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Je n’aurais pas dû le gifler. C’est un truc de fille faible. J’aurais dû lui coller mon poing dans la figure. »
Afficher en entier- si j’étais un type bien, dit-il, je reconnaîtrais que Taltrayn est un fae honorable, qu’il t’aime et qu’il prendrait soin de toi. Je m’éclipserais et te laisserais avoir l’homme que tu as toujours voulu. Mais je ne suis pas quelqu’un d’aussi bien que Taltrayn, McKenzie. Je ne le serai jamais, et je refuse de renoncer. Je me battrai pour avoir la chance d’être avec toi.
Source Lune & Plume
Afficher en entier- Quoi ? je demande.
- Je ne t’avais jamais vue sourire, dit-il.
Je me force à grimacer malgré les frissons qui me parcourent le ventre.
- Ne t’y habitue pas.
Je retire mon pied de sa main. Maudit syndrome de Stockholm.
Source Lune & Plume
Afficher en entier- si j’étais un type bien, dit-il, je reconnaîtrais que Taltrayn est un fae honorable, qu’il t’aime et qu’il prendrait soin de toi. Je m’éclipserais et te laisserais avoir l’homme que tu as toujours voulu. Mais je ne suis pas quelqu’un d’aussi bien que Taltrayn, McKenzie. Je ne le serai jamais, et je refuse de renoncer. Je me battrai pour avoir la chance d’être avec toi.
Afficher en entier- Quoi ? je demande.
- Je ne t’avais jamais vue sourire, dit-il.
Je me force à grimacer malgré les frissons qui me parcourent le ventre.
- Ne t’y habitue pas.
Je retire mon pied de sa main. Maudit syndrome de Stockholm.
Afficher en entierC'est dément, mais je retrouve presque chez lui le côté sécurisant que Kyol a toujours eu.
En y pensant, je fronce les sourcils. Et soudain, tout me semble logique.
— Le syndrome de Stockholm, je chuchote alors que mes jointures blanchissent sur le volant.
Aren me regarde.
— Hein ?
Le syndrome de Stockholm. Ça explique tout. En m'identifiant à mon ravisseur, je crée une sorte de lien affectif tordu avec lui. C'est pour ça que je l'ai sauvé et que je me préoccupe de son bien-être maintenant. Et c'est sans doute pour cette raison que j'éprouve de l'attirance pour lui.
Mon esprit magnifie les moindres signes de gentillesse de sa part, au point que j'en arrive à croire qu'il se soucie de moi alors que ce n'est pas le cas.
— Ça va ? demande Aren.
—Non, je rétorque. Non, ça ne va pas. Je suis psychologiquement perturbée.
Afficher en entierUn infime rictus se dessine à la commissure de ses lèvres. Il aurait dû me laisser les yeux bandés ; je bous de lire la satisfaction sur ce visage qu'encadrent ses cheveux blonds ébouriffés. Ce côté à la fois négligé et sexy lui va très bien, et le fait que je n'y sois pas insensible achève de me mettre en rogne. Un tueur, ça devrait être moche et plein de cicatrices, pas avoir un visage comme le sien.
Afficher en entierJ'ai à peine le temps de le remercier d'un faible sourire qu'Aren m'entraîne déjà en haut des marches de pierre. Quand nous atteignons la terrasse supérieure, je me débarrasse de mes escarpins. J'en ai marre que ces maudites chaussures me déséquilibrent.
- Occupée, hein ? demande Paige, les yeux sur le bras qu'Aren a passé autour de ma taille, sans faire le moindre effort pour cacher son rictus. Je vais dire à Lee qu'il devra attendre un autre jour pour te rencontrer, alors.
- Je peux aller le voir m...
- Merci, m'interrompt Aren. Elle apprécie.
- Pas de problème, dit Paige.
Je lui lance un regard noir auquel elle se contente de répondre par un haussement d'épaules. Franchement, je me demande parfois si ce n'est pas elle qui perd la tête. Après tout, il faut bien qu'elle soit un peu folle pour avoir réussi à supporter mes excentricités ces huit dernières années.
Aren fait glisser son bras sur mes hanches tandis qu'il me mène à la salle de bal. Je ne vois pas Kyol, mais je sais qu'il nous surveille.
- Tu te comportes comme un sale con, dis-je.
Le haussement d'épaules d'Aren respire l'innocence feinte.
Afficher en entier- J'ai juste besoin d'un café.
Il se laisse tomber sur une chaise et me remet le verre de "cabus" dans les mains.
- C'est ca ou rien.
- Ca me va, rien.
Afficher en entierOn m'arrache le téléphone de la main. Je fais volte-face pour le récupérer mais Aren le lance contre le mur, ou il se fracasse au milieu de la tache rouge que j'y ai faite plus tôt comme s'il s'agissait d'une cible.
Il referme les mains sur mes bras
- je ne peux pas te laisser seule une minute, hein ? Qui tu as appelé ? ( Ses doigts me labourent les épaules.) Qui ?
- Aren, tu . . .
-Naito ! lance-t-il.
- tu me fais mal, dis-je.
Il ne desserre pas son étreinte.
-Qu'est-ce qui se passe ? demande Naito en se précipitant dans la pièce.
(...)
- Aren, s'il te plaît.
- Elle a appelé la police, dit Naito en consultant le journal d'appels du téléphone. Et un autre numéro.
- Chaque fois que je pense avoir progressé avec toi ...
Aren ferme les yeux et baisse le tête. Je le sens trembler, essayer de contrôler ce qui se déchaîne à l'intérieur de lui. Ses mains me laissent des marques sur le bras. Même les éclats de chaos qui s'infiltrent dans ma peau semblent furieux.
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