Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 805
Membres
1 013 902

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

-Pourquoi tu traites tout le monde comme des tas de marde?

-J'hais les humains, Jonathan, comment est-ce que je pourrais les traiter autrement?

Afficher en entier

-As-tu fait du sport aujourd'hui?

-Ben en masse,

-Paraît pas, il dit.

-Je suis grosse?

-Non. T'es fucking désagréable.

Afficher en entier

Dire que j'ai déjà été capable de pleurer au cinéma. Au théâtre. En lisant. L'art m'ennuie comme les humains ennuient les psychiatres. À trop regarder les arbres, on voit plus la forêt.

Afficher en entier

-C'est plate pour elle.

-Surtout plate pour moi. Elle a pris du cul, en plus. C'est épouvantable.

Robert charrie, sur ce point. Ariane a une très belle silhouette. Mais bon, puisque ça lui fait plaisir, j'abonde dans son sens.

-Ouais, j'ai remarqué.

-C'est épouvantable. Prend jamais du cul de même.

-C'est pas dans mes plans.

-C'est épouvantable. Les filles, ça prend tellement de cul.

-Pas toutes les filles.

-Beaucoup de filles. Ça finit l'école, c'est tout menu, pis après ça en travaillant ça arrête de bouger, ça boit trop, ça mange trop, pis ça vient le cul large comme une bus. C'est pour ça que j'ai pas beaucoup de filles dans l'agence.

-Tu vas me mettre dehors si je finis par avoir un gros cul?

-On traversera le pont quand on sera rendu à la rivière.

Faut pas se demander, après ça, pourquoi j'obsède sur mon poids.

Afficher en entier

Je comprends les pauvres de mépriser les riches. Je serais la première à être terriblement amère si je travaillais au salaire minimum.

Afficher en entier

Dire que le petit chinois qui fabrique ce savon est probablement payé deux dollars et un bol de riz par jour. La vie est injuste mais j'en sors gagnante, je ne tenterai certainement pas de bousculer l'ordre établi.

Afficher en entier

Le vieux qui était assis à côté de nous sort du bar en maugréant. Dos arqué. Moustache jaunie par la clope. Il sent le compost et le feu de foyer.

-Fait chier, il dit. Toujours les mêmes qui ont tout.

Presque tout, oui. Presque. Mais toi, le vieux, toi, tu as toujours la capacité de t'émerveiller devant deux cents dollars, alors que nous, vraiment, deux cents dollars de plus ou de moins, on s'en torche un peu. Si tu goûtais à notre victoire de ce soir, elle te serait mille fois plus douce.

-Regardez, je dis.

Je sors un vingt dollars de ma poche et le passe sur la flamme de mon briquet. Je vois le visage du vieux se décomposer, passer d'abord à l'incrédulité, puis au dégoût et au désespoir, alors que le polymère du billet lisse et tendu se rabougrit en une petite boulette fumante que je jette dans une grille d'égout, au son de Félix-Antoine qui s'étouffe de rire avec sa cigarette.

-Pourquoi vous faites ça? le vieux demande, presque en pleurs.

-Si seulement on savait, je réponds.

Afficher en entier

Il est physiologiquement impossible pour un être humain honnête d'apprécier la course à pied. Je suis sortie jogger uniquement parce que Félix-Antoine m'a ordonné de le faire, mais je dois me rendre à l'évidence : courir fait chier, courir est absurde, courir n'a de sens que dans les marathons, ces courses-spectacles où les gens sont là pour nous regarder, et alors là il faut leur sourire, et c'est encore pire. J'ai pitié des hamsters niais qui galopent sans cesse dans leur roue et j'offre déjà trop de sourires faux au monde.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode