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Commentaire ajouté par Pompon 2022-07-26T18:19:44+02:00
Argent

Dans ce court roman, Ernst Jünger invite le lecteur à la découverte d'un monde imaginaire mais aussi allégorique : commencé en février 1939, Sur les falaises de marbre constitue une charge contre la terreur et la dictature.

Par-delà les bords de la Marina se tapit en effet l'ombre du « Grand Forestier » et de ses mercenaires. La guerre menace puis soustrait le narrateur – inconnu – et son frère Othon à leurs coutumières occupations, qui ne sont pas sans évoquer celles décrites par Virgile dans Les Géorgiques. L'apprivoisement de la nature, l'évocation de rites mythiques et le souvenir d'une poésie épique comme ciment d'une société sur le point de disparaître tiennent en effet une place particulière dans la première partie du roman, et participent d'une atmosphère particulière, à mi-chemin entre les poèmes didactiques latins et les tableaux d'inspiration romantique de Hoffmanstahl. L'absence de dialogue au discours direct – si l'on fait exception de l'unique réplique prononcée par le narrateur à la moitié du roman (chapitre 19), et qui a d'ailleurs toute son importance dans l'économie générale de l'œuvre – renforce d'autant plus l'impression de suspension, d'attente : qu'on y soit sensible, à l'instar d'un lecteur du Rivage des Syrtes, ou non, les prouesses stylistiques d'Ernst Jünger n'en demeurent pas moins époustouflantes … pour peu qu'on arrive, sain et sauf, à la fin de sa phrase. Cette lecture, exigeante, est pourtant ponctuée de morceaux de bravoure : autour d'une ekphrasis ou à l'occasion de scènes de bataille mémorables, où affleure la conscience politique d'Ernst Jünger. Un lecteur érudit et patient saura, sans aucun doute, y trouver du plaisir !

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Diamant

De retour de la guerre, le narrateur est venu se réfugier en compagnie de frère Othon dans un ermitage, le domaine de la Marina, au pied des falaises de marbre surplombant un très riant pays de vignobles qui n’est pas sans rappeler l’Italie. Ils y passent paisiblement leur temps à étudier, à lire des ouvrages anciens et surtout à herboriser dans la campagne alentour. La vieille Lampusa leur sert de cuisinière et de gouvernante très dévouée. Chaque soir, elle dépose au sol une jatte de lait pour nourrir tous les reptiles du voisinage, ce qui réjouit le petit Erion, lui-même fils de l’auteur et de Sylvia, fille de Malpusa, partie au loin « avec des étrangers ». Tout respirerait le calme et la sérénité si le Grand Forestier, sorte de potentat local qui tient sous sa férule un territoire voisin, n’avait eu l’intention de s’emparer de la Marina. Très vite, le pays s’embrase, il est en proie au chaos le plus total et à la violence la plus barbare. Les chiens rouges sont lâchés. Le prince est atrocement décapité. Que vont devenir les deux ermites ?

« Sur les falaises de marbres » est un roman poétique et onirique, parfois proche de l’hermétisme et que la critique s’accorde à considérer comme le chef-d’œuvre d’Ernst Jünger. Beaucoup de descriptions de paysages bucoliques. Une grande importance donnée à la botanique qui fut une des passions de l’auteur. Et en arrière-plan, la politique et la guerre dont Jünger fut un héros lors de la première et un observateur lors de la seconde. De là à voir dans cet ouvrage un roman à clé, à trouver tel ou tel dictateur de l’autre siècle sous le portrait du Grand Forestier, il y a un pas à ne pas franchir. Même chose pour cette étrange retour à une barbarie rouge. Est-ce l’allégorie de la montée du nazisme ou de la tentative ratée de la révolution spartakiste que combattit l’auteur ? Sans doute ni l’une ni l’autre ou les deux. Cet ouvrage doit rester mystérieux, empreint de symbolisme et de fantasmagorie. C’est d’ailleurs le point de vue exposé par Julien Gracq dans son excellente post-face où, après une brève biographie de l’auteur et un résumé quasi impossible de l’intrigue, il en arrive aux mêmes conclusions. Ce texte va bien au-delà de la réalité et des circonstances de lieu et de temps pour atteindre l’universel, la description de la fin d’un monde, d’un retour à une barbarie latente. Un conte philosophique puissant. Une fable romantique désabusée…

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Commentaire ajouté par Warialis 2021-07-11T08:39:07+02:00
Or

On suit l'histoire de deux frères, vivants en ermitage dans une contrée reculée, après une vie de guerre, ils aspirent au repos et à la sérénité en étudiant la flore. Mais ils vont être malheureusement plongés au cœur d'une nouvelle guerre et vont devoir faire des choix...

Une belle lecture avec un langage soutenu, mais pas désagréable. J'ai apprécié la plume de l'auteur qui nous plonge dans un rêve/réalité dénonçant la barbarie des pillages et des raids visant à prendre les villages ; Et approuvant les deux frères qui contemplent et savourent chaque feuille de leur verger.

On vacille entre le "bien" et le "mal" et les choix des frères qui ont déjà connu la guerre et veulent se battre d'une manière qu'ils jugent meilleure.

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Commentaire ajouté par MalauDeBeth 2012-05-29T23:40:51+02:00
Or

Un roman étonnant, poétique, languissant, qui relate la fin d'une époque détruite par une modernité en marche, celle de l'hitlérisme (vu le contexte), mais aussi très d'actualité dans un monde ou les valeurs morales ont moins de poids que l'audimat ou le paraître. A décrouvrir ou redécouvrir.

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