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Extrait ajouté par Ufulu-mzimu 2019-01-27T23:58:57+01:00

— Dois-je en conclure que nous ne joindrons pas l’utile à l’agréable ? fit-il cyniquement.

Le brun laissa échapper un soupir irrité.

— Non, Monsieur Krestrel, nos rapports resteront strictement professionnels, comme ils l’ont toujours été. Et je suppose que je n’ai pas besoin de vous rappeler que les lois sur le harcèlement sexuel au travail sont très strictes…

— Ne vous inquiétez pas, Tristan… Je n’ai pas eu besoin de recourir aux menaces pour vous avoir, il me semble, contre le mur de votre appartement…

Les pommettes du secrétaire commencèrent à chauffer tandis que son sang se mettait à bouillonner. Était-il possible de gagner un renvoi en envoyant son poing dans la figure de son boss ? Il était prêt à tenter l’expérience !

Ce dernier dut lire ses intentions sur ses traits, car il se mit à persifler :

— Je vous le déconseille. Et d’une, je ne vous licencierai pas pour autant, et de deux… je rends les coups.

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Extrait ajouté par Marie-758 2023-11-26T23:11:56+01:00

—Et c’est moi que l’on traite de Casanova…, murmura-t-il d’un ton trompeusement calme. Mais vous avez un don avec ces dames, Vesari, si j’en crois la manière dont vous arrivez à les faire manger dans votre main. D’abord–comment s’appelait-elle, déjà ? Ah oui–Bambi, et maintenant Amanda… Vous me donneriez presque des leçons en technique de séduction…

Il s’interrompit brusquement, dévisageant d’un air narquois un Tristan écoeuré par son attitude.

—A moins que… Il paraît que les femmes adorent les gays… Elles les choisissent souvent pour confidents car ils sont de bonne écoute et savent les tranquilliser…

Une violente nausée remonta le long de l’œsophage de son employé. Ce dernier en avait plus qu’assez de tout ce cirque. Il y avait des limites à ce qu’il pouvait encaisser. Et il ne tolérerait pas une seconde de plus d’être raillé et humilié ainsi. Autant prendre les devants, et rabattre une bonne fois pour toutes son caquet à l’odieux personnage qui se trouvait en face de lui. Comment pouvait-il être tombé amoureux d’un homme pareil ?! Malheureusement, celui qui aime s’aveugle sur ce qu’il aime, comme le disait Platon. Tristan en avait la preuve. Prenant sa décision, il riposta d’un ton sec :

—Entendons-nous bien, Monsieur Krestrel. Êtes-vous en train de me demander si je suis homosexuel ? Parce que la réponse, si cela vous intéresse à ce point, est un OUI franc et massif.

Il eut l’immense satisfaction de voir les yeux bleus de Jason s’écarquiller, et sa bouche s’entrouvrir sous le choc. Jetant un regard en coin à David Crane, il se rendit compte que ce dernier semblait tout aussi ébahi.

—Tristan…, commença Jason, abasourdi.

Mais son secrétaire refusa de le laisser continuer.

—Si ma sexualité vous pose un problème, Monsieur Krestrel, je sais où se trouve la porte, je prends mes affaires et je laisse ma lettre de démission sur votre bureau dans les dix minutes.

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Extrait ajouté par Marie-758 2023-11-26T23:10:34+01:00

—Quel bon vent t’amène, chickadee ?

—Bon sang, Jay, j’ai trente-sept ans ! riposta Anthony avec un soupir exaspéré. Ne vas-tu jamais arrêter de me donner ce surnom ridicule ?

—Jamais. Même sur mon lit de mort, tu resteras mon petit poussin.

—Je te rappelle pour la énième fois que nous n’avons qu’un an d’écart.

—Autrement dit, un monde d’expérience ! Tristan écoutait ces taquineries avec un demi-sourire. Il avait l’habitude des deux Krestrel et de leur complicité moqueuse. Quelquefois, celle-ci se retournait contre lui et il était alors à son tour la cible des plaisanteries toujours humoristiques–mais jamais méchantes–de l’équipe soudée que formaient les deux frères.

—Tristan, comment le supportez-vous ? s’enquit Anthony.

—Avec beaucoup de patience, et en pensant chaque jour à l’énorme salaire qu’il me verse à la fin du mois.

Sa répartie fit rire le cadet, tandis que l’aîné le dévisageait d’un air faussement vexé.

