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Lorsqu’arriva mon tour de parler, j’annonçai mon intention de participer à l’assaut.
— C’est hors de question ! tonna la voix dure de Jorhan.
Personne n’osa s’interposer.
— Oh que si, je vais venir, insistai-je.
— Tu ne viendras pas ! détacha-t-il chaque mot de sa phrase.
Même si sa voix me glaça le sang, je le toisai. J’étais furieuse et bien décidée à défendre ma place.
— Je ne veux pas d’un boulet avec moi ! enfonça-t-il le clou. Si tu nous accompagnes, tu vas tous nous faire tuer.
— Je sais me battre ! sortis-je de mes gonds. Je me suis entraîné dur pour ça. Je peux me rendre utile et je l’ai prouvé. C’est grâce à moi si tu es ici aujourd’hui !
— Et pour quel résultat ! se fit-il ironique. Au moins quand j’étais là-bas ton mépris ne m’étouffait pas.
Son accusation me frappa de plein fouet. Autour de nous régnait un silence de mort. L’atmosphère était lourde d’électricité. J’étais sonnée. J’avais envie de pleurer, mais je refusais plus que tout de donner cette satisfaction à Jorhan. C’était lui qui m’avait blessée. Pas l’inverse. Il méritait que je le déteste.
Ses paroles sonnaient creux. Son ton manquait de conviction. Ma gorge se serra un peu plus et quelques larmes roulèrent sur mes joues. Il les essuya délicatement. Je m’étais endurcie ces dernières années, j’avais mûri, mais ceux que j’aimais demeuraient mon point faible et Jorhan le savait.
Mon assaillante se mit à flotter, à quelques centimètres du sol. Lentement, elle s’approcha de moi. J'avais envie de fuir mais j'en étais incapable. J'étais paralysée, désespérée, prise au piège. J’allais mourir. C'était sûr. J’allais mourir et je ne saurais jamais pourquoi.
— Ah oui, c’est vrai, lâcha-t-il avec mépris. Tu vas là-bas ce soir.
Cette fois-ci, je sortis de mes gongs.
— Je suis venue te voir, pour passer un bon moment avec toi, m’énervai-je. Si tu continues à me sortir tes âneries sur les habitants de Kerhivel, je te jure que je fais demi-tour dans la seconde et que tu n’es pas près de me revoir.
— C’est hors de question ! tonna la voix dure de Jorhan.
Personne n’osa s’interposer.
— Oh que si, je vais venir, insistai-je.
— Tu ne viendras pas ! détacha-t-il chaque mot de sa phrase.
Même si sa voix me glaça le sang, je le toisai. J’étais furieuse et bien décidée à défendre ma place.
— Je ne veux pas d’un boulet avec moi ! enfonça-t-il le clou. Si tu nous accompagnes, tu vas tous nous faire tuer.
— Je sais me battre ! sortis-je de mes gonds. Je me suis entraîné dur pour ça. Je peux me rendre utile et je l’ai prouvé. C’est grâce à moi si tu es ici aujourd’hui !
— Et pour quel résultat ! se fit-il ironique. Au moins quand j’étais là-bas ton mépris ne m’étouffait pas.
Son accusation me frappa de plein fouet. Autour de nous régnait un silence de mort. L’atmosphère était lourde d’électricité. J’étais sonnée. J’avais envie de pleurer, mais je refusais plus que tout de donner cette satisfaction à Jorhan. C’était lui qui m’avait blessée. Pas l’inverse. Il méritait que je le déteste.