Extraits

Ses longues jambes fines, sa peau dorée, ses fesses parfaites moulées dans un minuscule short en jean. Putain de Dieu ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi sexy, d’aussi excitant depuis… ben jamais. Rien ne pourrait m’obliger à détourner les yeux de cette déesse. Rien sauf ce foutu Halford et sa fichue grande gueule.

— Yee-haa ! crie-t-il en plaquant sa grosse paume sur l’estrade, où il se penche en avant tout en me donnant des coups de coude dans les côtes. Z’avez vu ça, là-bas ?

Il me faut tous les efforts dont je suis capable pour m’arracher au spectacle de la superbe fille sur scène, mais j’y parviens juste le temps de voir la rousse que Halford est en train de montrer du doigt, suspendue la tête en bas à sa barre sur une estrade à l’autre bout de la salle. Elle agite ses seins pâles avec une telle vigueur qu’ils lui rebondissent presque sur le visage.

— Ça vous dirait pas de monter là-haut avec elle ? Hein ?

— Elle est belle, murmuré-je sans conviction, toujours incapable de détacher le regard de la femme qui ondule autour de la barre à quelques mètres de moi.

Elle est presque gracieuse dans ses mouvements, on dirait une danseuse ou un truc du genre.

— Quoi ? Z’avez quelque chose contre les rouquines ? insiste Halford.

Trois hot-dogs et un nombre incalculable de grains de raisin plus tard, je m'allonge sur la couverture en me tapotant le ventre. Ce n'est pas le dîner le plus équilibré que j'aie mangé de ma vie, mais rien ne vous remplit mieux l'estomac qu'un hot-dog Oscar Mayer au ketchup. Ou deux. Ou trois.

...voilà qu'arrive mon Jackson, l'homme normal. Qui n'aspire qu'à développer son cabinet d'architecture, à épouser une gentille fille, à avoir des enfants...un peu l'homme que l'on peut croiser dans la rue.

« ... voilà qu’arrive mon Jackson, l’homme normal. Qui n’aspire qu’à développer son cabinet d’architecture, à épouser une gentille fille, à avoir des enfants... Un peu l’homme que l’on peut croiser dans la rue. »