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Correction : je ne meurs pas d’amour, je suis au contraire follement vivante
Afficher en entierNeven est une évidence, une certitude claire et lumineuse, profondément ancrée dans mon cœur.
Afficher en entierNeven est à nous, et nous lui appartenons. Je ne saurais l’expliquer, et d’ailleurs, je m’en fous. Je n’ai pas besoin de mots pour ressentir sa place, au creux de ma poitrine, pour avoir envie de la chérir, de la protéger, de la faire rire. De la faire haleter de plaisir, de sentir son corps de petite sorcière se tordre sous le mien en gémissant.
Afficher en entierJe natte mes cheveux, fixant mes yeux en amande dans le miroir. J’ai changé. Ma peau est marquée de nouvelles cicatrices. J’ai l’air plus dure, aussi.
« Mais tu es toujours aussi belle », chuchote Joran au creux de mon cou.
L’espace d’un instant, je le distingue parfaitement dans le miroir embué, derrière moi. Ses bras se glissent autour de mon ventre et il niche son visage dans mon cou. Mon cœur se met à cogner comme un fou tant il me manque. Son parfum de soleil et de cannelle me submerge quand ses lèvres effleurent ma peau. Ses cheveux roux foncé chatouillent mon cou.
Joran...
Je m’alanguis contre lui, mon dos contre son torse musclé... et je bascule en arrière, tombant sur les fesses. Il n’y a personne, à part une ombre qui s’enroule autour de moi, caressante et désolée. Je ferme les yeux, appuyant mes poings sur mes paupières closes.
Putain, il faut que j’arrête de convoquer l’image de Joran sans arrêt. Ça fait trop mal, après.
Je me relève en me frottant la poitrine, pour calmer les battements frénétiques de mon cœur stupide. Je ravale la boule de chagrin qui vient de se loger dans ma gorge. L’ombre se dissipe autour de moi et disparaît.
Afficher en entierJe lève une main nonchalante.
— Leith ne m’aime pas, même si je n’ai pas encore compris pourquoi. Mais ça n’a aucune importance, je ne le porte pas dans mon cœur non plus.
Mensonge, mensonge, ricane ma louve.
Peut-être, mais j’ai une dignité.
Liora glousse. Je pivote pour jeter une œillade assassine à Leith. Il serre et desserre les poings.
— Je sens que ça va être un spectacle divertissant de te voir évoluer entre mes frères, se moque Liora.
Je ne saisis pas encore la dynamique entre vous, mais ça ne saurait tarder...
— On a tellement hâte que tu fourres ton museau dans nos affaires, soupire Asher.
Afficher en entier— Ce n’est jamais arrivé que je pense à ça...
Enfin... Mes joues s’échauffent. L’ours penche la tête sur le côté et fronce les sourcils.
— Mais..., insiste-t-il.
— Je ne l’imagine jamais à ta place, expliqué-je à toute vitesse. Mais parfois, je pense à lui... en plus.
Et parfois même, j’ajoute Asher ou Leith à mon fantasme. La chaleur qui embrase mon visage devient carrément embarrassante. À ma grande surprise, Calek éclate de rire.
— Continue à développer ton imagination, petite sorcière, je crois que je vais adorer qu’on la mette en pratique !
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