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PROLOGUE

10 AOÛT 2001, BROOKLYN

Joseph Olivera haletait dans une obscurité totale. Le bruit rauque de sa respiration résonnait entre des murs, quelque part, loin dans les ténèbres. Il essaya de se calmer, d’apaiser ses nerfs.

Tu savais que ça se passerait comme ça.

Oui. On lui avait tout raconté : la sensation de chute, le néant laiteux, la légère pression de l’énergie qui recouvrait lentement la peau, telles les mains agiles d’un pickpocket. Il s’y était mentalement préparé, et Waldstein l’avait bien prévenu que la première fois serait la plus difficile.

Mais il ne s’attendait pas à cela. Une nuit profonde.

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Tous écoutaient le charabia du pauvre malheureux. Ses lèvres gercées remuaient tant et si éperdument que ses plaies se rouvraient et qu’un filet de sang et de bave coulait de sa bouche et s’égouttait de sa barbe.– Je les ai piratés… Je… ils étaient… réinitialisés pour obéir à ses ordres…– Moins vite, l’intima Maddy. S’il vous plaît. Ralentissez. On ne comprend rien, là.– … technicien supérieur en chef… moi… m-moi ! Vous voyez ?… J’étais le responsable ! Exodus ! Exodus, je vous dis !– Exodus ?

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Cela n’augurait rien de bon. S’il s’était agi de tuniques rouges, ça auraient été des cavaliers de la Xe et de la XIe. Cela aurait signifié que Lepidus avait gagné et que Caligula avait été anéanti.La colonne de cavaliers arriva devant les grilles. Un décurion mit prestement pied à terre et s’approcha à longues foulées. Fronton donna l’ordre d’ouvrir les portes et sortit à sa rencontre. Le jeune officier s’arrêta et le salua.– Fais ton rapport. Que s’est-il passé ?– Centurion, fit le jeune homme en reprenant son souffle – il était clair que lui et ses hommes étaient venus à bride abattue. Le général Lepidus… a été vaincu.Fronton hocha la tête et se força à sourire.– Voilà une bonne nouvelle. Et qu’en est-il du général ?– Il est mort, centurion.

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Ils avaient agrippé les barres de métal qui fermaient les portes et les secouaient de façon inquiétante. Fronton avait dû rassembler plusieurs sections de sa centurie à l’intérieur de l’enceinte du palais, ouvrir les portes et leur opposer un mur de boucliers pour les faire partir. Les citoyens avaient fini par se disperser. Certains d’entre eux attendirent pour ce faire de sentir la pointe inquisitrice d’un glaive entre les côtes.Depuis lors, tout avait été relativement calme, dehors. À peine parfois, par-dessus les toits, l’écho d’un cri ou d’un hurlement isolé parvenant des quartiers retirés, le tintement assourdi de glaives qui s’entrechoquaient ici ou là, tandis que les collegia et les milices locales s’affrontaient.

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Il fallut plusieurs jours à Crassus et à Caton pour réunir les conspirateurs. Crassus prit soin de s’assurer que deux autres ex-sénateurs se joignent discrètement à eux ; Cicéron et Paulus, deux aînés comme Crassus, étaient en vie car eux aussi étaient des politiciens rusés, et parce qu’ils s’étaient retirés au bon moment de l’attentat raté contre Caligula.

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Les pieds nus de Caligula tapotaient légèrement le sol lisse. Devant lui, les deux gardes le regardaient approcher de leurs yeux impassibles. Ils firent glisser la barre sur un côté et poussèrent les lourds battants qui, lentement, s’ouvrirent sur une salle plongée dans une obscurité totale. Caligula s’empara d’une bougie de suif et l’alluma avec l’une des torches.Il n’avait pas besoin de dire aux gardes de ne pas le suivre à l’intérieur. Ils savaient que cet antre sombre était réservé au seul Caligula. Stern et ses hommes n’avaient pas le droit d’y entrer. Ils savaient aussi refermer les portes derrière l’empereur une fois qu’il avait pénétré à l’intérieur et ne pas les rouvrir avant de l’entendre frapper quelques coups secs.

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En fait, même, des gladiateurs tout simplement parfaits. Aucun des gladiateurs dans les différents jeux, les ludi commerciaux basés autour de Rome, n’étaient jamais parvenus à vaincre les hommes de Stern. Une fois, juste une fois, l’un des meilleurs combattants, du ludus de Capua – un mirmillon – avait réussi à trancher l’avant-bras de l’un d’eux. Avec une seule main valide, celui-ci avait été néanmoins capable de vaincre le gladiateur. Il avait écrasé le cou de son adversaire, bien que celui-ci ne cessât de le frapper de son glaive. Il s’agissait d’une démonstration publique qu’il mettait en place de temps en temps pour le peuple : un combat libre. Un entraînement. Et un rappel à l’ordre pour ceux qui auraient eu quelque idée derrière la tête, que ses gardes – les viri lapidei, les hommes de pierre – étaient absolument invincibles.

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Ils apprirent que, dix ans plus tôt, Macron s’était retiré de la IIe légion et qu’il avait acheté avec sa pension l’immeuble miteux du Subure, pour faire un investissement. Pendant ce temps, Caton avait été recruté par le praefectus commandant de la garde prétorienne, toujours à la recherche d’officiers de talent.Pour finir, avec les ronflements de Macron en bruit de fond dans l’atrium – il cuvait le vin de Crassus –, Caton leur souhaita bonne nuit et leur conseilla d’aller se reposer. Lui et Crassus voulaient leur présenter d’autres personnes le lendemain. Un esclave les avait conduits à leurs chambres.– Les hommes de pierre sont des clones, dit Maddy. C’est clair.– Et ce Caligula en a une dizaine en guise de garde rapprochée, ajouta Liam.– Mais… pourquoi protégeraient-ils Caligula ? demanda Maddy. Ce que je veux dire, c’est qu’ils ne feraient ça que s’ils avaient été programmés pour le faire.

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Malgré des débuts peu prometteurs, Caton s’était distingué plusieurs fois durant les combats. Il était compétent et vif d’esprit. Maddy sentit que Macron considérait son vieux camarade avec une fierté toute paternelle. Ils avaient ennuyé Crassus au point qu’il était allé se coucher, avec leurs histoires paillardes de la IIe légion ; des histoires d’actions héroïques et de missions audacieuses de contre-insurrection qui semblaient captiver Liam.

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Maddy fit un signe de tête en direction de la rangée d’écrans, à l’autre bout de l’arche. Plusieurs faisaient défiler des lignes de données encodées.– Bob-l’ordi est en train de faire un diagnostic. Je ne sais pas trop quoi en penser, mais ça va prendre un bout de temps. J’espère qu’on pourra le récupérer. L’enveloppe de silicium est fendue. Elle a dû être touchée par une balle. Je ne sais pas si ça a endommagé le disque ou pas, mais en tout cas, on ne peut rien faire à part attendre.Tous les trois contemplaient sans mot dire les écrans qui déroulaient des données : une ligne tremblante de lettres et de chiffres, un nombre incalculable de téraoctets de mémoire sauvegardée sur des jungles et des dinosaures, sur des châteaux et des chevaliers.

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