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Ernst Jünger

Auteur

98 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Nestat 2010-08-31T17:11:27+02:00

Biographie

Ernst Jünger (1895 - 1998) est un écrivain allemand.

En tant que contemporain et témoin de l'histoire européenne du XXe siècle, Jünger a participé aux deux guerres mondiales dans les troupes de choc au cours de la première et sous l'uniforme de la Wehrmacht comme officier de l'administration militaire d'occupation à Paris à partir de 1941. Devenu célèbre après la publication dans Orages d'acier (1920) de ses souvenirs de la Première Guerre mondiale, il a été une figure intellectuelle majeure de la révolution conservatrice à l'époque de Weimar mais s'est tenu éloigné de la vie politique à partir de l'accession des nazis au pouvoir. Jusqu'à la fin de sa vie à plus de cent ans, il a publié des récits et de nombreux essais ainsi qu'un journal des années 1939-1948 puis 1965-1996. Parmi ses récits, Sur les falaises de marbre (1939) est l'un des plus connus. Francophile et francophone, Ernst Jünger a vu son œuvre intégralement traduite en français et « il fait partie, avec Günter Grass et Heinrich Böll, des auteurs allemands les plus traduits en France ». Figure publique très controversée à partir de l'après-guerre dans son pays, il a reçu le Prix Goethe en 1982 pour l'ensemble de son œuvre.

Julien Hervier, qui a dirigé l'édition des Journaux de guerre de Jünger dans la Bibliothèque de la Pléiade a écrit : « Si l'on voulait conclure sur Jünger, il faudrait avant tout éviter la facilité qui tend à accorder autant d'importance, sinon plus, à sa légende d'homme d'action, engagé dans la guerre, la politique et l'aventure, qu'aux milliers de pages de son œuvre d'écrivain".

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Nombre d'évaluations : 20

1 Citations 18 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Ernst Jünger

Sortie Poche France/Français : 2014-01-09

Les derniers commentaires sur ses livres

Orages d'acier : journal de guerre

En janvier 1915, le jeune Ernst Jünger, à peine âgé de vingt ans, arrive sur le front quelque part dans la Champagne crayeuse non loin de la petite ville de Bazancourt. L’ambiance qu’il y découvre lui semble plutôt calme. Les temps de permission à l’arrière se passent en joyeuses beuveries parmi une population française amicale. Mais tout change soudainement quand il se retrouve du côté des Eparges. Là, c’est un véritable baptème du feu pour lui, un déluge de fer et de feu avec une hécatombe de soldats. Lui-même est blessé à la cuisse. Rétabli, il remonte sur le front à l’automne suivant du côté de Douchy, mais cette fois à titre de sous-officier. Il participe à la première bataille de la Somme où à nouveau il est blessé légèrement. Il s’illustrera ensuite à la bataille de Cambrai ainsi qu’à celle des Flandres. Il aura comme adversaire des Français, des Hindous, des Ecossais et des Néo-Zélandais. Il sortira vivant et décoré de toutes ces années de guerre mais avec sept blessures dont certaines fort graves et rien moins qu’une vingtaine d’impacts dans le corps.

« Orages d’acier » est le témoignage au jour le jour d’un soldat allemand lambda qui monte les échelons, subit toutes les épreuves de cette terrible guerre, le froid, la boue, l’humidité, les rats, les gaz, les pilonnages d’artillerie, les combats à la grenade ou au corps à corps avec un courage et une abnégation remarquable. Son récit assez brut de décoffrage reste dans la lignée d' « À l'ouest rien de nouveau » d’Eric-Maria Remarque côté allemand ou des « Croix de bois » de Roland Dorgelès, voire du « Feu » d'Henri Barbusse côté français. Mais sans aucun romantisme ni pathos. Junger ne se plaint jamais. Il subit tout avec calme et constance. Il parle français, s’entend parfaitement avec les gens qui le logent et n’a pas le moindre mot haineux ou méprisant envers ses adversaires. Chevaleresque, il leur rend hommage pour leur courage et leur détermination quand certains sont ses prisonniers. Il est même très impressionné par la bravoure des Highlanders écossais. Son récit, qui n’est qu’une longue suite de combats, de descriptions de soldats blessés ou tués de toutes les manières possibles et imaginables, donne une idée de ce que nos anciens ont dû endurer des deux côtés de la ligne de front.

