Descrip­tions

Raconter à sa meilleure amie des crasses sur son abruti de patron hyper sexy par email pendant les heures de bureau paraît un jeu inoffensif, n'est-ce pas ? Jusqu'à la fatale erreur de destinataire...

Un patron arrogant, une assistante qui n'en peut plus, le décor est planté pour cette romance feel good bourrée d'humour menée par deux personnages aux caractères bien trempés. Joutes verbales et émotions fortes au programme !

Il n’était clairement pas censé recevoir cet e-mail…

Objet : Mon patron.

Est-ce que je t’ai déjà dit que je déteste mon patron aujourd’hui ?

Super sexy ou pas, ce CONNARD pompeux et arrogant m’a demandé de récupérer ses affaires au pressing à la seconde où j’ai passé la porte. Puis il m’a dit qu’il fallait que j’aille laver sa voiture à dix kilomètres de la ville, mais seulement après avoir fait la queue pendant une éternité pour acheter une montre en édition limitée à cent dollars.

Honnêtement, j’ai vraiment hâte de voir l’expression sur son visage dans deux mois quand je vais lui dire que je quitte sa maison d’édition et qu’il peut me lécher le cul. ME. LÉCHER. LE. CUL.

Tous ces anciens fantasmes dans lesquels il m’embrasse avec sa « bouche parfaite » ou me plaque sur mon bureau et me prend sont terminés. TERMINÉS.

Ta bestie,

Mya

PS : Pitié, dis-moi que ta journée se passe mieux que la mienne…

* * *

Objet : Re : Mon patron.

Non, vous ne m’avez pas encore dit que vous détestez votre patron aujourd’hui, mais vu que vous m’avez envoyé cet e-mail directement, je le sais, maintenant…

Oui, je vous ai demandé d’aller récupérer mes affaires au pressing à la seconde où vous êtes arrivée aujourd’hui. (Où sont-elles ?) Et je vous ai effectivement demandé d’aller laver ma Jaguar et d’aller chercher ma montre à mille dollars. (Merci d’avoir pris cinq heures pour faire ce qui n’aurait dû en prendre que deux.)

Inutile d’attendre deux mois pour voir l’expression sur mon visage quand vous me donnerez votre démission. Je suis devant votre bureau à cet instant même. (Ouvrez la porte.)

Pas de commentaire sur vos « fantasmes », mais je doute fortement qu’ils soient terminés.

Votre patron,

Michael.

PS : Oui. Ma journée se passe clairement bien mieux que la votre...

He definitely wasn't supposed to get that email...

Subject: My Boss.

Have I already told you that I hate my boss today?

Sexy as hell or not, this pompous, arrogant, ASSHOLE asked me to pick up his dry cleaning the second I walked through the door. Then he told me that I needed to take his Jaguar to a car wash that was ten miles outside of the city, but only after I needed to stand in a never-ending line to buy some type of limited, hundred-dollar watch.

I honestly can't wait to see the look on his face two months from now when I tell him that I'm quitting his company and that he can kiss my ass. KISS. MY. ASS.

All those former fantasies about him kissing me with his "mouth of perfection" or bending me over my desk and filling me with his cock are long over. OVER.

Your bestie,

Mya

PS--Please tell me your day is going better than mine...

Subject: Re: My Boss.

No, you haven't already told me that you hate your boss today, but seeing as though you've sent me this email directly, I know now...

Yes, I did ask you to pick up my dry cleaning the second you arrived to work to day. (Where is it?) And I did tell you to take my Jaguar to the car wash and pick up my thousand-dollar watch. (Thank you for taking five hours to do something that could be accomplished in two.)

You don't have to wait two months from now to see the look on my face when you tell me you're quitting. I'm standing outside your office at this very moment. ( Open the door. )

No comment on your "fantasies," although I highly doubt they're "long over."

Your boss,

Michael

PS--Yes. My day is definitely going far better than yours...