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Le colis est toujours là qui me fait de l’œil. Il s’amuse bien trop avec moi pour vouloir me tuer non ?
Je grogne et m’attaque au déballage, bien décidé à découvrir ce que c’est et surtout qui m’a envoyé ce truc.
J’extirpe la boîte du papier et tiens entre mes mains le boîtier d’un téléphone presque identique à celui que j’avais, les rayures en moins.
J’ouvre la bête et comprends à quel point je suis dans la merde en réalisant que tout y est. L’image de fond, les contacts, tout est installé comme dans l’ancien, et même les mots de passe semblent avoir été mémorisés.
Je passe une main sur mon visage en constatant l’ampleur que prend la réception de ce simple téléphone.
J’ai envie de gueuler bien fort et envisage de me rendre chez les flics.
Mais si je fais cela ? Peut-il vider mes comptes ? Liquider mes actions ? Me faire perdre mes clients et que sais-je d’autre que son esprit tordu aura imaginé ?
L’appareil vibre dans ma main, je reconnais aussitôt la chanson et un frisson me traverse de toutes parts.
You're mine de Disturbed, un groupe que j’affectionne particulièrement résonne quelques secondes sur le portable pour annoncer l’arrivée d’un message.
Je tiens du bout des doigts l’appareil avec une moue dégoûtée. T’es à moi ? Putain, mais ce mec est un connard doublé d’un fou !
J’ouvre la bête et le message qui s’affiche manque de me faire vomir. Une image et une pièce attachée. Juste ça et c’est cependant bien assez pour me faire balancer le nouvel appareil contre le mur le plus proche.
Il se casse en quelques morceaux et c’est là mon seul réconfort. Je me vêts à la hâte et me rends jusqu’à mon véhicule avec une idée bien précise en tête.
Afficher en entierElle n’est pas encore tout-à-fait « revenue » à elle et c’est bien là que je compte lui offrir le coup de grâce.
Je me redresse, attrape ses chevilles que je pose sur mes épaules, me saisis de ses hanches et comme un junkie devant sa dose, aiguille en main, je la pénètre vivement.
— On va voir qui jouit pour qui maintenant, laissé-je tomber avant de râler comme un animal affamé, ce que je suis en définitive.
Et puis, j’explose dans un putain d’orgasme dont je n’arriverais même pas à décrire la puissance.
Afficher en entier— La richesse n’est jamais acquise de façon propre, monsieur Hands. Elle est comme une maladie et contamine tous ceux qui la touchent, rétorque mon père, en haussant le ton cette fois.
— Papa, je pense que…
— Tais-toi, femme ! hurle-t-il, me regardant pour la première fois depuis plusieurs minutes.
Afficher en entierLorsqu’il me suppliera à genoux, j’aurai le choix : celui de lui donner une chance vers le chemin de la rédemption, ou le blesser aussi sûrement que ce qu’il mérite. Il l’apprendra à ses dépens, je suis le seul maître du jeu. Ou tu joues avec mes règles, ou tu crèves comme le chien bâtard que tu es.
Et… Je gagne toujours !
Afficher en entier— Mon monde est monochrome et porte les stigmates du passé. C’est comme si l’avenir n’existait pas, souffle-t-elle d’une voix triste et si résignée que mon cœur saigne instantanément.
Afficher en entier...
C'est un cri du coeur, un appel aux armes et même si c'est un coup de poker, je suis prêt à miser ma peau sur ce pari. Parce qu'en vérité, c'est à son contact que ma vie a vraiment commencé à avoir un réel sens.
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