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Commentaire ajouté par Warialis 2021-07-11T08:39:07+02:00
Sur les Falaises de Marbre

On suit l'histoire de deux frères, vivants en ermitage dans une contrée reculée, après une vie de guerre, ils aspirent au repos et à la sérénité en étudiant la flore. Mais ils vont être malheureusement plongés au cœur d'une nouvelle guerre et vont devoir faire des choix...

Une belle lecture avec un langage soutenu, mais pas désagréable. J'ai apprécié la plume de l'auteur qui nous plonge dans un rêve/réalité dénonçant la barbarie des pillages et des raids visant à prendre les villages ; Et approuvant les deux frères qui contemplent et savourent chaque feuille de leur verger.

On vacille entre le "bien" et le "mal" et les choix des frères qui ont déjà connu la guerre et veulent se battre d'une manière qu'ils jugent meilleure.

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Sur les Falaises de Marbre

De retour de la guerre, le narrateur est venu se réfugier en compagnie de frère Othon dans un ermitage, le domaine de la Marina, au pied des falaises de marbre surplombant un très riant pays de vignobles qui n’est pas sans rappeler l’Italie. Ils y passent paisiblement leur temps à étudier, à lire des ouvrages anciens et surtout à herboriser dans la campagne alentour. La vieille Lampusa leur sert de cuisinière et de gouvernante très dévouée. Chaque soir, elle dépose au sol une jatte de lait pour nourrir tous les reptiles du voisinage, ce qui réjouit le petit Erion, lui-même fils de l’auteur et de Sylvia, fille de Malpusa, partie au loin « avec des étrangers ». Tout respirerait le calme et la sérénité si le Grand Forestier, sorte de potentat local qui tient sous sa férule un territoire voisin, n’avait eu l’intention de s’emparer de la Marina. Très vite, le pays s’embrase, il est en proie au chaos le plus total et à la violence la plus barbare. Les chiens rouges sont lâchés. Le prince est atrocement décapité. Que vont devenir les deux ermites ?

« Sur les falaises de marbres » est un roman poétique et onirique, parfois proche de l’hermétisme et que la critique s’accorde à considérer comme le chef-d’œuvre d’Ernst Jünger. Beaucoup de descriptions de paysages bucoliques. Une grande importance donnée à la botanique qui fut une des passions de l’auteur. Et en arrière-plan, la politique et la guerre dont Jünger fut un héros lors de la première et un observateur lors de la seconde. De là à voir dans cet ouvrage un roman à clé, à trouver tel ou tel dictateur de l’autre siècle sous le portrait du Grand Forestier, il y a un pas à ne pas franchir. Même chose pour cette étrange retour à une barbarie rouge. Est-ce l’allégorie de la montée du nazisme ou de la tentative ratée de la révolution spartakiste que combattit l’auteur ? Sans doute ni l’une ni l’autre ou les deux. Cet ouvrage doit rester mystérieux, empreint de symbolisme et de fantasmagorie. C’est d’ailleurs le point de vue exposé par Julien Gracq dans son excellente post-face où, après une brève biographie de l’auteur et un résumé quasi impossible de l’intrigue, il en arrive aux mêmes conclusions. Ce texte va bien au-delà de la réalité et des circonstances de lieu et de temps pour atteindre l’universel, la description de la fin d’un monde, d’un retour à une barbarie latente. Un conte philosophique puissant. Une fable romantique désabusée…

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Commentaire ajouté par Pompon 2022-07-26T18:19:44+02:00
Sur les Falaises de Marbre

Dans ce court roman, Ernst Jünger invite le lecteur à la découverte d'un monde imaginaire mais aussi allégorique : commencé en février 1939, Sur les falaises de marbre constitue une charge contre la terreur et la dictature.

