noirs extrémistes, ex - guérilleros soutenus par le Mozambique, et d'autre part une Blanche ultra - conservatrice et les extrémistes de droite de I'A.T.C.O.F., une Légion Étrangère de mercenaires dont la mission durant de longues années avait été, justement, de pourchasser le guérillero indépendantiste? Johnny Dahl ne croyait pas aux mariages contre nature...

Mon enquête pour débusquer les agents du K.G.B. plongeait ses racines dans le passé, un passé lointain, un passé vieux de trente-cinq ans: 1) Une ancienne combattante des maquis en France durant la dernière guerre, disparue en un combat douteux. 2) Un troisième secrétaire de l'ambassade de Suède à dapest, disparu lui aussi en 1945. Parallèlement, mais à notre époque, toute une série d'assas sinats à New York, et un gosse, un Français, victime d'un traumatisme psychique que venait de visiter une agen te du K.G.B. qui se faisait passer pour une autre. Et moi allant me jeter dans la gueule du loup. A Moscou Pour saisir quelle vérité?

Pourquoi donc Deborah, la terroriste noire, la pasionaria les années 70 recherchée pour assassinats, décidait-elle brusquement de vendre à la C.I.A. un "coup" en échange l'une amnistie pour ses crimes? Quelque chose de très gros... avait-elle précisé. De quoi s'agissait-il? Un "coup" monté par qui? Et voilà que, brusquement, Deborah devenait insaisissable, le donnait plus de ses nouvelles. Et à qui donnait-on mission de la retrouver? A Johnny Dahl, la brebis galeuse, viré de la C.l .A. en 1975, marqué du sceau de l'infamie, devenu le "contractuel" travaillant au coup par coup. Quelqu'un qui connaissait bien Deborah...

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Norma Kuznov avait huit ans. Elle était la fille d'un transfuge soviétique aux États-Unis qui était mort depuis un an. Elle avait été kidnappée par des inconnus. Apparemment, elle ne représentait aucune valeur pour un service d'espionnage. Vraiment? Alors pourquoi de belles inconnues tentaient-elles d'assassiner Johnny Dahl qui menait l'enquête sur la disparition de l'enfant? Et pourquoi cette écharpe rouge avec, gravée dans le tissu, cette phrase en russe qui signifiait: "Attention à ta santé"? Un avertissement facilement déchiffrable. C'était celui que lançait le K.G.B. avant de prononcer éventuellement la condamnation à mort.

- II vous a parlé d'Eva ? Les yeux de la jeune femme me fixent avec anxiété. Ils sont superbes, très en amande, veloutés, mais leur expression n'a rien de caressant. Un cerveau implacable se meut derrière leur rideau. "Il", c'est Howard Sandowne, surnommé l'Antiquaille, barbouze à la retraite de la C.I.A. Jamais il ne me révélera quoi que ce soit relatif à Eva. Son cadavre est carbonisé dans sa demeure en cendres. Moi, j'ai failli y passer aussi. Je suis sur les nerfs. Ma main serre la crosse de la mitraillette Thompson et je demande: - Qui est Eva?

Burgos, le terroriste international, s'apprêtait à frapper le coeur des Etats-Unis. Mais que recouvrait cette dénomination? Qui visait-il? Le Président? Quelqu'un d'autre? Quel était son objectif? Grandiose, probablement, quand on connaissait le personnage et son pedigree. Johnny Dahl, chargé par la C.I.A. d'éclaircir le mystère, n'avait pas prévu l'hécatombe finale. Pourtant, Burgos avait prédit: Vous mourrez par millions !...

Ce foutu cancer ronge mon poumon gauche. Je n'en ai plus que pour sept ou huit mois à vivre, mais il me faut quand même accomplir ma mission jusqu'au bout. La sentinelle soviétique à la frontière turque me barre la route. Tant pis pour elle. Mon poignard lui tranche la gorge. A présent, je dois retrouver Brodzky-le-Poète, celui qui détient le fameux microfilm dont m'a parlé Klemov, le numéro 2 du K.G.B., ce sacré microfilm qui met en péril l'existence même des Etats-Unis!

Il s'était rejeté en arrière trop tard. Il fut déchiqueté et sa tête, séparée du tronc, rebondit contre le mur pour atterrir aux pieds de Johnny Dahl qui la ramassa et la contempla avec la sensation de se trouver dans la peau du bourreau Sanson agrippant les cheveux de Louis XVI après l'avoir guillotiné. Malgré la constellation de taches de sang qui pointillaient le visage il reconnut le terroriste. C'était bien lui. Mais où se trouvaient ses complices? Et l'unité de synthèse dont avait parlé le général de la C.I.A.?

De quelle mission a-t-on investi mon père, le général Clinton Sheppard, un des maîtres espions de la Defence Intelligence Agency? Je l'ignore et suis angoissée, d'autant qu'autour de moi les cadavres tombent comme à Gravelotte. Moi-même suis menacée. On tente de m'assassiner. Mais, petit à petit, comme une fourmi travailleuse, je creuse le trou, déterre des renseignements, extorque des aveux, jusqu'à la chute finale...

