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Extrait ajouté par Samaritain 2014-02-08T11:25:50+01:00

Un panneau qui m’était familier surgit enfin des écharpes de brume gris-bleu qui tourbillonnaient dans la nuit : Sortie Bear Bluff. Je mis mon clignotant, pris la bretelle et sentis les chocs habituels des deux ralentisseurs.

Puis j’empruntai la 4th of July Mine & Run, une petite route à deux voies qui traverse plus de huit kilomètres de bois avant Bear Bluff. Bluff est le genre de bled où on ne s’arrête pas. Il y a une station-service, une petite épicerie, une boutique vidéo et moi. Le soir, tout ferme. Ici, on raconte que le bonheur, c’est de voir Bear Bluff dans son rétroviseur, à condition de regarder vite.

J’avais hâte de rentrer chez moi, je n’avais qu’une envie : sombrer enfin dans le sommeil pour échapper à ce que je venais de vivre. J’avais l’impression d’être ailleurs, dans un monde irréel. Et j’avais beaucoup trop bu.

La route, qui n’était pas éclairée, louvoyait en pleine forêt entre des escarpements rocheux. Mes phares balayaient nerveusement une végétation extrêmement dense qui semblait s’ingénier à entraver le passage de l’étroit ruban d’asphalte.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:13:17+01:00

— Écoutez-moi. (La grosse contre-porte grillagée claqua derrière moi. Je franchis à grands pas décidés les quelques mètres de gravier qui me séparaient de la voiture. Pas question d’admettre chez moi quelqu’un qui se baladait avec une arme de chasse.) J’ai changé d’avis. Ça ne va pas aller. Vous ne pouvez pas rester ici. Pas de chasseurs chez moi, quelles que soient les circonstances 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:13:03+01:00

Il vous suffit de suivre le petit chemin derrière la clinique. Il y en a pour quatre ou cinq minutes, mais vous verrez, c’est agréable. La porte n’est pas fermée. — Je n’ai pas droit à une visite guidée ? — J’aimerais beaucoup, mais je dois encore égorger quelques poulets et jeter deux ou trois sorts avant d’aller me coucher. Je vais vous donner une lampe de poche… — J’en ai une dans la voiture. Du pas de la porte, je le regardai regagner sa Jeep. J’aimais bien sa démarche, assurée mais pas arrogante. — Hé, lui criai-je, c’est quoi, votre nom ? Il se retourna, eut comme une hésitation. — Kit, finit-il par répondre. Je m’appelle Kit Harrison

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:09:32+01:00

Il me détailla de la tête aux pieds et lâcha : — Le gars que vous avez amoché doit être dans un sacré état. À moins que je ne vous aie surprise en pleine séance d’envoûtement ? — Il y en a qui appellent ça la médecine vétérinaire. Alors, qu’est-ce qui vous amène ? Pourquoi Hollander & Cowell vous envoient-ils chez moi à une heure pareille ? Du pouce, il indiqua la direction du centre-ville, où est située l’agence

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:09:26+01:00

La suite a un petit côté surréaliste. C’était la première fois que je voyais ce type et pourtant mon cerveau reptilien, cet organe infime et si primitif que toute logique lui échappe, se cala sur lui et ne le quitta plus. En le regardant, je ressentis soudain comme un pincement. L’avais-je déjà rencontré ? Et mon pauvre cœur quasiment inerte depuis deux ans toussota brusquement et se remit à battre plusieurs secondes durant. Je trouvais ça un peu énervant

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:09:16+01:00

Puis je me pris à rêver d’un bon bain chaud, d’un verre de chardonnay bien frais, et éventuellement d’une pomme de terre au four nappée de cheddar du Wisconsin, bref tous les petits plaisirs qui rendent la vie supportable. Je dois dire que j’éprouvais un certain sentiment de fierté, ce qui ne m’était pas arrivé depuis fort longtemps. Depuis que la mort de David avait bouleversé ma vie… Je m’apprêtais à rentrer quand je me rendis compte qu’il y avait une Jeep Cherokee noire garée devant la clinique. La portière s’ouvrit. Le conducteur descendit lentement et sa silhouette se découpa, l’espace d’un instant, dans le faisceau des phares. Grand e

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:09:09+01:00

J’essuyai d’un revers de manche le sang qui m’avait éclaboussé le visage durant l’opération. Le petit orphelin s’époumonait toujours dans son masque à oxygène, mais j’avais décidé de le laisser se frotter un peu contre sa mère. On ne sait jamais, après tout, les cerfs ont peut-être une âme… Je ne pouvais pas refuser à une maman de dire adieu à son enfant. Ensuite, je coupai le cordon, remplis une seringue et euthanasiai la biche. Ce fut très rapide. Elle ne se rendit pas compte de ce qui lui arrivait. J’avais un bidon de lait de chèvre au frigo. Largement de quoi faire un biberon, que je fis réchauffer quelques secondes au micro-ondes

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:09:02+01:00

Un peu moins d’un an et demi plus tôt, David avait été tué par balle sur le parking du personnel du centre hospitalier de Boulder. Je ne m’en étais toujours pas remise, je n’avais pas encore achevé mon deuil. L’assassin de David courait toujours, ce qui ne m’aidait guère. Après avoir ouvert l’abdomen au scalpel, je sortis l’utérus et le déposai, intact, sur le ventre de la biche. Puis je fis une nouvelle incision, cette fois-ci dans la paroi utérine, et parvins à extraire le faon. Je priais pour ne pas avoir à le piquer, lui aussi

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:08:55+01:00

— Alors, écoute-moi, Angie. La biche, elle ne sent plus rien, maintenant. Elle n’a plus mal, je te le jure. Angie plaqua son visage contre mon corps et m’étreignit avec toute sa force de petite fille. En lui frottant le dos, je lui dis que j’allais devoir euthanasier la biche, mais que si je parvenais à sauver le faon, il y aurait beaucoup de travail en perspective. — S’il vous plaît, s

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-16T13:08:47+01:00

— Et pour le faon ? me demanda-t-il. — Peut-être. Aide-moi à endormir la mère et on verra. Je fis doucement glisser le masque sur le museau de la biche. Un coup de pédale, et l’halothane siffla dans le tuyau. Je lus dans les yeux noisette de la pauvre bête un mélange de terreur et d’infinie tristesse. Elle savait

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