Par-delà les bords de la Marina se tapit en effet l'ombre du « Grand Forestier » et de ses mercenaires. La guerre menace puis soustrait le narrateur – inconnu – et son frère Othon à leurs coutumières occupations, qui ne sont pas sans évoquer celles décrites par Virgile dans Les Géorgiques. L'apprivoisement de la nature, l'évocation de rites mythiques et le souvenir d'une poésie épique comme ciment d'une société sur le point de disparaître tiennent en effet une place particulière dans la première partie du roman, et participent d'une atmosphère particulière, à mi-chemin entre les poèmes didactiques latins et les tableaux d'inspiration romantique de Hoffmanstahl. L'absence de dialogue au discours direct – si l'on fait exception de l'unique réplique prononcée par le narrateur à la moitié du roman (chapitre 19), et qui a d'ailleurs toute son importance dans l'économie générale de l'œuvre – renforce d'autant plus l'impression de suspension, d'attente : qu'on y soit sensible, à l'instar d'un lecteur du Rivage des Syrtes, ou non, les prouesses stylistiques d'Ernst Jünger n'en demeurent pas moins époustouflantes … pour peu qu'on arrive, sain et sauf, à la fin de sa phrase. Cette lecture, exigeante, est pourtant ponctuée de morceaux de bravoure : autour d'une ekphrasis ou à l'occasion de scènes de bataille mémorables, où affleure la conscience politique d'Ernst Jünger. Un lecteur érudit et patient saura, sans aucun doute, y trouver du plaisir !

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Commentaire ajouté par ludwigjeansebastien 2023-03-08T18:06:42+01:00
Feu et sang

Quelque part sur le front, dans le triangle Aras-Cambrai-Bapaume, le jeune Jünger s’éloigne un peu de la ligne de tir pour aller marcher dans une allée forestière, histoire de retrouver un peu de sérénité dans la nature, loin du fracas et de l’horreur des combats. Il constate mélancoliquement, qu’il ne se trouve plus dans l’enthousiasme et la fureur des débuts. Non, cette guerre de 14 n’est pas fraîche et joyeuse, se dit-il en évoquant la clairière recouverte de cadavres, découverte un peu plus tôt. En ce printemps radieux, il prend conscience de l’importance du « matériel », du pilonnage, de la préparation d’artillerie qui fait de terrible dégâts pour que l’infanterie puisse avancer de quelques mètres. Et à quel prix ! Seul un tout petit nombre de ses compagnons des premiers jours reste encore à ses côtés. Et voilà que se profile pour très bientôt l’assaut final, celui qui devrait être décisif et enfin mettre un terme à cette guerre cruelle…

« Feu et sang » est un court roman autobiographique sous forme de novella. C’est un témoignage précis, circonstancié, presque décrit minute par minute de quelques jours dans les tranchées côté allemand. L’assaut des lignes anglaises d’une barbarie absolue avec le mur de fer et de feu de l’artillerie est absolument dantesque. Les soldats tombent comme des mouches, se battent comme des lions souvent à la mitrailleuse lourde et finissent au corps à corps, à la baïonnette. L’auteur finit par être touché par une balle perdue alors que son groupe s’est victorieusement emparé d’un bout de tranchée. Il le sera quatorze fois au total ce qui lui vaudra la médaille de l’ordre « Pour le Mérite », la plus haute décoration militaire allemande. Cet ouvrage s’achève avec un second texte « La déclaration de guerre de 1914 », écrit 20 années plus tard dans lequel, jeune futur bachelier, Jünger raconte comme il a appris en vacances l’ordre de mobilisation générale et comment il s’est engagé volontairement. Il dut attendre trois jours pour pouvoir le faire tant les candidats étaient nombreux ! Un texte magnifique qui ne peut que faire réfléchir sur les réalités d’une guerre qu’on croyait la « der des der » à une époque où paradoxalement, Ukrainiens et Russes en reviennent quasiment aux mêmes « hachoirs à viande » que furent les guerres de tranchées, les drones et la technologie en plus !

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Orages d'acier : journal de guerre

La guerre. L'horrible et la sombre guerre. L'avide et cruelle maîtresse. Ce creuset où disparaissent le vernis policé de la civilité et les fragiles argiles de notre humanité.

Ernst Jünger ne cache pas grand chose de cette infernale ogresse. Et pour notre société qui dénie à la mort le droit de cité et à la violence la moindre légitimité, ce livre paraitra d'une incompréhensible absurdité. Certains en profiteront pour jeter à bas l'idée même de nation ou de patrie. D'autres exalteront au contraire l'héroïsme et le sacrifice. Quant à moi, je ne céderai pas à ce diktat manichéen.

