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— Je peux savoir ce que tu fais là ?!
— J’essaie d’aider cette orange à perfectionner ses techniques de séduction. On travaille sur son jus de conversation et sa capacité à zester les rencontres.
Sa réponse fit écarquiller les yeux à la princesse des Griffes qui le dévisagea, abasourdie.
— Tu te moques de moi ?
— Pas du tout. C’est la saison des amours dans toute la terre des loups.
Une orange peut tout aussi bien trouver son âme sœur pour s’oranger avec elle. Alors, je lui apprends les meilleures punchlines fruitées. Mais entre nous, ses blagues sont un peu citronnées. Elle risque de finir la moisson aussi seule que moi.
Un sourire en coin, le loup lui en relança une.
Afficher en entierÀ vrai dire, Thalia n’en désirait aucun. Elle mieux que quiconque connaissait les dégâts que l’obsession des dominants pour un héritier faisaient aux omégas. Sa mère elle-même y avait laissé la vie…
— Je n’accepterai jamais d’être soumise à un dominant de cette façon.
Je vais continuer à m’entraîner dans les bois jusqu’à ce que ma louve soit assez forte pour émerger seule. Si j’y parviens, je ne serai plus une oméga.
Je deviendrai une bêta libre de choisir mon propre chemin !
— Tu ne peux pas fuir ton destin. Une tout autre oméga le pourrait peutêtre… mais pas toi, princesse des Griffes.
La voix douce de son amie lui serra le cœur et elle peina à contenir sa frustration. Millie avait raison. N’importe quelle louve pourrait parvenir à fuir une revendication forcée, mais pas elle. Même si elle devenait une bêta, elle serait marquée par un dominant. Tout simplement parce qu’elle était l’héritière du leader de la terre des loups. Elle était la fille unique de Dante Grimlock, le roi alpha.
Afficher en entierLa louve ne put s’empêcher de rire face à la contrariété de son amie et elle la libéra. Millie s’empressa de se lever. Elle voulait sortir du tas de boue dans lequel le geste de Thalia les avait entraînées, mais sa précipitation la fit glisser. La louve éclata de rire en voyant son amie tomber sur ses fesses.
— Ce n’est pas drôle ! s’insurgea Millie, la fusillant du regard. Tu as foutu en l’air ma robe ! Ma mère va me tuer en rentrant ! C’était l’une de mes plus belles parures !
— Tu diras à ta mère que c’était l’appel de la nature ! Tous les loups aiment jouer dans la boue !
— L’appel de la nature, mon cul !
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