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Extrait ajouté par Marie-758 2023-11-26T23:09:13+01:00

« Maintenant, ça suffit, songea Tristan, agacé. Je passe aux choses sérieuses ! » Il assura fermement sa prise sur l’épaule du dormeur, et le fit basculer d’un geste brusque. Avec un cri étouffé, Jason Krestrel, PDG extraordinaire de la Krestrel Corporated, atterrit sur le luxueux et moelleux tapis persan au pied du lit. Il se redressa sur un coude et jeta un coup d’œil peu amène à son employé.

—Bon sang, Vesari, vous ne maîtrisez vraiment pas l’art du réveil en douceur !

—Monsieur Krestrel, répondit son secrétaire d’un ton faussement obséquieux, vous me payez pour vous réveiller, pas pour vous materner. Dois-je ajouter que devoir me rendre à votre domicile afin de vous tirer du lit se rapproche suffisamment de la seconde option sans que j’aie en plus à vous chanter une berceuse pour vous endormir ou à vous câliner pour vous tirer des bras de Morphée ?

Le regard bleu marine de Jason brillait d’une lueur taquine après sa tirade, mais il ne semblait pas en colère.

—Tristan, vous êtes bien insolent, ce matin. Vous seriez-vous levé du pied gauche, par hasard ?

Il parut encore plus amusé lorsque son secrétaire leva les yeux au ciel avec une patience angélique.

—Non, Monsieur Krestrel. Je me demande juste ce que vous comptez faire de la belle au bois dormant.

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Extrait ajouté par Pegh 2022-04-19T13:40:01+02:00

Quelques minutes s’écoulèrent, durant lesquelles Tristan fut persuadé que son patron avait sombré dans le sommeil, et qu’il allait avoir du mal à le tirer des bras de Morphée une fois arrivé à la villa, lorsque soudain, ce dernier se mit à marmonner quelques mots qui firent tendre l’oreille à son employé.

— Vous êtes vraiment un don du ciel… un ange avec un cul d’enfer…

Au comble de la surprise, Tristan ne put s’empêcher de donner un coup de volant un peu brusque, et la Murciélago fit une embardée, provoquant un grognement de désapprobation de la part de Jason.

— Pardon ?! s’exclama le brun. Mais qu’avez-vous dit ?!

Jason se contenta de grommeler des paroles inintelligibles, et de dodeliner de la tête comme un enfant épuisé. Tristan, sous le choc, ne savait plus quoi penser. Le silence s’appesantit, et bientôt, un léger ronflement l’avertit que Jason venait de s’assoupir. La voiture de sport continua de filer dans les rues de L.A, son conducteur au comble de l’effarement et de la stupéfaction.

« Non, j’ai dû rêver , songea-t-il, il ne peut pas avoir dit ça, lui qui ne sort qu’avec des femmes aux formes pulpeuses… »

Mais en son for intérieur, Tristan savait pertinemment ce qu’il avait entendu, et cela ne manquait pas de le mettre en émoi. Etait-ce l’alcool qui avait parlé ? Ou bien Jason Krestrel pensait-il réellement cela de lui ? Le jeune homme n’eut guère le temps de ressasser, car la villa était en vue. Il attrapa la télécommande de la grille, qu’il savait être dans la boîte à gant, et l’actionna, patientant avant d’entrer et de se garer devant l’entrée.

— Jason, fit-il en secouant légèrement le bras de son boss, réveillez-vous, nous sommes arrivés.

Pas de réponse. Il répéta son mouvement plus fort.

— Jason ! Vous n’allez pas passer la nuit dans la voiture ! fit-il, excédé.

Son employeur remua avant de grogner :

— C’est maintenant que vous vous décidez à m’appeler par mon prénom, bien sûr…

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Extrait ajouté par Ufulu-mzimu 2019-01-27T23:55:57+01:00

— Mauvaise langue ! Il n’y a que du muscle chez moi, comme vous le savez parfaitement à force de me regarder sous toutes les coutures !

Tristan, une fois de plus surpris, faillit relâcher sa prise.

— Comment ?!

Mais Jason ne répondit rien, se contentant de le dévisager avec ce sourire énigmatique qui commençait sérieusement à porter sur les nerfs de son secrétaire.

— Je crois qu’il faudrait songer à aller vous coucher !

— C’est ça, fit le blond d’une voix rauque, emmenez-moi au lit.

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