A la lecture de ce carnet de guerre, je regrette simplement que l'homme ne soit pas capable du même engagement au service du collectif en temps de paix. Lecture ou conclusion sans doute naïve.

D'autant plus naïve que cette Grande Guerre, qui devait être la der des der, a été la première guerre industrielle ajoutant à la cruauté des combats, celle de l'asservissement de l'homme à une technologie homicide. Chemin jamais démenti depuis comme le démontrent malheureusement encore aujourd'hui la guerre à distance qui fait rage en Ukraine.

Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de la lecture de ces témoignages et le premier d'entre tous : Homme libre, toujours, tu chériras la paix !

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Orages d'acier : journal de guerre

Ernst Junger nous dévoile ici sa terrible experience de la Grande Guerre. Des Eparges au Bois Le Prêtre, son récit permets de voir l'autre côté des combats, s'apercevoir que les peurs, les doutes, les atrocités étaient les mêmes dans les tranchées d'en face...

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La cabane dans la vigne Journal 1945-1948

Regard d'un homme qui ne perd pas le nord quand tout s'effondre.

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Commentaire ajouté par VinFuriana 2023-06-19T18:21:16+02:00
Le contemplateur solitaire

Un homme amoureux de la vie, enraciné dans une histoire, une mémoire, des paysages et témoin d'une catastrophe annoncée, pour ceux qui veulent bien voir, c'est-à-dire le naufrage d'une civilisation.

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Approches, drogues et ivresse

Comment résumer ce livre qui part un peu dans tous les sens ? Il porte très bien son titre. Ce sont bien des « approches », des esquisses sur le thème des drogues et de l’ivresse. La recherche de la perte de contrôle, du rêve, de l’ailleurs par toutes sortes de moyens allant des plus bénins aux plus dangereux. L’auteur y a rassemblé en un grand nombre de très courts chapitres (plus de 300), en réalité de notes, toutes sortes de réflexions, méditations, pensées diverses et variées, citations d’auteurs, extraits de poèmes. Il ne s’agit en aucun cas d’une étude circonstanciée ni d’un traité exhaustif. Par exemple, Jünger compare les ivresses obtenues par la bière et le vin en amenant sa réflexion sur les différences civilisationnelles entre les pays du nord et ceux du sud, entre les terres de houblon et celles de vignobles et les mentalités qui vont avec. Il a expérimenté sur lui-même la plupart des produits dont il parle (haschich, cannabis, cocaïne, morphine, LSD, éther, chloroforme, peyotl, champignons hallucinogènes, etc.) Dans certains chapitres, il note même heure par heure et parfois minute par minute ses impressions. Les expérimentations sont parfois étonnantes, parfois décevantes…

« Approches drogues et ivresse » pourrait se classer dans les essais, mais ce n’est pas vraiment le cas, car ce livre n’est pas vraiment une étude, ni même un véritable retour d’expérience, ni même un témoignage au sens classique du terme. C’est plutôt une conversation à bâtons rompus où le thème principal autorise toutes sortes de digressions sociologiques, ethnographiques, mythologiques, historiques, linguistiques, mycologiques, pharmaceutiques, phytochimiques, etc. L’auteur en appelle à Baudelaire, Maupassant, Hoffmann, Poe, de Quincey, Cocteau, Novalis, Goethe, Mirbeau, Loti, Nietszche, Michaux, Huxley, Orwell et tant d’autres qui y ont touché de près ou de loin. Il analyse l’attitude des états et des religions vis-à-vis du tabac et de l’alcool (Islam et prohibition aux Etats-Unis). C’est intelligent, brillant, même si ça dérive un peu beaucoup. Nul doute que le plus intéressant pour le lecteur lambda restera surtout les anecdotes de la jeunesse de l’auteur dans les années 30 et 40.

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Dédicaces de Ernst Jünger
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Christian Bourgois : 8 livres

Gallimard : 6 livres

LGF - Le Livre de Poche : 4 livres

Grasset : 1 livre

Editions de La Table Ronde : 1 livre

Klett Cotta Verlag : 1 livre

Viviane Hamy : 1 livre

Points : 1 livre

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