Ses barils de pétrole lui avaient rapporté des milliards de dollars et, avec cette fortune, Walter Shearing se proposait de s'offrir la Maison-Blanche pour cadeau, avec l'aide du parti démocrate. Rien ne paraissait devoir stopper son irrésistible ascension sauf, peut-être, des virements bancaires vieux de quarante ans, encore couverts de poussière, déterrés par un capo mafioso en fuite. Mais à quoi correspondaient-ils? La C.I.A. était alertée par le capo qui voulait échanger le dossier compromettant contre son amnistie. Mais en quoi le dossier était-il compromettant? Johnny Dahl, l'agent solitaire de la C.I.A., tentait d'y voir plus clair. Et c'est au moment où il commençait à débroussailler que le carnage commença... Que dissimulait donc le passé du pétrolier milliardaire pour que le K.G.B. lui-même, afin de préserver le secret de l'opération, ordonne à ses propres agents de recourir au suicide plutôt que de se laisser capturer?

Manley filait le parfait amour avec Florence dans un coin isolé de l'Ardèche, un amour tout nouveau, tout neuf, sans scories. Leur idylle aurait pu durer éternellement ou, au pire, tout le long de cet été brûlant. Mais Smantov, du K.G.B., et Sancerre, des services spéciaux français, ne déclinaient pas le verbe "aimer". Ils traquaient Manlay parce qu'il possédait une photographie d'une valeur immense, inestimable. Une vieille photographie fanée qui datait- de plus de vingt ans, dont Manlay lui-même ignorait qu'elle fût compromettante pour un général... Le chef des services spéciaux français...

La France avait kidnappé en Amérique du Sud celui qu'elle considérait comme son Eichmann, le bourreau des juifs, et l'avait enfermé dans une prison inviolable où il attendait son procès. Parallèlement, elle expulsait quarante-sept diplomates soviétiques accusés d'espion-nage. Mais l'un d'eux manquait à l'appel. Où était-il passé? Quelle tâche mystérieuse lui avait-on confiée? Johnny Dahl, l'as de la C.I.A., était chargé de le découvrir. II le découvrit, en même temps que toute l'horreur d'un passé vieux de quarante ans...

Dans une ferme isolée d'U.R.S.S. on avait remis à Frank Leritka, agent de terrain de la C.I.A., une bande magnétique avec mission de la faire passer à l'Ouest. S'il échouait des centaines de millions de personnes mourraient de mort violentes. il lui fallait sortir d'U.R.S.S., traverser la Pologne et l'Allemagne de l'Est. Un réseau de soutien était prévu dans chacun de ces pays, sauf que, naturellement, la trahison allait battre le tambour et les dangers s'accumuler tout autour de Frank. Réussirait-il ? Et s'il réussissait, sauverait-il la vie de ces centaines de millions d'innocents ? Rien n'était moins sûr car la trahison n'était elle pas orchestrée à dessein afin de duper Frank ?

L'équipe nationale féminine de Roumanie dispute la Coupe du Monde de Bridge à Los Angeles. Une des bridgeuses est la messagère des contestataires soviétiques et doit me transmettre des renseignements vitaux pour la sécurité mondiale, mais j'ignore laquelle va me contacter. Je suis perdu. Rien ne se produit. Dans l'intervalle, l'économie occidentale chan-celle, l'U.R.S.S. pousse ses pions en Europe, s'installe en Yougoslavie, la R.D.A. et la R.F.A. parlent de fusionner, la menace atomique se précise. Sharon, mon alter ego à la C.I.A., parle de parfum de fin du monde. Pour tout arranger, les Roumaines se font kidnapper et les cadavres se multiplient...

- Il est impossible que mon père ait accepté de rencontrer des émissaires du K.G.B. puisque lui-même est un transfuge et un ancien du K.G.B. J'en ai le souffle coupé et regarde Crystal avec ahurissement. Elle sourit. Pas moi. Les mailles du filet se resserrent autour d'elle et moi. Nous sommes des fugitifs. Je ne sais plus qui est l'ami et qui est l'ennemi. J'appartiens à la CIA mais celle-ci ne nous a-t-elle pas condamnés à mort, Crystal et moi ?

Services secrets cubains tentent depuis des mois de truquer bande magnétique reproduisant enregistre-ment conversation authentique ultra--secrète tenue en privé par Président U.S.A., vice-président, chef d'état-major général interarmes, président Conseil National Sécurité, directeurs généraux C.I.A. et N.S.A. - Stop - Lieu : Maison-Blanche -Stop - Ignorons teneur conversation - Stop - Ignorons but poursuivi par Cubains - Stop- Joignons photographie femme liée à cette affaire - Stop - Nom de code: Catfish...

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Pour sauver sa vie, elle avait accepté d'entrer au bordel S.S. Mais voilà que ce triste passé resurgissait au plus mauvais moment : celui où sa carrière politique allait atteindre les sommets. Et voilà aussi qu'on exigeait d'elle un milliard de centimes pour que se taisent ceux qui savaient. Ceux qui savaient, c'était Lascaux et Villaplan, de la D.G.S.E.